L’ILLUSION DE L’ESPACE-TEMPS

 

L’ allusion à l’illusion de l’espace-temps n’implique pas qu’il n’existe pas, mais qu’il ne détient pas le sens que l’intellect humain est porté à lui donner à partir des perceptions des sens.  L’être humain participe à la multidimensionnalité, c’est-à-dire qu’il agit à travers toutes les dimensions de la Conscience cosmique, de la Source unique à la Matière.  Ainsi, une fois incarné, il perd grandement à se percevoir uniquement dans la trajectoire rectiligne et horizontale de l’espace-temps, propre à la troisième dimension, qui l’empêche de percevoir le lien vertical qui le relie à l’Essence divine du Créateur unique.

LE TEMPS…

 

Pour badiner, on pourrait dire que le temps a été inventé par une âme égarée qui se cherchait un prétexte ou une excuse pour maintenir l’amnésie dont elle était affligée, s’empêchant de réaliser, de façon prématurée, l’existence de l’unique Présent éternel, car elle savait que, au-delà du temps, elle retrouverait immédiatement son identité une, indivisible, éternelle.  Puis, une fois incarnée, elle trouve un alibi dans le manque de temps pour justifier sa fuite dans l’illusion et la futilité, de manière à masquer son incapacité à regarder la réalité en face.  Car, peu soucieux d’analyser ses rapports avec le temps, ce qu’il en dit et ce qu’il en fait, l’être humain a perdu sa joie de vivre dans l’instant, d’où il s’occupe ou se valorise en assumant toute une gamme de responsabilités fictives.

temps-et-espaceLe temps désigne le milieu infini ou l’état illimité dans lequel se succèdent les événements de la Manifestation et il est souvent considéré comme une force illusoire agissant sur le monde et les êtres qui l’habitent.  Il représente un aspect variable qui mesure le changement continuel de l’Énergie vitale et qui forme le cadre de la dualité à dépasser.  Il s’agit d’une fréquence verticale de la durée, perçue comme linéaire, au niveau de la quatrième dimension, où paraissent se dérouler irréversiblement les existences, dans leur changement, comme les événements et les phénomènes, dans leur succession.  Il s’agit d’une matrice de réalisation qui traduit le processus continu de l’Instant présent éternel en modulation.

En réalité, du point ontologique ou métatronique, toute expérience d’un être est divisée en zone de temps et de probabilités parallèles.  Ainsi, tout le temps et toutes les probabilités parallèles coexistent dans une réalité plus vaste.  Les phases de son évolution, à toutes ses époques, ères, nombreuses manifestations, donc dans toutes ses expériences, coexistent en même temps.  Dans sa continuité apparente, le temps reste une dimension de la réalité simultanée comme les multiples rayons du centre d’une sphère partent d’un seul et même centre, de telle sorte que toutes les ères de l’histoire individuelle sont incluses dans le temps et existent dans l’Éternel présent ainsi que dans le vecteur du temps actuel.  Ce n’est que par une focalisation de conscience sur un moment particulier que l’individu divise le continuum spatio-temporel et qu’il prend notion d’un moment présent, précédé par un passé et complété par un futur, donc d’un temps actuel, qui lui semble le seul moment réel.  En fait, en tout temps, il existe dans toutes les dimensions en même temps, de la Source suprême au point d’espace-temps qu’il croit occuper dans la matière.  Et il peut se projeter dans n’importe quel moment de sa réalité globale, qu’elle soit apparemment révolue ou à venir.

Produit de la perception de la réalité tridimensionnelle, le temps est lié au passage de la conscience à travers le champ de sa réalité propre, ce qui engendre l’illusion d’un passé, d’un présent et d’un futur.  Mécanisme qui fonde toutes les lois et les méthodes de l’Émanation, cette unité régit toute création physique, bien qu’il varie en fonction des besoins spécifiques.  En fait, le temps est tout et il n’est rien, ce qui en fait la grande énigme de la Manifestation divine.  Il a été établi de manière à engendrer les huit dimensions matérielles et il explique comment une chose peut apparemment se trouver ici, pour ensuite se retrouver là, ce qui permet de mesurer la période qu’il faut pour passer d’ici à là.

Le temps représente un mécanisme qui permet aux règnes matériels d’évoluer.  Dans la troisième dimension, le temps existe sur un mode rigide pour fournir un mode structurel à la dualité.  Toutefois, chaque particule ne vibre pas en même temps, car le temps y dépend, pour chaque être, du degré d’évolution qu’il a atteint.  En effet, en quatre séquences, il favorise l’évolution des âmes vers Dieu (le Retour vers le Créateur).  Mais, à mesure que la conscience s’élève dans les dimensions supérieures, le temps linéaire disparaît.  Il ne garde sa constance que dans les troisième et quatrième dimensions, où il apparaît comme une ligne sur laquelle l’expérimentation se poursuit : ainsi, il semble définir le passé, le présent et l’avenir, conformément à une focalisation de la conscience individuelle.

Mais, à partir de la quatrième dimension, appelé le plan éthérique, le temps commence à perdre de sa rigidité, s’accélérant et ralentissant en fonction de la conscience que l’individu en a.  Car le temps constitue un cercle sans commencement ni fin, l’une des variables de l’existence dans les sphères supérieures.  Il constitue le Présent ou l’Éternel présent, dans la Totalité de l’Être, où tout se produit simultanément.

Ainsi, aux niveaux supérieurs, le temps reste ouvert, de sorte qu’un être peut y entrer et en sortir  à volonté.  Car, de même que le Moment présent, au sens d’Éternel Présent, constitue la totalité du temps, toutes dimensions ne font qu’une. Le temps n’est rien d’autre que la mesure de la durée ou du mouvement, dans la conscience, en regard de l’avant et de l’après.  Il se dégage par la comparaison d’un mouvement à un autre considéré comme étalon ou comme échantillon de mesure.  Illusion de la durée, il est marqué de vibrations, de palpitations, d’oscillations, d’événements, autant de parcelles de l’Éternité.  Comme l’espace, cette illusion ne peut exister que par référence à la matière, car, en principe, seul le mouvement existe.  Le temps se définit donc comme une portion déterminée de la durée qui révèle une succession dans la matière.

En vérité, le temps n’existe pas au sens que l’être humain le conçoit, puisque toutes les réalités existent simultanément et que tous les événements se produisent en même temps.  Dans les faits, ce n’est pas le temps qui file, c’est la conscience qui déplace le point sur lequel elle se centre et se concentre.  Le temps ne représente que le défilement du cours des événements tel que le mental humain le conçoit.  L’intellect humain s’appuie sur une succession d’événements pour les séparer et les reconnaître.  Ainsi, le temps désigne la prise de conscience de la séquence linéaire des événements chez un esprit qui réduit la notion de la simultanéité circulaire.  De ce fait, contrairement à ce que croit la majorité, le temps ne se mesure pas par rapport à une réalité qui se déplace dans l’espace, mais il note la succession continue et invariable des instants, tous identiques les uns aux autres.  Il note une limite dans la durée découlant de l’observation de la destruction et la rénovation apparentes des formes.  De ce fait, il est indissolublement lié à l’espace, à la Manifestation cosmique.

Au plan cosmique, le temps constitue la représentation mobile de l’Éternité immobile.  Mais, en fait, il n’existe que l’Instant éternel, le moment unique et indivisible, comme il n’existe aucun mouvement.  Le temps n’est pas un mouvement, mais un champ à travers lequel la conscience d’un être se déplace par rapport à quelque chose d’autre.  C’est l’esprit humain qui élabore les concepts du passé, du présent et du futur dans un désir d’engendrer un contexte dans lequel il peut encadrer son expérience.  Cela ne peut empêcher que, en fait, les réalités se superposent et s’incluent ou se comprennent mutuellement, se produisant en même temps.  Car tout est dans tout.

Emmanuel Kant a dit: «Le temps n’est rien d’autre qu’une forme de la sensibilité interne, c’est-à-dire des intuitions du Moi et de notre état intérieur, car il ne peut être une détermination d’un phénomène extérieur.  Il n’a rien à voir avec la forme ni avec la position; au contraire, il détermine le rapport entre les représentations de notre état de conscience.» Ainsi, le temps est une continuité de conscience ou la période dont la conscience a besoin pour connaître les réalités matérielles de la Vie.  Mais, au fond, il n’y a qu’un moment, l’Instant éternel.  Tout ce qui est jamais arrivé, arrive maintenant et arrivera jamais, se produit dans cet instant unique.  Rien n’est arrivé avant et rien n’arrivera après, car tout arrive toujours et seulement maintenant.

Une fois qu’on a compris que le temps n’est qu’un concept intellectuel ou qu’une  référence mentale qui aide à mieux comprendre l’expérience de l’Évolution, on peut faire semblant qu’il existe et en disséquer la notion, pour mieux saisir les phénomènes de la Manifestation cosmique et de l’incarnation humaine.  Ainsi, le temps ne se mesure pas uniquement en secondes ou en degrés, il se mesure d’une manière fort plus vaste.  Il codifie et il manipule l’information, permettant un déplacement simultané d’une réalité à une autre.  Alors, au gré de l’intensité de l’énergie, il étire, raccourcit, déforme, courbe et tord la durée.  De ce fait, au lieu de suivre un trajet linéaire, la conscience peut suivre une courbe elliptique et faire l’expérience de maintes réalités en faisant simplement le tour de celle-ci.  Ce processus fait découvrir que le temps et l’espace n’ont aucune consistance définie ni aucune réalité définitive.  Voilà pourquoi, à certains niveaux, l’avenir n’est jamais établi.  De ce fait, s’il le souhaite, un être mentalisé peut y introduire une modalité ou une probabilité différente, plus à son avantage ou à son désavantage.

Autrement dit, le temps n’est pas égal à lui-même, il fluctue avec le degré d’énergie.  C’est ce qui explique que certaines heures s’écoulent rapidement ou lentement.  L’incidence de l’imagination ou de l’illusion de la perception ne peuvent pas tout expliquer de ce phénomène.  Le temps devient plus fluide et moins rigoureux en traversant certaines dimensions de la Conscience cosmique jusqu’à disparaître dans le Point d’Éternité.  Au niveau divin, soit dans la dimension la plus élevée, le temps est instantané et éternel, car il n’y existe que le Maintenant permanent, le Moment présent de la réalité multidimensionnelle unifiée.  Apparemment, c’est le temps, avec l’espace, qui divise les choses.

Le temps exprime simplement une focalisation de la conscience sur un phénomène qu’elle analyse pour le comprendre en tentant de devenir un avec lui.  À proprement parler, chaque instant représente une vibration particulière de la conscience, reliée à un phénomène circonscrit, non une durée.  Aussi, le temps est-il un mouvement en provenance de nulle part vers un passé de même nature confondante.

D’après la notion du temps, l’idée d’une succession paraît pouvoir établir que l’action est continue.  Pourtant, la vie de chacun se poursuit comme un film de cinéma, composé d’images séparées, mises en mouvement.  Contrairement à ce que plusieurs pensent, la conscience ne peut se livrer à deux activités simultanément, chaque phénomène requérant son attention exclusive, mais à divers degrés.  Elle vole sans cesse d’un phénomène à un autre, à la vitesse de l’éclair, tantôt attirée par un objet, tantôt par un son, tantôt par une couleur, tantôt par un changement lumineux, tantôt par un goût, etc.  Et cela se passe si vite que l’on croit tout capter en même temps et vivre dans la durée.

Pourtant, même appliquée, la conscience survole les phénomènes en surface, hors du temps, tantôt sollicitée à l’extérieur, tantôt à l’intérieur, tantôt placée dans un état second.  L’être humain mesure tout à partir du mouvement de la Terre sur son axe qu’on appelle une révolution.  Cette révolution engendre d’un côté les secondes, les minutes, les heures, les jours, les mois, les années, les siècles…  Ce sont toutes des divisions mathématiques fictives, déterminées par le mental humain, pour s’ajuster aux activités des autres et aux cycles des événements.  L’être humain pourrait trouver ailleurs, dans un autre mouvement plus universel, une meilleure mesure de son temps, car la mesure humaine du temps ne signifierait rien pour un être d’une autre planète.

Même en y regardant de plus près, on peut réaliser que le temps est une fiction conventionnelle.  Par exemple, le jour légal n’est pas le même que le jour naturel.  Le jour légal commence à heure fixe alors que le jour naturel commence avec l’aube, qui varie sans cesse.  À d’autres moments, le jour correspond à la portion ouvrable de la journée, excluant souvent les dimanches et les fêtes.  Et on pourrait multiplier les affirmations démontrant que la notion humaine du temps, qu’on dit compréhensible, est pleine d’exceptions et de contradictions.  Cela découle du fait qu’il n’a étudié le phénomène que de l’extérieur et qu’il n’admet pas encore qu’il n’en a tiré qu’une notion partielle.   S’il n’élimine pas ses faussetés, il ne pourra se dégager de leurs contraintes et il ne pourra pas pousser plus loin sa compréhension de son Univers et du Cosmos.

Actuellement, les vibrations planétaires ont été considérablement accrues, d’où certains peuvent avoir l’impression de toujours manquer de temps pour réaliser leurs projets ou pour respecter leur agenda.  C’est la conscience qui essaie de s’adapter à cette nouvelle impulsion parce qu’elle perçoit intuitivement la nécessité de lui emboîter le pas.  Chacun peut le constater par l’accroissement du stress chez les individus, dont c’est l’une des explications.  Nul n’a changé la division arbitraire des heures de la journée.  Pourquoi ?  Cela résulte du fait que, puisque tous les aspects de la vie ont été accélérés en même temps, les gens n’en ont pris conscience concrètement, ils ne l’ont réalisé qu’intuitivement.

Pour changer l’allure effrénée de la course actuelle des gens, il faudrait changer la division arbitraire du temps, mais seulement dans la mesure où l’Humanité souhaite se donner du temps ou trouver un autre rythme de vie.  Mais, en le faisant, les gens régénéreraient leurs énergies et ils vivraient plus d’harmonie en se dégageant de la pression, de la tension, de la fatigue.  Encore faudrait-il obtenir l’assentiment universel, car l’individu ne peut, seul, y faire quelque chose, à moins d’être parfaitement autonome.

Comme il a été dit, le temps est une simple illusion.  Le temps n’existe pas dans l’univers; c’est une illusion pour le jeu du libre-arbitre. Et c’est une illusion qui a été donnée à l’Humanité pour l’aider à comprendre que ses concepts sont en fait finis.  Toute réalité connaît un début et une fin.  Le temps qui les sépare est le chemin qu’un individu parcourt, soit ce qu’il est présentement en train de travailler.

Pourtant chacun devrait considérer les nombreuses expériences qu’il a menées lorsqu’il considère le temps qui s’est écoulé.  Que ces expériences soient positives ou négatives, qu’elles aient apporté ou enlevé quelque chose ne fait pas vraiment de différence.  Car celui qui considère ces expériences constate qu’elles se réfèrent toutes, pour commencer, au déroulement du temps.  Parfois, on se souvient de celles qui remontent à fort loin, à ces événements formateurs qui sont arrivés pour aider à devenir qui on est.  Fort est de réaliser qu’elles ne s’insèrent plus dans le déroulement du temps.  Le fait de porter sa Lumière, toute sa Lumière, dans son corps physique signifie qu’on a déjà eu l’occasion d’extraire ses expériences du cadre temporel.

Qu’il nous soit permis de vous donner quelques exemples et idées spécifiques qui pourraient vous aider à extraire vos expériences du cadre temporel.  L’une des choses les plus importantes de votre travail sur le déroulement du temps est de prendre conscience que dans l’illusion du déroulement du temps, qui comporte un passé, un présent et un futur, l’un des trois seul est réel.  Le présent, c’est ce que vous vivez en permanence, car vous êtes, à chaque seconde, dans le présent.  Voilà tout ce qui existe réellement pour vous, car pour nous, il n’y a pas de futur.  Il n’y a pas de passé dont vous dépendez qui ait fait de vous ce que vous êtes et qui vous ait dirigé dans la direction de votre choix. La réalité, c’est que désormais, cela commence à partir librement dans tous les sens, et vous commencez à laisser tomber ces illusions.  Ainsi, vous pouvez commencer à vous libérer du passé et du futur et commencer à vivre dans le présent.  C’est dans le temps circulaire que vous vivons, celui dans lequel vous vivez en réalité en tant qu’âmes au service de l’Esprit.

Les incidences du temps dans l’expérience humaine…

Celui qui veut améliorer l’efficacité de sa créativité doit bien comprendre ces notions.  Dès qu’une idée est conçue (moulée), elle est immédiatement accomplie (remplie par l’Énergie divine, toujours neutre), du commencement à la fin, en s’imprimant dans la Substance cosmique de l’Intelligence universelle.  Les événements se diffusent à partir du Point central dans la Source divine.  Ainsi, chacun peut faire l’expérience d’Une partie de sa pensée en concentrant sa conscience sur cette partie.  En se centrant sur la partie qu’il désire expérimenter, celle-ci commence à exister dans le temps parce qu’il a capté l’événement dans sa totalité et l’a détaillé en différentes parties.  Ainsi, celui qui retient en pensée uniquement ce qui contribue à son but le plus élevé dispose de plus de temps que les autres.

Dans sa conscience supérieure, chaque être voit les choses comme un tout, il capte la vie dans une vue d’ensemble, saisissant les événements de leur début à leur fin.  Plus la vision d’un être est complète ou globale, plus il se centre à un niveau élevé, d’où il découvre quelles activités prennent de l’importance et méritent son attention par rapport à son but.  Ainsi, le temps qu’il gagne par ce savoir, il peut l’employer à d’autres fins.  Un point de vue plus large lui permet de discerner les activités qu’il gagne à délaisser parce qu’elles ne sont plus nécessaires ou ne le servent pas.  On peut en conclure que celui qui compte accomplir davantage, en moins de temps, n’a qu’à prendre conscience de la concordance entre ce qu’il fait et la vision globale de sa vie.  Par la suite, le fait d’apprendre à s’établir un plan, à partir d’une vision d’ensemble, permet d’unir ses forces et de s’exprimer en puissance.  En prenant conscience de cette vision générale, un être permet aux différentes parties de sa vie d’aller dans le même sens et d’œuvrer en harmonie.  Il y établit de la cohérence et de la cohésion.

En se centrant sur son évolution spirituelle, en prenant soin de tout ce qui va dans le sens de sa vision élevée, un être réussit à concentrer le temps et à télescoper les phénomènes de sa vie (ou de ses vies multiples) en une courte période.  Aussi, avant d’agir, convient-il qu’il pense aux motifs de son agir pour les situer dans la vision générale de sa vie.  En plaçant les éléments dans une perspective plus globale, il découvre le bon moment d’agir et il ne choisit de faire que ce qui sert son but le plus élevé.  Plus un être s’élève, mieux il perçoit les activités qu’il doit abandonner, comment il peut être plus efficace, de quelle manière il peut déléguer certaines tâches.  De ce fait, chacun gagne à cesser de prendre tout ce qu’il fait comme allant de soi.  Surtout, il doit éviter de penser à accomplir une chose s’il n’a pas examiné son objectif immédiat et son degré de cohérence avec son but ultime.  Ces réflexions peuvent l’aider à faire des grands pas et à accélérer son évolution.

C’est en écoutant sa direction intérieure qu’un être parvient à accélérer son évolution, à tout accomplir facilement et dans la plus grande joie.  Autrement, il suit les méandres de son  mental et il aboutit toujours d’une impasse à une autre.  C’est en suivant ses intuitions qu’un être parvient le mieux à gagner du temps : alors, il engendre rapidement ses réalités et il trouve tout le temps dont il a besoin pour se consacrer à d’autres activités utiles. temps-sablier Plus un être obéit à son mental, pour trouver des solutions logiques, plus sa listes des choses à faire s’allonge, plus il se sent forcé et pressé de les faire et plus il manque de temps.  En écoutant ses ressentis, en suivant son intuition, il entre dans un courant plus élevé du temps où les réalités ne sont plus linéaires et séquentielles comme dans son passé, mais concentriques.  Le problème, c’est que l’esprit logique fait incliner vers la productivité d’où il écarte de l’efficacité.  L’intuition aide à télescoper le temps, rendant les choses plus faciles, rapides, agréables.  Elle fait saisir spontanément ce qui correspond à l’énergie du moment.  Ainsi, un être évolue plus rapidement et il constate que ses projets s’accomplissent toujours au meilleur moment, donc en leur juste temps.  Il est toujours un peu en avance sur les autres, assuré du fait que son travail soit prêt lorsque les autres en ont besoin.

Dans la Conscience divine, tout est simultané.  Tout ce qu’un être fait dans cet état supérieur de conscience permet de se servir de l’énergie et d’engendre un nouveau temps plus efficacement.  Il suffit de vivre pleinement au présent, en se centrant sur ses actions, pour transformer son temps.  Quand un être fait ce qui est à faire, plutôt que ce qu’il croit devoir faire, il gagne toujours par dix le temps qu’il croit perdre.  Il faut donc apprendre à être pleinement présent, conscient et centré sur ce qu’on fait dans le moment.  En s’absorbant dans ce qu’on fait et dans ce qu’on aime, on a l’impression que le temps devient immobile.  On n’est plus conscient du temps qui passe, on conserve son énergie.  Il faut savoir faire un avec ce qu’on fait.  Cela revient à dire qu’il faut à étendre sa conscience à tout ce qu’on fait pour que son activité devienne une partie de soi-même plutôt que quelque chose d’extérieur.  Alors, on transcende le temps habituel, ne le voyant pas passer, et on s’ouvre largement à l’intuition.  Il importe de choisir l’espace énergétique qui convient à ce qu’on veut faire puisque cela permet de porter toute son attention à ce qu’on fait.

Ainsi, si on ne se sent pas bien dans ce qu’on fait, mieux vaut faire ce qui correspond à son ressenti.  Il faut faire confiance au fait que si on ne se sent pas bien à faire quelque chose, c’est qu’une chose plus importante gagnerait à être faite à ce moment-là.  Alors, il importe de trouver ce qu’il conviendrait de faire à tout moment  Si on n’est pas entièrement disposé à faire quelque chose, on le fera de manière détachée et dispersée, la faisant en pensant à bien d’autres choses.  Or, lorsqu’on ne fait pas un avec ce qu’on fait, on s’enfonce dans le temps habituel, linéaire et séquentiel, où les choses se font moins efficacement et moins rapidement.  Ce qu’on fera dans cet état pourra être appelé à se défaire et à être refait, ce qui ne peut que représenter une perte de temps par rapport à l’avenir.  Il faut apprendre à s’investir si totalement dans l’expérience de ce qu’on choisit de faire qu’on ne fait plus qu’un avec elle.  Ainsi, on travaille avec le temps au niveau de sa Conscience supérieure.

La majorité des êtres dépensent plus de temps et d’énergie à se soucier de ce qu’ils vont faire que de faire ce qui est à faire, d’où ils perdent un temps précieux.  Il faut savoir remettre à plus tard ce qu’on n’a pas le goût de faire, car il se créera un espace où on le fera plus facilement et plus motivé à le faire.  Comme le dit un adage spirituel, on gagne par dix le temps que l’on croit perdre quand on fait ce qui est à faire.  On doit cesser de se soucier du fait qu’on ne veut pas s’occuper de ce dont on n’a pas envie.  En se forçant à le faire, on se tend, on en complique l’amorce et on en fait dévier l’objectif.  On peut toujours contracter le temps, pour engendrer un espace où on devient disponible à quelque chose, en agissant comme si on avait réalisé ce qu’on veut réaliser.  En imaginant qu’on possède ce qu’on désire, on l’attire davantage et plus vite.

Mais pour créer plus rapidement ces circonstances, il faut se centrer sur l’essence de ce qu’elles apportent plutôt que sur leur aspect formel.  Or se concentrer sur l’essence des circonstances que l’on désire revient à ressentir ce qu’on gagnerait à les vivre.  En se centrant sur l’essence de ce qu’on désire, on découvre qu’il existe de nombreuses manières de l’obtenir sans devoir attendre.  En situant l’essence de ce qu’on désire dans l’immédiateté de sa vie, on devient un pôle magnétique plus puissant pour attirer ou manifester la forme spécifique qu’on désire.  Il faut savoir que, pour la Conscience supérieure, le temps ne représente que l’ensemble des étapes du déroulement qui permet à un événement de se produire.  Ainsi, chacun peut s’élever au niveau de son Grand Soi pour y ressentir les étapes indispensables à l’atteinte d’un but, ce qui n’implique pas forcément qu’il doive connaître la prochaine étape à franchir.  Il suffit de ressentir le nombre des étapes qui, selon les prévisions, sont mises en jeu dans la réalisation d’un événement.  Ensuite, on peut accélérer le processus en  visualisant qu’on passe d’une étape à l’autre plus rapidement, plus facilement et plus joyeusement.

Par la pratique, avec le temps, on peut même se voir modifier les étapes, en sauter, même passer directement à la manifestation de ce qu’on désire.  Dans sa vie personnelle, chacun peut apprendre à changer la façon dont le temps fonctionne en déterminant l’allure à laquelle les choses lui parviennent.  Autrement dit, tout être mentalisé peut s’insinuer entre le temps et le non-temps pour amener un événement à changer de rythme.  En fait, on ne peut que prendre conscience du fait qu’on peut changer le rythme du temps, car on le change déjà régulièrement, sans s’en rendre compte, au niveau inconscient.  Le temps est un grand paradoxe qui s’étire entre un passé évanescent et un futur irréel.  Comme le temps n’a de réalité que dans l’esprit de celui qui le conçoit, on peut le considérer comme un concept mental et comme une convention sociale.  La vérité profonde, c’est que chacun ne dispose que de l’instant présent où, par focalisation, il lit et corrige son destin d’étape en étape.  Le temps n’existe que pour celui qui décide qu’il existe.

Chacun peut considérer le temps à la manière d’un film qui contiendrait les multiples images de sa vie et qu’il fait passer les unes après les autres dans un objectif.  Chaque image y représente un moment immédiat de son existence, fixé dans le présent, même si l’ensemble des images parait en mouvement.  Un être peut se projeter mentalement dans le passé ou dans le futur, mais il ne peut rien vivre d’autre que le moment présent.  Le passé s’est effacé, sauf de son esprit, alors que ce qui est à venir ne représente qu’un rêve.  Le passé et le futur se produisent dans l’ici et le maintenant au moment précis où on les crée soi-même à partir d’une collection d’impression et de souvenirs qu’on produit ou reproduit dans l’instant présent.  Ainsi, tout se passe toujours dans l’instant présent.  Tout bien compté, il ne reste que le moment présent pour vivre et bien vivre.

Si chacun recourait à son temps pour n’accomplir que ce qu’il y a de meilleur pour lui-même et pour les autres, aucune autoroute ne serait encombrée.  Surtout, son monde changerait rapidement pour le mieux.  Mais qui est prêt à défier ses agendas, ses responsabilités de travail, pour faire uniquement ce qu’il aime, confiant que le Créateur et l’Univers s’occuperont jour après jour de son bien-être, de son abondance, de sa prospérité ?  Pourtant, ce qui n’est pas accompli avec amour, pour servir son plus grand bien, ne peut être utile ni pour soi, ni pour les autres. ni pour la planète.  En se centrant sur son but plus souvent, on trouve d’autres manières d’organiser ses journées, car, devenant plus magnétique, on opère presque de façon magique.  Très rapidement, on repère les tâches et les gens qui prenaient vainement son temps parce qu’ils offrent de moins en moins d’intérêt.  Alors, on ne désire plus que changer la dynamique de son travail et de ses relations avec ses connaissances de longue date.  On s’attire des activités plus conformes à ses objectifs et on rencontre de nouvelles personnes amis plus en accord avec son but ultime.  Il faut développer suffisamment d’estime de soi pour mieux se servir de son temps.  Et il faut se convaincre qu’on ne doit de son temps à personne.

Dès qu’un être se met à la recherche de son but, il voit le rythme de sa vie s’accélérer.  Aussi, s’il croit être occupé au moment où il commence sa quête, il n’a qu’à bien se tenir, car, plus il avancera, plus il sera occupé.  D’où il importe qu’il élimine de son agenda tout ce qui n’est pas vraiment utile et nécessaire.  Il doit faire preuve de discernement et de sagesse pour retrancher tous les détails qui ne contribuent pas à l’accomplissement de son but le plus élevé.  Au moment du tri, le plus difficile, c’est de savoir dire non à un être cher en état de crise ou placé dans le besoin, alors qu’on sait ne pas avoir le temps ni la compétence de s’en occuper.  Pourtant, accepter de s’occuper de lui revient à lui donner un pouvoir de manipulation.  En effet, on lui envoie subtilement le message qu’il n’a qu’à se mettre dans le besoin ou qu’à déclencher une crise pour obtenir son attention.

Si on désire que les autres respectent son temps et conservent de la considération pour ses choix, il faut leur apprendre, en les remerciant, à se passer de soi dans les circonstances difficiles contre lesquelles on ne peut rien.  Et c’est un devoir de le faire pour que l’Univers puisse affirmer, avec soi, son estime de soi et sa liberté de choix.   Nul ne doit en venir à e sentir séparé des gens en difficulté ou en état de faiblesse.  Mais il doit savoir, pour lui-même, actualiser sa conscience à la vitesse des changements du temps présent.  Souvent, le plus qu’on puisse faire pour les autres, c’est de leur envoyer de la Lumière et de bonnes vibrations.

L’être humain règle le temps dans ses activités journalières ou, du moins, il croit le faire, acceptant son existence comme une réalité prouvée, qui va de soi, comme si elle avait été, fondamentalement, établie par la Nature.  Or, le temps n’existe pas réellement, du moins pas de la façon que l’être humain le conçoit.  Dieu est éternité, d’où il ne conçoit que le Moment éternel de sa manifestation instantanée : il n’a aucune notion d’un processus en développement dans la durée.  L’être incarné ne peut qu’approcher cette vérité par son intuition en rappelant comment sa notion du temps varie selon qu’il est heureux ou malheureux, actif ou oisif, en sain ou malade.  Il y a des moments qui lu semblent interminables alors que d’autres semblent filer trop vite.

Pour sa part, le méditant peut pousser son intuition plus loin parce qu’il a peut s’élever à des niveaux de conscience où il perd complètement la notion du temps.  Il a même pu lui arriver de télescoper réellement le temps en appliquant certaines techniques spirituelles d’affirmation incisive ou de prière intense.  Du point de vue de la conscience humaine, le temps ne représente que le constat de la durée d’un phénomène.  Mais quiconque y pense bien peut réaliser que le temps file sans cesse et qu’un moment de durée entre dans le passé à la vitesse qu’il en prend conscience.  En analysant son passé, il peut croire pouvoir le concevoir dans un déroulement chronologique, comme il peut, à partir de là, prévoir un déroulement du futur.  Pourtant, il ne peut exister de futur dans le temps.  En outre, un être perd vainement ses énergies à essayer de comprendre ce qui n’a pas encore eu de durée dans sa conscience.  En réalité, il ne peut apprécier la durée que lorsqu’elle passe, car la vie est une succession ininterrompue d’instants présents.

ET L’ESPACE…

 

On peut considérer l’espace comme un lieu plus ou moins bien délimité où une réalité peut apparaître, où phénomène peut se produire, et qui donne la notion de distance entre deux points.  Intellectuellement, il donne naissance au concept de la variation dans la connexité des objets de l’Univers et il se mesure par le temps qui, au niveau mental, réduit les notions d’ultimité et d’identité.  Comme le temps, il reste une pure illusion.

Car tout espace constitue une création du mental qui évalue le temps mis à passer d’un endroit à un autre, une notion qui se développe sans cesse selon la limitation des esprits qui l’animent.  En spiritualité, on l’appelle l’Éther et on le définit comme la Matrice de l’infini qui porte tous les objets et qui maintient les corps célesteespace-tempss à distance tout en les reliant.  Or, l’Éther désigne l’Énergie de la vie et la Puissance créatrice du Monde matériel.  Le Fluide cosmique, la Lumière astrale, le Grand Principe créateur et divin qui relie le Ciel et la Terre.  Rien ne se fait sans lui.  Son union avec les autres élémentaux, qui procèdent de lui, engendre la vie, le mouvement et l’esprit.  On le dit plus petit que les plus petits tout en étant plus grand que les Mondes, tellement il est subtil et puissant.  Voilà le fil qui relie mystérieusement le Monde humain au Monde divin, la Lumière qui est à l’origine de la Manifestation de la matière vivante.  Symbolisé par le serpent, il constitue un élément d’équilibre et de synthèse.  Cet élément essentiel et immatériel, indispensable à la transformation de toutes choses, surgit de Dieu.  C’est la Quintessence ou la Cinquième Essence, l’Espace, l’État de vide, le Substrat subtil omniprésent, le Principe invisible de la Matière dont est fait l’Univers, dont il remplit touts les interstices.  Dans sa projection, il se module successivement en air, en feu, en eau et, ultimement, en terre, selon son intensité vibratoire.   Mieux dit, c’est l’Essence la plus subtile qui remplit la totalité de l’espace, vibrant sur une certaine fréquence pour enregistrer ou absorber toutes les impressions de la vie.

L’Éther, l’Énergie pure, le Grand Véhicule ou l’Agent intermédiaire pénètre tout l’espace, même la conscience.  Certains nient son existence parce qu’ils le remplacent par le «Noùs» ou par la «Matrice originelle», mais il n’en reste pas moins le médium par lequel les manifestations sidérales sont agencées.  Voilà le Fluide subtil, impondérable, qui remplit tous les espaces, qui pénètre dans tout, sans ne se mêler à rien, diversement relié, selon les versions, à Uranus, à Saturne et à Mercure.  Doté d’un mouvement libre et d’une force rayonnante, il s’exprime en volutes, en vortex ou en spirales.  Il constitue l’extension du Soi spirituel ou le Soi spirituel lui-même, la modalité obligatoire de l’Esprit en train de se représenter des objets.  À titre de réceptacle du Cosmos, on le compare au corps ou au ventre de Dieu.  Ce courant de vie, le plus élevé, en constant flux et reflux, donne naissance à quarante-neuf types d’énergies.  Passant par le Centre égoïque du Cosmos, il s’irradie dans un mouvement transversal pour alimenter, dans la mesure de ses besoins, les formes solaire, planétaire ou humaine.  Cet état de vide plein est sous-tendu par une structure grillagée qui lui est propre.  Dans l’Hermétisme, on le considère comme la Lumière intra-minérale.  Ailleurs, on en fait le Souffle de la Lumière de vie.  Dans le Bouddhisme, on l’appelle le Vide-Espace qui remplit et manifeste tout.  Dans la Tradition égyptienne, on le nommait «Nout» qui devint, par la Grèce, «Noùs».  Dans l’être humain, l’Éther s’exprime par le chakra christique (le Lotus aux mille pétales) et par le chakra laryngien.  Il figure le support fondamental de sa vie en ce monde.  C’est par lui qu’il modèle sa réalité quotidienne et celle d’autrui.  Cette matière sensible enregistre l’empreinte de sa qualité d’être au niveau de ses pensées et de ses paroles.

Parler de l’Espace, c’est évoquer le cadre subtil dans lequel l’Univers, issu du Chaos, s’organise, donc du lieu où se déploient toutes les énergies divines oude l’énergie invisible qui retient la Matière.  Ainsi associé au Chaos originel, il désigne le lieu des possibles et des réalisations.  On figure cette étendue incommensurable de la Sphère cosmique en expansion, d’où peuvent résulter d’imprévisibles ordres nouveaux, par le cercle blanc.  Bien qu’on n’en connaisse pas le Centre, il se dilate en tous sens, constituant l’Infini où se meut l’Univers. Comme le temps, l’espace est une illusion du mental, un état de conscience temporaire.  Il n’y a ni espace ni temps: tout se passe dans l’Eternel présent.  Mais l’homme s’est incarné pour visualiser, image par image, tout son film de vie.  Sa bobine est déjà achevée, mais il cherche maintenant à la comprendre pour développer son pouvoir conscient de co-créateur.

C’est mentalement qu’on prend conscience de l’espace, car il ne peut se localiser nulle part.  On l’applique en relation avec le temps avec ses déplacements apparents.  Mais le temps et l’espace sont des mouvements de conscience qu’on peutdeformation-espace-temps accélérer ou ralentir.  La notion de temps résulte de la durée du mouvement de la conscience dans l’espace.  La notion d’espace résulte du déplacement du mouvement de la conscience dans le temps.  Le temps et l’espace dépendent toujours de la relation de notre conscience dans ses états d’être, dans ses relations avec les choses et les êtres.

En croyant au temps et à l’espace, l’homme se limite.  Ces facteurs n’existent pas en soi.  Seul le mouvement vibratoire, inculqué par l’Énergie divine, existe.  Le mouvement des vibrations explique les changements successifs d’états d’être.  Pour son malheur, l’homme est porté à accorder à son pouvoir mental, qui perçoit les mirages de la Nature, une confiance exagérée, d’où il tire ses notions de temps et d’espace.  En réalité, il pourrait de préférence consacrer ses énergies à contempler l’éternité dans le temps.  Le temps ne détermine, pour le mental humain, que des critères de distance et de durée de son mouvement intérieur.  L’extérieur est le reflet de l’intérieur, non la réalité.

Le temps et l’espace sont des produits de la conscience réalisés au moyen des impressions nées des facultés sensorielles, dites objectives, les réalités intérieures (ou actualités) étant dites subjectives.  Ainsi, les scènes sont captées par les yeux et drainées vers la conscience, sous forme d’énergie, non de matière.  Il en va de même pour les autres perceptions.  D’où tout est énergie, fréquence vibratoire, mouvement de conscience, état d’être.  A une certaine fréquence vibratoire, l’énergie donne la senteur; à une autre, la vision; à une autre, le goût; à une autre, le son; à une autre, la sensation (le tact ou le toucher).  Il n’existe qu’un courant cosmique qui joue un rôle d’égale importance dans la formation des Univers et du Cosmos, la force vitale et la conscience de l’homme.  Il ne s’agit pas là de pouvoirs séparés et isolés, opérant en l’homme, mais de forces universelles.

On ne peut parler de l’espace sans parler de l’espace psychique, si précieux pour chaque être libre.  On entend par espace psychique le champ magnétique qui entoure un sujet et qui délimite son univers personnel, dans lequel il est le maître absolu.  On parle parfois de royaume individuel ou de champ d’expression personnel pour décrire la même réalité.  L’être humain représente un être entier, complet, total et parfait en lui-même, malgré qu’il l’ait oublié.  Il est le seul maître et le seul directeur dans son univers, y détenant une force et un pouvoir absolus.  Rien ne peut l’y atteindre sans son consentement implicite ou tacite.  C’est donc vainement qu’il craint les attaques des autres, dans le visible comme dans l’invisible.  Et c’est souvent cette peur qui le justifie de se méfier de ce qui l’entoure puisqu’il attire puissamment ce qu’il craint.  Ce qu’il redoute lui court après.  Et, amplifiés, ses propres fantômes deviennent ses monstres et ses vampires.

Ce qu’il faut retenir du temps et de l’espace…

 

Il faut conclure de tout ce qui précède que l’espace n’est pas de l’espace, l’espace c’est du temps.  Lorsque quelqu’un dit qu’il y a tant de kilomètres entre la terre et la lune ou entre la terre et un autre corps céleste, il se trompe, car, entre deux corps, il n’y a qu’un laps de temps, rien de plus.  La clef du passage entre les dimensions, ce n’est pas l’espace, c’est le temps.  Mais votre science pense à tort que le temps est relatif ou qu’il n’est qu’une illusion.  Pour comprendre cette notion, il faut admettre que les choses, dans leurs expressions ou dans leurs manifestations ne résulte pas d’un mouvement qui se déplace dans une certaine périphérie, mais qu’il comporte plutôt une succession de cycles qui se déplacent à l’intérieur d’une conscience.  Le temps ne désigne pas l’heure que les humains s’entendent à comprendre par rapport à la position du soleil, à la succession des jours et des nuits.   Le temps résulte de la succession des cycles, il émane de la succession des énergies qui impliquent tel ou tel événement, tel ou tel état de chose.

C’est pourquoi on ne peut dire que les êtres qui se déplacent entre des corps sidéraux, qu’on appelle extraterrestres, proviennent d’un lieu ou d’un autre.  Les entités qui évoluent hors de la terre viennent toutes du temps, elles viennent du futur de l’observateur terrestre, ce qui ne veut pas dire qu’ils viennent du futur de la terre.  Pour bien comprendre, il faut imaginer un peu l’univers comme une réalité formée de différentes bandes de cycles.  Comme il existe des bandes dans la radio, il existe, dans l’univers, des bandes de cycles de différentes vibrations.  Et plus l’on a affaire à des hautes vibrations, plus on s’oriente vers ce qui est le futur.  Cependant, le futur n’existe plus en tant que potentiel à différencier du passé ou du présent, il est plutôt le point d’apothéose de l’univers.  Lorsqu’on parle du futur, il ne faut pas imaginer que c’est l’heure d’après ou l’année d’après, pas plus que lorsqu’on évoque du passé, on peut s’imaginer qu’on réfère à l’heure ou l’année d’avant.

Lorsque la conscience est née, à l’origine,  elle contenait tout le passé et tout le futur, ce qui lui permettait d’être présente au véritable sens du terme.  Ce n’est pas insinuer qu’une conscience n’est présente que dans la mesure où elle connaît son passé et qu’elle se destine à un futur, non.  Mais le simple fait de venir d’un passé pour tendre vers un futur fait que le présent se présente de telle manière.

Au fil de leur évolution, les individus mènent leur vie et ils vivent d’après les cycles de vibrations qui mènent à l’apothéose.  Ainsi, il faut comprendre que l’univers va d’un point d’involution, soit d’inconscience, à un point d’évolution totale, soit de perfection. Dans cette perspective, le temps ne représente rien d’autre que la succession des cycles et des plans de conscience qui séparent ces deux points. Pour cette raison, pour l’entité qui vient d’une autre planète, il ne s’agit pas de faire un voyage dans l’espace, mais d’effectuer un voyage dans le temps, de traverser les zones ou les couches de conscience.

Nul être ne voyage dans de l’espace, il voyage dans une substance, dans une conscience.  Tout est dans Tout.  Ainsi, par exemple, lorsqu’un être passe de la terre à Jupiter, il n’accomplit pas des kilomètres de distance, il passe du plan de conscience qui le caractérise et qui est en formation sur sa planète à ce moment-là, au plan de conscience qui caractérise la civilisation qui habite  La preuve en est que pour parvenir à capter la véritable réalité de Jupiter, il ne devra pas s‘y rendre au moyen d’une fusée, il lui faudra se déplacer dans cette substance universelle qu’est la conscience avec tous ses niveaux de conscience.

Alors, celui qui veut concevoir la réalité d’un extraterrestre, doit moins penser à une entité qui provient d’une autre planète, même si cela est vrai d’un certain point de vue, qu’à une entité provenant d’un autre temps, d’une autre gamme vibratoire, voire d’un autre plan de conscience.  Il s’agit du temps que chacun connaîtra lorsque son champ de conscience deviendra l’égal de la sienne.   Parce que dès que la vibration du champ de conscience d’une créature, il découvre du coup toute la civilisation, toutes les lois, toutes les capacités créatrices qui relèvent de ce champ de conscience.  Pour passer d’un espace à un autre, donc d’un temps à un autre, il faut changer de dimension, mais sans changer de place.

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