LA PHILOSOPHIE, UN EXERCICE DE RAISON… PLUS QUE D’INTUITION!

«Quand le sage désigne la lune, l’idiot regarde le doigt.»

Le mot «philosophie» se compose des racines «amour» (philos) et «sagesse» ou «savoir» (sophía), pour signifier «amour de la sagesse» ou «amour du savoir», «amour de la connaissance». Cette démarche intellectuelle exprime la tension vers un savoir ou une sagesse que l’on ne possède pas, ce qui la fait relever d’un désir permanent de mener la quête d’un plus grand savoir de certitude.  C’esPhilosophie-penseurt le nom qu’on donne autant au domaine d’activité de la pensée qui s’assigne pour fin une réflexion sur les êtres, les causes et les valeurs envisagées au plan le plus général;  à l’ensemble des recherches et réflexions menées dans ce domaine;  de même qu’aux discours historiquement issus de cette activité.  Son action se définit en elle-même par la fonction de production de sens de manière à orienter l’agir humain, particulièrement par rapport à son rôle ici-bas et à son destin ultime.

Le mot «philosophie» se compose des racines «amour» (philos) et «sagesse» ou «savoir» (sophía), pour signifier   «amour de la sagesse» ou «amour du savoir», «amour de la connaissance». Cette démarche intellectuelle exprime la tension vers un savoir ou une sagesse que l’on ne possède pas, ce qui la fait relever d’un désir permanent de mener la quête d’un plus grand savoir de certitude.  C’est le nom qu’on donne autant au domaine d’activité de la pensée qui s’assigne pour fin une réflexion sur les êtres, les causes et les valeurs envisagées au niveau le plus général;  à l’ensemble des recherches et réflexions menées dans ce domaine;  de même qu’aux discours historiquement issus de cette activité. Son action se définit en soi par la fonction de production de sens de manière à orienter l’agir humain, particulièrement par rapport à son rôle ici-bas et à son destin ultime.

À l’origine, la philosophie référait à une réflexion scientifique sur la Nature et sur les causes qui font qu’existent l’Univers, l’homme, la société.  Avec le temps, ce domaine d’activité de la pensée s’assigna pour  fin une réflexion sur la réalité absolue, les êtres, les causes, les valeurs humaines et leurs fondements, les problèmes de l’existence, envisagés au niveau le plus général.  Cette étude rationnelle de la pensée humaine est menée au double point de vue de la connaissance et de l’action, pour découvrir la sagesse, soit le discernement, la prudence dans les affaires humaines et le Savoir, la parfaite connaissance de tout ce que l’être humain peut savoir et réaliser.  Elle étudie les relations qui existent entre Dieu, l’être humain et l’Univers, d’où elle recouvre toutes es sciences pour leur assigner leur véritable fin, l’évolution de la conscience humaine en accord avec les lois de la Nature et les principes cosmiques, dans une conscience de l’unité de tout.  Ainsi, elle se présente comme la science première, à la recherche de la vérité, où la pensée, entièrement libre, s’exprime sans contrainte pour découvrir la finalité de l’être humain.

En spiritualité, on considère la philosophie comme l’amour de la Sagesse qui résulte de la Vérité et de son application amoureuse dans tous les domaines.  Elle doit amener à contempler Dieu et à soustraire l’âme à l’emprise des sens, sans pour autant déraciner du milieu.  Elle doit viser à connaître le but ultime de l’existence pour apprendre à agir dans le monde en accord avec l’Absolu, soit conformément aux lois naturelles et aux principes cosmiques.

Malheureusement, elle se contente généralement de ruminer une foule de problèmes, uniquement pour le plaisir de spéculer, donc pour satisfaire le mental, sans jamais aboutir à  une conclusion réelle.  Chaque philosophie donne sa vision propre du monde oubliant d’ouvrir à l’intuition de la Conscience une.  Or la spéculation matérielle lie à la matière et rend sceptique.  Chacun se forme une philosophie unique de la vie.  Mais cette philosophie agit contre soi si elle consiste en  un système rigide de croyances et d’hypothèses personnelles, car elle rend stérile.

Toute philosophie personnelle ne comprend jamais que l’interprétation de ses expériences propres au cours de sa vie jusqu’à ce jour.  Et tant mieux si elle ne comprend pas trop de croyances et d’hypothèses empruntées aux autres, sans vérification.  En effet, la formation qui amenait, dans les dissertations, à appuyer ses dires sur les grands auteurs du passé ou contemporains représentait une méthode aliénante, une méthode qui dépersonnalisait et faisait perdre l’estime de soi.   Dans un cas comme dans l’autre, la philosophie personnelle n’en est pas moins réductrice puisqu’elle n’inclut pas la somme des expériences cosmiques.  Autrement dit, elle s’écarte toujours largement de la Vérité ontologique.

Celui qui veut évoluer ou grandir ne gagne pas grand-chose à s’enfermer ses spéculation et ses argumentations personnelles.  Au contraire, il faut enlever ses œillères et sortir des ornières communes.  Le pire qui puisse arriver, en philosophie, c’est de se fier à ses connaissances livresques et aux élucubrations de son mental pour en appuyer les fondemDiner_philosophesents, sans songer à méditer sur la Vérité en posant les questions importantes à sa Conscience divine qui sait tout.  Mais c’est à peu près toujours ce qui est arrivé dans le passé.  Cela est excusable de la part d’un homme ordinaire, un simple intellectuel, mais pas d’un esprit qui se dit éclairé et qui veut éclairer.  Car la vraie philosophie doit amener à être présent à sa conscience et à son corps, dans le moment présent, pour accéder à l’éternelle jeunesse.

                Au dire des Maîtres, quand la Connaissance spirituelle aura été installée dans le cœur initiatique de l’être humain, une nouvelle Lumière apparaîtra qui engendrera une Culture nouvelle.  Alors, les philosophes cesseront d’élaborer artificiellement des théories purement intellectuelles, éloignées de la vérité, et ils accepteront la seule et unique Philosophie qui existe depuis la Création du Monde, celle que les Grands Maîtres, qui la connaissent, ont enseignée à travers les siècles et les millénaires par le biais de la succession disciplique.  Car au cours de l’histoire de l’Humanité, aucun Maître n’a inventé de nouvelle doctrine, il n’a jamais que révélé la Philosophie qui existait depuis la Nuit des Temps, en l’adaptant à son époque, éclairant le point de vue des Anciens Mystiques d’une vision neuve.

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