LA LUMIÈRE, C’EST TOUT SIMPLEMENT L’ÉPIPHANIE DIVINE…

 

Au sens très ordinaire, la lumière désigne ce par quoi les choses deviennent visibles ou sont éclairées.  Elle peut prendre le sens de jour ou d’illumination.  Elle représente une radiation électromagnétique qui émane de la Source divine, l’Essence de la Vie, qui contient toutes les qualités, vertus, aspects et attributs du Créateur et qui fournit toutes les informations sur le Cosmos et le Cosmique.  En spiritualité, on dit qu’il s’agit de la Pure Essence de Vie en provenance de la Source unique de toute Perfection, qui constitue une onde vibratoire de la cinquième dimensionlumiere, qui agit dans le temps et hors du temps, reliant la Matière aux dimensions supérieures.  Mais, au niveau individuel, elle représente l’Étincelle qui fait partie du Tout et qui ramène tout au point de départ, maintenant un équilibre parfait entre la Présence de l’Être suprême en soi et le moi personnel ou extérieur.  Il s’agit de la Puissance par laquelle le moi extérieur maintient sa liaison avec sa Source divine, l’Être suprême individualisé, et qui peut détruire ou dissoudre toutes les ténèbres.

Peu importe son degré, la Lumière exprime le degré d’intensité de la Présence de Dieu en un endroit ou dans une conscience et elle agit comme une source de transformation de la vie.  Cette Source d’illumination, qui engendre toute vie et toute création dans l’Univers, permet à chacun de reconnaître qu’il est un être spirituel vivant sur Terre dans un corps physique.  Elle libère de l’obscurité, source de la peur et de l’angoisse.  L’énergie qui impressionne l’œil et permet de voir les objets visibles (et pour certains les formes subtiles) émane du soleil et des étoiles.  Elle symbolise le Principe de Vie qui réalise et la Vérité spirituelle qui éclaire.  Voilà l’intermédiaire par lequel la Vie peut exister.  Elle constitue l’énergie d’information et la force fécondante céleste qui donne la connaissance transfigurante qui libère.  Elle illustre les divers royaumes de la Conscience cosmique.  Elle est essentiellement information, amour et créativité.  Symbole du Feu sacré, elle réchauffe, éclaire, vivifie et initie.  Il faut toujours la mettre en relation avec l’obscurité pour symboliser les valeurs compatibles et complémentaires alternantes du Principe d’Évolution.  Sans les ténèbres qui la mettent en valeur ou en relief, une conscience ne réaliserait pas son existence.  Il est de l’ordre de la lumière de se donner aux ténèbres, pour les dissiper, comme il est de l’ordre des ténèbres de l’accueillir pour devenir plus subtiles.  La lumière amène une conscience à se détacher des lois archaïques et des cadres désuets.  Elle constitue l’éveil du désir qui s’accomplit pleinement dans l’amour, ce qui se réalise après qu’un être a complété sa purification par le feu subtil.  La lumière dispense l’amour, car elle se dégage du feu de même que le désir d’aimer émane de la Volonté même de Dieu.  Elle dispense la Vie, le salut, le bonheur que Dieu accorde de toute éternité.  Elle illustre la clarté et la limpidité mêmes de Dieu qui pénètre et dissipe les ténèbres.  Alors, si sa conduite est inspirée par l’amour, on obtient le signe qu’on marche dans la lumière et qu’on n’a plus rien à craindre.  Un être s’épanouit en s’élevant dans la lumière, la force qui donne et enlève la vie.  Alors, la lumière désigne la Vie véritable par laquelle tout existe.

La lumière représente l’une des forces les plus puissantes de l’Univers.  Elle agit comme une présence vivant localement et partout simultanément.  Ainsi, nul ne peut manquer de lumière, sauf celui qui la rejette ou se terre à l’ombre.  Pour chacun, elle répond à la pensée qu’il s’en forme.  Cette puissante forme de transformation s’accroît de jour en jour.  Présentement, sur la Terre, sa quantité atteint une masse critique.  Ainsi, tout ce qui est évolutif et constructif, rempli d’amour, exerce plus d’influence que tout ce qui est fait autrement.  Autrefois plus diffuse, il fallait beaucoup d’engagement et de concentration pour créer une réalité bénéfique.  Mais aujourd’hui, un seul petit mouvement dans la lumière entraîne plus vite et plus haut que jamais.  Il importe plus qu’autrefois que chacun se relie à la lumière, chacun à sa manière, car c’est de cette façon qu’il s’unit au Principe cosmique de la Vie qui sait comment ajuster le tonus de sa lumière à travers chacun.  Pour se relier à elle, il suffit de penser à elle sans en réduire les possibilités.  Le seul fait de penser à elle l’attire à soi.  Et il faut commencer par l’attirer avant de penser à la rayonner vers l’extérieur.  Plus on pense à elle plus on se forme un champ magnétique puissant, inaltérable et invincible.  Ainsi, on peut se servir d’elle pour mieux se relier à son Centre divin, pour transmuter ses propres énergies et s’illuminer, et pour illuminer ensuite les autres.  Il suffit d’émettre des pensées plus constructives et d’ouvrir toujours davantage son cœur pour bénéficier de sa puissance et engendrer le bien tout autour de soi.  Nul ne peut répandre la lumière s’il n’en a trouvé la source en lui-même.  Cette lumière jaillissante et inépuisable prémunit contre toute fatigue et tout vieillissement.  Si on se fatigue et se vide, c’est qu’on manque d’amour, qui attire la lumière, et qu’on se faisait croire qu’on brillait.  On devient inépuisable quand on fait ce qu’on aime, quand on aime ce qu’on fait et qu’on agit dans la lumière.  Lorsque la lumière pénètre dans son corps, elle active les filaments de lumière encodés dans les cellules et aide à renforcer les faisceaux d’ADN, ce qui entraîne un changement de fréquence. Or, la fréquence constitue son identité propre.  A un certain niveau de conscience, on peut modeler la lumière comme le potier modèle l’argile ou la sculpter comme le sculpteur taille le bois ou la pierre.

La lumière, qui donne la vie, se densifie ou se fluidifie au degré requis selon la dextérité des mains qui la touchent et la limpidité du cœur qui la reçoit.  Chaque forme de vie doit passer par la maîtrise de la lumière pour atteindre sa perfection.  On peut recourir à la lumière pour transférer ou téléporter la matière d’un point à un autre ou d’une dimension à une autre.  Il s’agit de savoir comment la lancer sur ses ondes.  Dans sa nature propre, elle reste infiniment modelable, toujours apte à transporter une grande quantité d’informations et de formes denses, comme la fibre optique commence à en sonner l’évidence.  Elle peut servir de support pour émettre ou recevoir diverses réalités.  C’est par un  travail minutieux avec la lumière que l’homme s’illumine, affirmation qu’on pourra qualifier de cliché ou de banalité.  Pourtant, c’est un fait encore mal compris que les œuvres d’amour, expression de la lumière au centre du cœur, génèrent un processus lumineux qui transfère progressivement l’être sur un autre plan.  C’est dans la méditation active, menée dans le détachement que l’homme active le mieux les canaux physiques et éthériques de son cerveau, particulièrement dans la région de ses plexus subtils.  Cette activité y provoque, concrètement et subtilement, un phénomène de phosphorisation des cellules qui constitue la première phase de son illumination intérieure. Le pire obstacle à l’expansion de la lumière, c’est ce qui cherche à l’imiter, car cela l’empêche de se faire connaître par l’intuition, d’où on ne peut pas l’accueillir comme une force agissante en soi, ce dont il n’est nullement nécessaire de connaître ni le processus ni les effets pour les rendre possibles.  Seul le cœur sait y voir clair.  Voilà pourquoi c’est d’abord dans le cœur que la lumière s’accumule et se concentre.  Lui, il ne la ressent pas comme une merveille, mais comme une nourriture naturelle, comme l’expression spontanée de l’Être-Un.  Plus un être laisse briller sa lumière, le cœur ouvert, plus il dissout d’obscurité en lui et autour de lui, parce que la lumière vibre à un niveau beaucoup plus élevé que l’obscurité, aussi parce qu’elle transmute toute vibration inférieure qui l’entoure, restant inaltérable.  Dans une vision, selon son intensité et sa pureté, la lumière témoigne de la clarté de son esprit et de la validité de son expérience spirituelle.  Curieusement, la lumière se déploie facilement dans la lumière, mais elle peut s’y perdre.  Elle préfère pénétrer les ténèbres, non pour chercher son ombre, en entretenant la dualité, mais pour percer les nuages afin de faire naître en elle-même et autour d’elle-même la Lumière sans ombre.  Il y en a qui vivent leur existence par un cheminement achevé dès sa première formulation, mais ils y apprennent très peu.

L’Esprit s’exprime successivement par le son, la couleur, la lumière, la chaleur, le gaz, le liquide et le solide.  La Lumière constitue donc la troisième étape de la manifestation de l’Esprit, l’intermédiaire qui donne la Vie.  André Cotty précise: «La lumière, c’est l’acte créateur de l’Architecte divin.  Elle établit des limites entre l’être et le non-être, entre le manifesté et le non-manifesté, entre l’Esprit et la matière.  La lumière — c’est le premier moment du réveil dans la vie de la Nature, c’est-à-dire le passage de l’état illimité de la Nature à l’état limité, de la supraconscience à la subconscience.»  La lumière constitue une suite de vibrations qui mélangent sept couleurs primaires: violet, indigo, azur, vert, jaune, orangé et rouge.  Aucune manifestation organique ne peut se produire sans l’action de la lumière.  Même que le degré de développement de tous les êtres dépend de la qualité et de la quantité de lumière qui les anime à un moment précis.  Tous les hommes se distinguent par leur degré de réceptivité à la lumière et par la manière dont ils s’en servent.  Le caractère et la manifestation de l’homme dépendent de la qualité et de la quantité de la lumière qu’il absorbe.  Abd-Ru-Shin pouvait donc affirmer: «Tout homme ne peut supporter d’être exposé à la Lumière de la Vérité qui révèle directement et sans pitié les défauts et les taches du vêtement».  La lumière éclaire ceux qui savent s’en servir, mais elle foudroie ceux qui en abusent ou s’en servent improprement.  Un principe veut que de la lumière ajoutée à de la lumière produise de l’obscur.  C’est par ce phénomène que les énergies deviennent de plus en plus latentes, de plus en plus denses.  Le translucide laisse filtrer la lumière, mais l’obscur l’emmagasine pour exploser sous l’effet de la chaleur.  Ainsi, celui qui évolue de bon gré se raréfie ou se spiritualise de plus en plus, en douceur.  Mais l’être qui résiste devra s’initier par la contrainte et la nécessité, dans la douleur et la souffrance.  Il explosera un jour soudainement en lumière.  Lanza del Vasto expliquait à ce propos: «L’Ombre est tirée de la Lumière et la Lumière de l’Ombre, et toutes les couleurs sont des poussées de l’une dans l’autre.  Ainsi la Vie et la Mort avec tout leur arc-en-ciel de peines et de joies, naissent l’une de l’autre.»  Sri Aurobindo Ghose exprimait ainsi la conséquence du jeu de l’ombre et de la Lumière: «Quand vous représentez la possibilité d’une victoire, vous avez en vous la chose opposée à cette victoire, qui est votre tourment perpétuel.  Quand vous voyez une ombre très noire quelque part, quelque chose qui est vraiment pénible, vous pouvez être sûr que vous avez en vous la possibilité de la lumière correspondante.» 

En fait, il est probable que l’obscurité absolue ne puisse exister.  L’obscurité, c’est une notion de l’intellect pour identifier la lumière qui échappe à la vision objective parce qu’elle est au-dessus ou au-dessous de son registre de perception.  I1 existe une lumière noire, brillante, dont les Maîtres savent tirer parti pour susciter le calme chez leurs étudiants.  Les maîtres noirs, eux, se servent de la lumière noire sombre et terne, non de celle dont nous venons de parler.  L’attribut fondamental qui définit la conscience est celui des opposés.  L’ombre et la lumière existent en vertu d’un contraste simultané, résultant des extrêmes.  L’homme vit dans un océan de polarités qui s’expliquent par deux pôles primaires: le Père (positif) et la Mère (négatif).  L’erreur commune, qu’il ne faut pas perpétuer, c’est d’accorder à l’un ou l’autre pôle une valeur absolue, à partir des incompréhensions de sa conscience.  Les deux pôles n’existent qu’en fonction, l’un de l’autre, devant forcément se donner, l’un à l’autre.  La lumière naît de leur rencontre, de leur alliance parfaite.  En réalité, il n’y a ni ombre ni lumière, ni bien ni mal, il n’y a que l’être.  Le bien et le mal résultent d’un état d’être qui ne convient pas à un sujet, mais qui peut convenir à un autre.  L’homme devrait donc cesser d’apposer des qualificatifs éthiques à ses expériences, mais faire des choix qui le font évoluer.  Matière et antimatière, ténèbres et lumière, être et néant, présence et absence, acquisition ou perte, semblent inconciliables aux yeux de l’homme.  Ils restent pourtant compatibles et complémentaires, non opposés, formant l’unité active de la vie.  La lumière est, pour sa part, la substance la plus subtile, la plus simple et la plus homogène que l’homme puisse connaître.  André Cotty disait encore: «Tous les hommes d’aujourd’hui, toutes les sociétés et tous les peuples souffrent du manque de lumière.  Elle se trouve en abondance dans le monde extérieur, mais elle ne reste pas au-dedans de nous.  Il y en a peu en nous; elle n’a pas les conditions qu’il faut pour se manifester au-dedans de nous.  Et c’est comme conséquence de cette situation que croissent tous les sentiments négatifs qui entravent le développement de l’humanité et rongent son organisme, limitent son intellect et pervertissent le cœur.»  La Lumière est source de vie.  Plus on accepte de Lumière, plus on accepte de vie.

C’est seulement lorsqu’il sera devenu aveugle à la lumière physique et charnelle que l’homme pourra percevoir une autre lumière, intime et interne, par son œil simple.  Pour l’instant, l’homme a des yeux pour voir, mais il ne voit pas.  La Lumière se révèle par la foi.  Mais la foi, sans les œuvres, ne sert à rien.  C’est par l’expérience de foi que l’homme accèdera à la Lumière.  La Lumière, c’est l’âme du Cosmos, jaillissant du Verbe suprême, du Son primordial.  Elle révèle la Forme-Pensée unique.  Elle incarne la Vérité et révèle la Réalité.  La Nature a mis la Lumière au service de la Volonté.  Elle éclaire ceux qui apprennent à s’en servir, mais foudroie les imposteurs et les téméraires.  La Lumière est une vibration, un faisceau électromagnétique.  Elle transporte l’énergie.  Elle possède une masse propre influencée par la force de la gravité.  Plus sa fréquence est dense, plus la gravité matérielle l’affecte.  La Lumière blanche de cristal représente la somme totale de toutes les couleurs ou de tous les rayons lumineux.  Le Prisme cosmique la décompose pour former l’Écharpe d’Iris, l’Alliance éternelle entre le Ciel et la Terre.  La première manifestation de la Lumière se révèle par la chaleur.  Alors que la lumière pure est captée par la vue, la chaleur est captée par les sens, sur une gamme plus basse.  Les vibrations de la chaleur, plus faibles ou lentes que celles de la lumière, rencontrent une plus forte résistance.  La chaleur dilate les choses, éloignant les particules de matière les unes des autres.  Les vibrations de la lumière, plus puissantes ou fortes, surmontent plus facilement les obstacles: elles se répandent directement dans leur milieu.  La chaleur résulte, physiquement, de l’accélération du mouvement des atomes dans les molécules.  Il y a de la chaleur en tout, même si elle reste imperceptible aux sens.  À ce propos, on s’étonnera peut-être d’apprendre que le soleil est un astre froid aux rayons obscurs.  La lumière et la chaleur ne peuvent donc provenir que du choc des vibrations froides contres les molécules gazeuses de notre atmosphère.  C’est-à-dire que le soleil ne réchauffe pas la terre par son rayonnement calorifique, mais par l’émission de rayons ultra-violets qui agissesymbole-Lumierent sur la couche atmosphérique.  Ces mêmes rayons forcent encore la chaleur interne de la terre à monter vers la surface.  Si le soleil était un astre igné au sens que le comprend l’intellect, comment pourrait-il être la résidence des Maîtres de notre système?

Concluons par cette belle remarque: Dans une cave ou dans sa gangue, un diamant est un caillou; sous les rayons du soleil, il devient un enchantement.  Tous les hommes sont des diamants pour qui les aime.  Mais remarquons qu’un diamant réfracte la lumière blanche par des couleurs différentes, agissant comme un prisme, par ses facettes.  Une même lumière prend alors des aspects différents selon le point où se place un observateur.  Cette notion éviterait bien des discussions, si on savait la comprendre.  En effet, la Vérité se réfracte de la même manière à travers le Diamant cosmique, expliquant les divers points de vue des hommes.  Nul ne devrait tenir mordicus à la vérité, forcément transitoire, qu’il capte selon le point d’observation où il se trouve et rejeter celle d’un autre de façon radicale, la concevant comme contraire à la sienne, donc comme fausse.  Il devrait plutôt aller se placer au même point d’observation que l’autre, d’où il comprendrait qu’il émettait aussi une vérité, mais partielle, comme lui.  C’est au cœur du diamant que tous les rayons s’unifient.  C’est au cœur de l’Être-Un que tous les points de vue se réunissent aussi.  La Vérité complète n’existe que dans l’Esprit!

Note: L’illustration de droite désigne le nouveau symbole de la Lumière divine.

 

Les expressions spirituelles reliées à la Lumière

La Lumière identifie un arcane du Tarot, généralement appelée le Soleil.

Dans l’Occultisme et l’Hermétisme, la Lumière astrale désigne l’Éther subtil, la Force invisible qui imprègne tout l’Univers et qui unit la Matière et l’Esprit.  La Pure Lumière blanche de cristal évoque l’Énergie même de Dieu qui contient toutes les couleurs de l’arc-en-ciel.  Elle identifie le Rayonnement divin de l’Esprit de Vie ou de l’Essence de Dieu  et elle fonde l’Échelle évolutive du Cosmos.  Elle identifie l’Illumination qui provient du Soleil spirituel central, dans le Centre divin.

La Lumière blanche évoque le spectre intégral, le non différencié.  La Lumière blanche de cristal est la somme totale de toutes les couleurs ou de tous les rayons lumineux.  Le Prisme cosmique la décompose pour former l’Écharpe d’Iris, l’Alliance éternelle entre le Ciel et la Terre.

La Lumière céleste révèle l’Énergie d’information qui accompagne l’éveil spirituel et qui est perçue par la vision subtile.  Son intensité révèle le niveau de conscience atteint ou la dignité d’une entité qu’on peut apercevoir.  Toute lumière qui accompagne un phénomène mystique ou spirituel.

La Lumière cendrée évoque la lumière blafarde de la Lune.

La Lumière christique désigne l’Énergie de l’Âme universelle qui demeure, pour chacun, son potentiel de divinisation et l’unit à tous les êtres.  C’est la Médiatrice universelle entre les êtres en voie de réaliser l’unité consciente de toutes les créatures.  Elle les amène à chercher à tâtons la véritable identité de leur âme pour devenir la plénitude de leur divinité.  Elle intervient en faveur de l’âme, agissant entre la personnalité (le moi inférieur ou l’ego) et le Moi supérieur (l’Individualité spirituelle), pour l’aider à atteindre le but de son incarnation, l’Illumination.  Elle l’élève dans la vie abondante, la paix, la liberté, l’ordre, l’harmonie, l’amour.  Elle révèle la Présence de Dieu vibrant sur des plans de lumière et de sons dont les fréquences se perçoivent juste au-delà du plan matériel.  Dans cette dimension supérieure, qui transcende le temps et l’espace, l’Humanité trouve un point de contact avec l’Infini.  Ce point de contact est le Moi divin individualisé, le Je-Suis.  Elle révèle la loi qui gouverne tous les cycles de la Manifestation.  C’est la Sphère d’identité enflammée de laquelle est née chaque âme individuelle qui se manifeste dans la dimension spatio-temporelle pour accroître la conscience que Dieu a de lui-même pour la vérifier dans les faits de l’expérience concrète.  Cette Flamme ardente qui ne se consume pas et n’est pas consumé affine et purifie chaque Enfant de Dieu qui désire être libéré de ses incrustations de la mortalité.  Elle s’exprime d’abord dans le cœur, par le biais de l’Amour pur.

La lumière dans la tête représente l’effet conjugué des forces de l’âme (positives), qui agissent par la glande pinéale, et des forces de la personnalité (négatives), qui agissent par la glande pituitaire.  La lumière dans le cœur évoque la Sagesse réalisée dans l’Amour.

La Lumière d’Arthur marque le solstice d’hiver.

La Lumière de gloire renvoie au Principe qui rend l’esprit capable de voir Dieu face à face, de le voir tel qu’il est en lui-même.  En fait, il s’agit du Principe de perfectionnement qui rehausse la puissance de l’esprit pour le rendre capable de regarder Dieu.  Déjà, quand un être voit Dieu, c’est Dieu qui voit Dieu.  Ce principe rend subtil, incorruptible, invincible.

La lumière de la compréhension exprime un retrait de la sphère de l’activité humaine pour se frayer un chemin intérieur vers la conscience intérieure.  On en fait un synonyme de la «lumière de l’expérience».

La Lumière de la Transfiguration réfère à l’Énergie christique.

La lumière de l’expérience constitue la descente en incarnation pour approfondir l’expression sur le mode physique.  L’expérience complète n’est possible qu’en agissant sur un support relativement ferme et stable, ce que fournit la matière.

L’expression «Lumière de Lumière» illustre le Verbe divin, le Fils de Dieu, l’Âme universelle, le Christ.

La Lumière de Vie identifie la Lumière du Visage de l’Absolu, la Lumière primordiale non différenciée et non transformée.  C’est la Flèche divine qui détermine le Point d’équilibre entre l’Ombre et la Lumière et la Lumière telle que l’être humain en fait l’expérience dans le Monde la matière dense.  C’est l’Énergie qui fait être, la Lumière  atomique, le Rayonnement du Sans Nom, la Lumière du Monde non défini évoluant dans tout son potentiel, une Lumière sans état d’âme, toute ordonnée, pure, sans scission.  On la puise du Cœur de l’Un en s’établissant à l’intérieur de lui.  Identifiée à l’Entité solaire, qui prote les Codes de la Manifestation, on lui attribue la couleur dorée.  En fait, elle contient la Lumière blanche et la Lumière noire parfaitement fusionnées.

La Lumière d’or exprime d’abord le Grand Principe cosmique de la Vie.  C’est ensuite le corps astral, le véhicule de la flamme de couleur, comme il est dit en hermétisme.  Le Chemin de communication à double sens.  La Lumière du Monde représente la Lumière blanc nacré.  Est Lumière du Monde celui qui répand la Lumière christique, la Lumière qu’on ne peut cacher, par le rayonnement de son champ magnétique.  Pas besoin de faire le prosélyte zélé pour y arriver.  Il suffit d’être divinement amoureux et de laisser sa lumière sortir de son boisseau.  La Lumière du Monde, c’est l’influence bénéfique que l’être éclairé exerce lorsqu’il témoigne par sa foi, son action et son amour.  Cette expression désigne d’abord le Christ lui-même.

La Lumière haute ou élevée identifie celui qui fait profiter les autres de son Savoir par son exemple d’abord.  La lumière inférieure évoque la lumière cachée en chacun, sur le plan physique, mais qui devra, tôt ou tard, s’unir à la Lumière supérieure.

lumiere-initiatiqueLa Lumière initiatique est reliée à la Force vitale ou le Feu sacré qu’il faut savoir faire agir dans les centres énergétiques de l’Arbre de Vie pour les activer et les illuminer.  On la désigne par le symbole ci-contre : un triangle inversé et pointé au centre.

Dans la Cabale, la Lumière interne dévoile Kether, la Couronne ou le Diadème.  La Lumière lunaire précise une énergie réfléchie, la connaissance discursive et rationnelle.  Voir à Lune.

La Lumière maxime témoigne de la Lumière suprême du Christ.

La lumière métatronique, une expression inventée par le médium scientifique William Buehler, désigne la Spirale de lumière présentant le spectre complet de l’Énergie du Créateur, composée de particules adamantines, et qui représente le Cœur de la Voie spirituelle menant au cycle évolutif le plus avancé, celui de l’Adam-Ève Kadmon, où règne le Soi divin et qui mène au Grand Soleil central.  Elle contient les composantes mathématiques et géométriques, les clés et les codes de Lumière permettant de créer des mondes éternels et infinis.  Elle ne peur être requalifiée, mais elle se perçoit à partir du milieu de la quatrième dimension.

En Alchimie, la lumière minérale désigne l’or.

La lumière noire renvoie à la lumière dans la Forme (la Matière), la lumière saine, mais diffuse, vague et chaotique de la substance elle-même.  Les maîtres noirs se servent, eux, de la lumière sombre et terne.  Il s’agit de la Lumière de l’Ombre, du Substrat entre les Mondes, qui sert de support à la Lumière blanche pour accéder à la Lumière indifférenciée de la Vie.  Elle offre l’éclairage différent de la Vie qui permet de la connaître dans tous ses registres et ses niveaux.  Nul ne doit la craindre, mais la maîtriser dans la joie de la découverte de l’Équilibre et de l’Harmonie.  À chaque étape évolutive, ce qui compte, c’est de reconnaître la Vie, l’Intelligence de la Lumière noire et de la Lumière blanche, en acceptant que ces deux aspectsconstituent le miroir de la Lumière indifférenciée telle qu’elle se présente dans son étape actuelle d’évolution.  Elle identifie la Lumière qui s’éloigne d’un corps ou d’un sujet.

Comme expression empruntée au Coran, voir à Ombre de Dieu.  Dans la Cabale, la Lumière occulte désigne Kether, la Couronne ou le Diadème.

La lumière oritronique, une invention du médium scientifique William Buehler, désigne la Spirale de lumière présentant un spectre incomplet, qui prolonge la Spirale de Lumière métatronique, et qui a servi à orienter le système d’énergie dans les dimensions inférieures de la Conscience cosmique, nourrissant les royaumes atomiques et cellulaires jusqu’à l’extrême limite de l’archétype humaine t spirituel, habité ou régi par une âme.  En fait, il s’agit de la Substance de la Forme de Vie primale mise à la disposition d’un co-créateur sur le plan physique, donc au service de l’Humanité.

Dans la Cabale et la Bible, la Lumière procédant de la Lumière désigne le Verbe de Dieu, le Christ.

La Lumière pure constitue une expression référant à l’Intelligence originelle non divisée que chacun appelle, au fond de son cœur, même l’athée ou le sceptique, car elle lui révèle sa vraie nature.

La Lumière solaire exprime la Puissance céleste évoquant la crainte et l’espoir.  Source de Vie qui donne confiance en la pérennité de la Vie.

La Lumière sombre réfère à la lumière latente de l’atome ou la lumière cachée du corps physique.

La Lumière spirituelle représente l’Énergie de Dieu, l’Essence divine conçue comme le potentiel du Christ par l’Esprit divin.  On l’appelle souvent le Feu sacré ou la Force vitale.  Elle émane du Grand Soleil cosmique central, issue de la Présence du Je-Suis éternel, dans la Source de toute vie.

La Lumière supérieure correspond à la Lumière de l’âme qui émane de la Monade ou de l’Esprit divin.

La lumière trompeuse trahit les séductions du plan astral qui engendre l’appel des désirs immodérés.

La Lumière voilée exprime que la Voie de l’Illumination doit rester intérieure, par prudence, pour éviter d’aveugler ou d’éblouir celui à qui elle n’est pas destinée (l’imposteur ou l’ignorant).

***

La Claire Lumière rappelle le rayonnement du Bouddha.

Faire la lumière implique la dissipation de l’ignorance pour devenir maître de soi, donc Maître.

Le langage de la Lumière désigne les instruments employés sur cette planète par les Avatars et les Maîtres qui ne proviennent pas de cette dimension terrestre, mais constituent des formes symboliques portant une vie propre.  Ces outils leur facilitent la tâche pour nourrir l’implant, cette forme géométrique insérée dans certains êtres, qui déclenchent en eux certaines informations.  Par eux, ces grands êtres peuvent faire parvenir directement dans leur être une information ou une énergie qui favorise leur développement.  Cette méthode leur permet d’enseigner sans avoir recours à des livres et au mental.  Chaque Maître de la Hiérarchie cosmique possède son propre sceau représentant une partie du Langage de la Lumière.  Il existe cent quarante-quatre mille sceaux qui seront éventuellement implantés à l’intérieur de la conscience des êtres humains, en commençant par l’implantation de douze formes que le corps est apte à recevoir. lumiere-spirituelle

La Pure Lumière blanche identifie la Lumière blanche de cristal, la Vie de Dieu, l’Essence divine elle-même dans son aspect indifférencié.

Au Vietnam, l’Ouverture à la Lumière décrit un rite par lequel on taille deux gros yeux à la proue d’une jonque neuve.

Recevoir la Lumière atteste qu’on est admis à l’Initiation.

Dans une Loge maçonnique, les Sept Lumières désignent les Sept premiers dignitaires.

Vivre sa Lumière révèle qu’on a le courage de rayonner ses connaissances, sans prêcher;  de découvrir en toute simplicité le but de son existence;  d’ensemencer à nouveau la Terre de vie.  «Sa lumière représente ce qu’on sait pour certain», donc le degré de Savoir sacré, source de certitude, qu’on possède ou la Lumière que l’on porte, puisque la Lumière est information, vie et amour.

© 2015, Bertrand Duhaime (Dourganandâ).  Tous droits réservés. Toute reproduction strictement interdite pour tous les pays du monde.  Publié sur : www.larchedegloire.com.  Merci de nous visiter sur : https://www.facebook.com/bertrand.duhaime.

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