LA TECHNOLOGIE : UNE ARME À DEUX TRANCHANTS

Dans un monde où le sens des mots dérive rapidement, prenant un sens multivoque, on ne parvient à bien s’entendre qu’en précisant le sens dans lequel on les emploie.  Ainsi, dans le présent contexte, par technologie, il faut entendre l’étude et le développement des outils, machines, techniques et des matériaux utilisés dans l’industrie et ailleurs, soit l’application concrète et pratique, dans la fabrication d’objets, d’instruments et d’appareils, des découvertes et des applications scientifiques les plus récentes.

D’instrument pour l’amélioration de la vie, celle-ci est passée au rang de maître d’œuvre de la destinée humaine, transformant sa manière de vivre et bouleversant ses valeurs fondamentales.  Renforçant l’inclination matérialiste de l’être humain, elle a progressé à une telle vitesse qu’elle a voilé l’essence humaine et le rôle de l’humanité.  S’associant à la science, elle a transformé la société, renversé la religion, détrôné la philosophie, affadi les idéologies humanitaires, obscurcissantechnologiet la conscience et se faisant son tyran.   Elle ne reconnait pas la valeur de l’être humain dans son essence spirituelle, mais seulement dans sa productivité et sa consommation à l’intérieur de son système.

De moyen, la technologie est devenue une fin en soi.  Présentement, des entités sombres s’en servent pour séparer, manipuler et contrôler les gens. Entre des mains douteuses, elle devient une des armes les plus puissantes pour contrôler la fréquence planétaire.  On vend apparemment des appareils pour le divertissement et le confort, mais, en réalité, ils servent une visée de contrôle, surtout les téléviseurs.   On s’en sert comme outil de manipulation des consciences jour après jour.  La majorité réagit de façon subliminale aux virus que ces moyens transmettent.  Cette influence subtile, qu’on ne sent pas, maintient les gens dans l’immobilisme, les conditionnant à vivre dans une société où tout ce qui importe, c’est de survivre, de se divertir, de réussir, de paraître, d’être à l’heure, de garder le silence, de se rendre au travail, mais en gardant le silence sur les injustices de la manière de procéder.   En cela, la télévision surtout encourage l’inactivité, la vie sédentaire, en plus de favoriser l’obésité.

Les appareils électroniques brouillent et altèrent la fréquence des êtres.  Même s’ils ne sont pas conçus spécifiquement à cette fin, ils restent incompatibles avec la fréquence vibratoire personnelle.  En outre, nombre de ces appareils sont conçus pour engendrer des parasites de façon qu’un être se maintienne à une basse fréquence vibratoire, le transformant en un être doux, inoffensif, inactif, mais productif.  Si on n’y prend garde, de nouvelles inventions feront bientôt leur apparition et auront un effet si pervers qu’on ne pourra pas les breveter avant de les lancer dans le monde.  Mais, par le troc ou d’autres moyens d’échange similaires, les gens pourront se les procurer.

Ainsi, somme toute, la technologie n’est pas utilisée au service de l’être humain, mais contre lui.  À cause d’elle, ceux-ci vivent dans l’anonymat des villes, toujours pressés, n’ayant plus de temps de se parler, d’arrêter pour regarder la nature et pour étudier leur condition humaine.  Toujours tendu et fatigué, chacun court pour produire, pour faire de l’argent, pour se procurer le fruit de sa production, pris dans l’engrenage de la production et de la consommation.  L’être humain vit avec des semblables avec lesquels il ne communique plus, son principal centre d’intérêt étant la machine pour laquelle il n’hésite pas à sacrifier son frère ou sa sœur.

En fait, une société développe la technologie dans la mesure de son ignorance, car si l’être humain était conscient, il prendrait d’autres moyens pour explorer le monde et l’Univers.  Pourquoi inventer tant de moyens quand le fait d’élever sa conscience finit par permettre d’accéder, sans étudier, au savoir de toutes choses.  Car le désir de pousser loin la technologie croît dans la même proportion que l’humanité se coupe de sa Source divine, cherchant à compenser pour ce qu’elle y perd, l’aptitude à se projeter n’importe où, n’importe quand, dans n’importe quoi, par la voie de l’âme.  L’être humain s’affaiblit dans la mesure qu’il abdique son pouvoir au profit des moyens artificiels qu’il invente.  Ces derniers le conduisent à la dépendance de ses propres productions, d’où, rapidement, il ne peut plus rien faire par lui-même.  Alors, il s’habitue à se soumette à une autorité extérieure, consommant une eau fluorée qui le rend toujours plus docile.

Pour son salut, il urge que l’espèce humaine retrouve son sens des valeurs et se forge une nouvelle philosophie de vie.  Elle doit ouvrir sa conscience à son rôle social pour sortir de son individualisme et de son égoïsme.  Elle doit réaliser qu’il lui incombe la responsabilité de reformuler les règles du jeu social.  Sans retourner en arrière ni renoncer à ses acquis, parce qu’elle évolue, elle n’en doit pas moins chercher à mieux évoluer.

L’humanité peut garder sa science et pousser plus loin sa technologie, ce qui lui permet de développer son sens de l’invention et sa créativité, mais, au nom de l’amour et de la conscience, elle doit leur redonner leur place, en établissant de nouvelles valeurs humaines fondées sur l’amour, l’ouverture aux autres, l’échange égalitaire, la collaboration mutuelle, le respect des droits d’autrui, la fraternité, la solidarité et le service désintéressé.  À l’avenir, elle doit utiliser la technologie avec amour pour son épanouissement personnel et collectif.

 

© 2013-15, Bertrand Duhaime (Dourganandâ).  Tous droits réservés. Toute reproduction strictement interdite pour tous les pays du monde.  Publié sur : www.larchedegloire.com.  Merci de nous visiter sur : https://www.facebook.com/bertrand.duhaime

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