LE VÉRITABLE SENS SPIRITUEL DE L’ADULTÈRE

À cause de l’influence des préceptes religieux, la majorité définissent l’adultère comme la violation du devoir de fidélité entre les époux, entre deux êtres mariés, ce qui renvoie principalement à l’exclusivité sexuelle, un précepte qui ne peut répondre à aucune justification cosmique, puisque le mariage humain ne comporte aucun fondement spirituel.

En fait, l’adultère symbolise l’acte du mental qui, séparé du cœur, donc dépourvu de discernement, d’inspiration et d’aspiration, fait des choix régressifs, favorisant toujoursadulte-adultere l’appel des sens et des tripes (la sensualité et la matérialité).  Mais l’Évangile souligne que l’adultère dans le cœur est aussi fautif que l’adultère de fait, rappelant que l’intention pernicieuse produit des effets aussi dévastateurs (pollution intime personnelle ou parasitage d’autrui) du fait que, le désir entretenu devient insatiable, donc difficile à contrer, et qu’il mène, tôt ou tard, à passer de l’intention ou de la parole aux actes.

En spiritualité, l’adultère, qui désigne une toute autre réalité, décrit le comportement de tout être incarné qui, en raison de son ignorance et de son vide intérieur, se sépare et s’écarte de son Centre divin, d’où il cherche désormais à se compléter à travers un partenaire extérieur, qui devient l’une de ses raisons principales de vivre, le laissant spolier la place que son Centre divin devrait entièrement occuper, mais le fait passer à côté de son destin d’âme incarnée de nature évolutive.  Car tout être gagnerait à fusionner ses polarités intérieures avant de penser à penser à vivre en couple, puisque c’est le seul moyen d’accepter un autre être dans un contexte constant d’égalité.  Et, dès qu’il aurait retrouvé son androgynie originelle, il y a fort à parier qu’il ne chercherait plus une telle association permanente, encore moins le mariage.

Ce n’est pas dire que la vie de couple est illégitime ou malsaine ni qu’il n’existe pas de moyen de vivre cet état sans abdiquer sa liberté et sa souveraineté, soit sans se laisser imposer des normes et des règles qui amènent à passer à côté de son destin qui est de se connaître soi-même, à travers de soi-même, dans sa Totalité, afin de réintégrer consciemment son état originel.

Le problème, c’est que les êtres humains n’ont pas encore compris que le vrai bonheur, cette félicité permanente, provient de la fusion avec son Esprit divin, non d’une tentative de retrouver sa plénitude dans la découverte de la «douce moitié», de l’«âme sœur» ou de l’«Esprit-frère», puisque nul n’est la demi-portion d’un autre.

© 2000-15, Bertrand Duhaime (Dourganandâ).  Tous droits réservés. Toute reproduction strictement interdite pour tous les pays du monde.  Publié sur : www.larchedegloire.com.  Merci de nous visiter sur : https://www.facebook.com/bertrand.duhaime.

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2 Responses

  1. Frédéric

    Ceci m’amène à poser la question suivante: que ce soit l’adultère ou d’autres actions involutives, se peut il qu’elles soient programmées dans le plan de vie avant la naissance ou bien est ce absolument impossible puisqu’elles sont des actions allant à l’encontre des principes divins supérieurs? Autrement dit ces activités sont elles uniquement le fruit de l’égo et du libre arbitre?

    Merci

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    • Bertrand Duhaime

      Pour ce que je sais de la planification des expériences en incarnation, ensuite vérifiées par les Maîtres du Karma (ou du Destin), autant pour l’adoucir que pour la compliquer, selon les besoins ascensionnels d’un être, le décor de l’expérimentation est planté avant l’incarnation d’une âme en instance de descente sur Terre (continent, pays, culture, religion ou type de spiritualité, lignage humain, relations diverses, profession et carrière, lieux d’habitation, affinités naturelles et autres contingences). Rien ne peut être maîtrisé sans passer par l’expérience personnelle répétée jusqu’au plein développement de l’Amour, du discernement et de la Sagesse, dans tel domaine particulier. Mais, pour ce qui a trait aux diverses expériences, elles vibrent en potentialités, non en fatalités, puisque l’être humain détient le libre arbitre, une faculté dont, justement, il doit comprendre le sens et l’usage pour assurer son expansion spirituelle ou assurer son raffinement de conscience, soit son perfectionnement progressif. Il n’y a de passages obligés que lorsqu’un être s’entête à ne pas comprendre le tort qu’il fait aux autres d’après les choix personnels qui, en impliquant d’autres, les affligent, leur causent du tort ou les font régresser. Puisque la Causalité est modifiable, au sens d’harmonisable, selon la volonté du «fauteur» de comprendre ce qu’il s’est planifié ou continue de s’attirer d’agréable ou de désagréable et de s’amender, il peut s’éviter bien des problèmes, même éliminer certaines des contingences de son plan de vie.
      Mais cette version renvoie à la Causalité telle qu’elle se vivait dans l’ancienne trame terrestre, qui n’est plus du tout la même, comporte tellement plus de Lumière, d’où chaque être incarné gagne bien davantage à comprendre la manière d’Être pleinement et les attributs de l’Êre de Grâce que de se soucier des karmas, qui n’existent plus, ont été tout simplement abolis, avec les plans de vie, il y a quelques décennies.

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