PLUS UN ÊTRE A LE GOÛT DE VIVRE, MIEUX IL ÉVOLUE…

Dieu est la Source de la vie, d’où chacun devrait la trouver agréable et heureuse…

Le goût de vivre décrit la joie d’être ou d’exister.  C’est l’état de celui qui répond à la pulsion de vie et qui désire mener de multiples expériences, jamais satisfait de ce qu’il a acquis comme connaissances, jamais satisfait de sa manière d’être au sens qu’il désire vibrer toujours davantage, être à la hauteur de sa Réalité divine..

Pour arriver à vivre pleinement, un être doit d’abord avoir envie de vivre, faire la différence entre ce que signifie exister, survivre et subsister.  Vit celui qui est ouvert à l’être plutôt qu’à l’avoir, qui met l’avoir au service de l’être.  Vit celui qui vibre intensément et qui aspire à vibrer davantage.  Voilà un énoncé vie-solairebien prosaïque et ambigu, mais il appert que la tension, l’éveil, révèlent un intérêt pour la vie.  Ici, il n’est pas question de la tension au sens de «stress», mais au sens d’appétence et de motivation.  Les expériences de la vie suscitent toujours une tension nerveuse.  Toute tension nerveuse n’est pas mauvaise.  La tension qu’engendre l’intérêt stimule toujours l’attitude créatrice.  Elle invite à trouver des solutions dans le présent.  Mais il faut surveiller cette tension pour voir à ce qu’elle ne dégénère pas en blocages énergétiques.

Le système physique élabore toutes ses énergies créatrices dans l’enthousiasme.  Aussi, si un être n’aime pas la vie, n’apprécie pas son travail (ou ce qu’on a à faire), il peut toujours choisir de le faire avec amour, situant ses activités dans une perspective de collaboration évolutive.  Il n’y a pas de sot métier, rien n’est inutile.  Mais, s’il n’y parvient pas, il vaut mieux qu’il en change.  La tension dirigée donne de l’élan, du ressort.

Le goût de vivre ne s’improvise pas, il se développe, par l’invention, dans la détente et la concentration.  Comment peut-on aimer la vie si on ne sait pas quel rôle on y joue, si on n’y trouve ni but ni raison, si on agit comme un automate, si on donne tout ce qu’on a, si on ne pense qu’aux autres, si on se subordonne aux attentes des autres, si on ne suit que les conseils et les opinions d’autrui?  Une pièce de puzzle (casse-tête) ne tient bien qu’à sa place et ne donne un bon effet que là.  De même, le goût de vivre résulte de l’ordre et de l’harmonie.

Pour être heureux, faut-il donc devenir stoïque, épicurien, indifférent?  Autrement dit, faut-il se fermer à toute peine et à toute joie ou faut-il épuiser tous les plaisirs dans leur extrême raffinement?  Il ne faut jamais chercher à masquer son ennui, il faut en trouver la cause et y pourvoir.  Dans la question qui précède, la vérité se situe dans le juste milieu: un peu de tout sans abus.  L’être humain a le droit de posséder et de vibrer.  Le bonheur résulte de la réceptivité à toutes choses dans un détachement qui n’empêche pas de participer intensément à la vie.

À vrai dire, un être gagne à profiter de toute circonstance présente pour vivre pleinement l’expérience en cours.  Gaie ou triste, il peut y maintenir la pensée constructive et en tirer le meilleur parti.  Car on pourrait comparer le bonheur à un escalier dont il faut gravir une marche à la fois, à son rythme.  Ce qui est à vivre, c’est ce qui se produit dans l’instant pour en tirer la quintessence.  Ainsi, chacun gagne à savoir établir ses priorités en déterminant ce qui l’agresse ou le bloque dans le moment pour y trouver une solution constructive.

Un être doit également croire que tous ses désirs légitimes sont réalisables, que tous les impossibles peuvent devenir possibles, dans la mesure où il découvre le secret de les attirer à lui, donc de les manifester.  Cela donne des ailes. Il a été dit : «Demandez et vous recevrez…»  Il a même été ajouté :’«avant même que vous ayez demandé, vous avez déjà reçu…»  Mais un être a-t-il demandé?  A-t-il demandé ce qui est important?  Sait-il ce qu’il veut?  A-t-il bien planifié ses plans?  A-t-il plutôt joué au solliciteur importun?  A-t-il douté de son droit à obtenir ce qui représente son bien?

Chacun gagne à se mettre à l’écoute de la vie et à la laisser couler à travers lui: dès lors, il ne tardera pas à retrouver le goût de vivre, amour-de-la-vies’il l’a perdu.  Sauf qu’il doit commencer par saisir le fil d’Ariane que lui tend le présent, le tenir bien serré, ce qui lui permettra d’accéder tôt ou tard à la salle des trésors, au bout du labyrinthe!

Pour retrouver son indépendance et sa liberté intérieure, un être doit se montrer vigilant et choisir constamment le genre de pensée qu’il veut entretenir.  Aussi gagne-t-il à remplacer chaque pensée glauque ou sombre par des pensées d’amour de lui-même, de bienveillance envers autrui, de courage, de noblesse.  Ainsi, peu à peu, il ne peut que s’affranchir de l’emprise qu’exercent sur lui ses multiples pensées négatives et sur lesquelles il se garde branché.  Chaque victoire remportée dans cette œuvre quotidienne ne peut que contribuer à raffermir la volonté et tisser de puissants fils reliant à la centrale du bonheur, car les autres pensées finiront par se flétrir, à défaut d’être nourries.  Dès lors, un être ne peut que vibrer plus intensément et en récolter la joie et la paix auxquelles il aspire par ses pensées plus nobles et désirer collaborer à la progression de l’humanité à la quelle il appartient.  Chacun est libre du choix de ses pensées, mais il est soumis aux effets qu’elles exercent sur lui.

© 2012-14, Bertrand Duhaime (Dourganandâ).  Tous droits réservés. Toute reproduction strictement interdite pour tous les pays du monde.  Publié sur : www.larchedegloire.com.  Merci de nous visiter sur : https://www.facebook.com/bertrand.duhaime.

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