LA LETTRE ANONYME REPRÉSENTE LE PIRE MOYEN DE DÉNONCIATION ET ELLE RÉVÈLE LE DEGRÉ DE NOIRCEUR DE L’ÊTRE QUI L’EXPÉDIE…

Sur ce site dédié à la compréhension des lois naturelles et des principes cosmiques, il me plaît d’aborder le plus grand nombre de situations concrètes, afin d’en étayer la dynamique.  Ainsi, à partir d’un vécu personnel, cet article, qui est une reprise d’un incident d’un assez lointain passé, ne vise qu’à préciser le sens de la lettre anonyme, à exprimer le sens qu’on peut lui donner et à suggérer la meilleure attitude à prendre dans le cas de la réception d’un tel message.

Voilà donc que, en date du 9 juillet 2009, quelqu’un m’expédiait la brève lettre anonyme suivante pour  signaler sa désapprobation par rapport au récit de certaines péripéties de ma vie, étalées dans la page de présentation de l’«Animateur» du présent site, afin de me présenter aux lecteurs et de me situer dans mon expérience terrestre :

lettre-anonyme 

D’abord, c’est par souci d’intégrité, en donnant droit de parole autant à ceux qui approuvent le contenu de ce site qu’à ceux qui le désapprouvent, que cette missive est publiée.  En effet, une part des gens qui apprécients ma démarche ont jugé bon de le faire savoir par le bais de la section du «Livre d’or» et du «Contact».  Cela vaut bien qu’on donne un peu de place aux dissidents.  Mais on se doutera bien que, à titre de propriétaire du site, détenant le gros bout du bâton, il convient que je profite de l’occasion, sans me gêner, pour dire ce qu’il faut penser du procédé de la lettre anonyme, un procédé qu’on ne peut qualifier autrement qu’ignoble et méprisable.  Cependant, comme rien ne se produit au hasard, il me faudrait éviter de mettre un terme à l’exercice sans prendre l’attitude du bon métaphysicien et d’en tirer l’enseignement spirituel qui s’impose.

En fait, je dois être assez naïf, car je croyais que le monde avait assez évolué pour retenir ce qui l’intéressait des interventions d’autrui et d’en rejeter ce qui ne lui plaît pas, puis d’aller son chemin, sans faire un plat de quoi que ce soit.  Dans un pays libre, chacun n’a-t-il pas droit de raconter sa vie, surtout si le récit est authentique et relate des comportements de l’éducation qu’il vaudrait mieux dénoncer que de reprocher à leur auteur sa relation qui peut avoir un peu terni l’image de la famille.  En outre, comment peut-on reprocher à un être qui a vécu des expériences de jeunesse pénibles d’en parler, pour les exorciser dans le partage, ce qui revient à préconiser le maintien du secret de famille à la divulgation des crimes qui peuvent s’y être perpétrés.   Une être ne se libère jamais bien d’un événement douloureux qu’en le racontant à un être compétent et discret pour s’assurer d’avoir été bien écouté, entendu, compris et, au besoin, d’avoir obtenu réponse à ses questionnements

 Remarquez que, au fond, ce qui m’intrigue le plus, c’est que je ne vois pas un étranger, si déçu ou vexé qu’il soit ou se dise, prendre le temps d’écrire un message, se déplacer jusqu’au bureau de poste voisin et payer un timbre d’affranchissement pour faire connaître son opinion quand, de nos jours, il existe des moyens élANONYMOUS-LETTERimagesectroniques tellement plus simples pour communiquer.  Ce qui m’amène à suspecter des membres de ma famille d’être à l’origine de cette manœuvre vexatoire et diffamante ou d’avoir encouragé un scribe influençable à le faire.

D’autant plus que, au nombre restreint de visiteurs qui fréquentent mon site, il paraîtrait assez peu probable qu’un étranger de la région d’East-Angus ait inopinément abouti, par sa propre recherche, sur le genre de site que j’ai ouvert.  Les sites sportifs et artistiques peuvent attirer les foules, mais pas les sites de spiritualité.  À ce propos, un calculateur intégré à mon site m’informe quotidiennement de son degré de fréquentation.  Surtout, comme j’habite assez loin de la municipalité où j’ai grandi, comment aurait-il trouvé mon adresse postale personnelle pour m’écrire?

Alors, même si je me trompais, d’après les probabilités, il aurait fallu qu’il y soit dirigé par un membre de ma famille.  Justement, belle coïncidence, j’avais informé deux d’entre eux de l’existence de mon site environ une semaine avant la réception de ce message cocasse.  Et l’un de ces deux informés a dû en informer les deux autres.  Dans mes recherches, j’ai même appris qu’une certaine personne de ma propre famille avait tenté de coaliser les autres membres de ma famille pour me poursuivre en justice.  Mais il faut dire qu’une personne de la parenté, qui n’avait pas l’habitude de communiquer avec moi, s’est récemment mise à m’envoyer courrier électronique sur courrier électronique.  Sauf que, ne sentant pas leur teneur très valable ni sincère, j’ai négligé de leur répondre, ce qui a pu être perçu comme vexant.

Autre indice, si je me réfère au texte de l’expéditeur, à son insu, il porte une attention exagérée à mes frères et à mes sœurs, en les mentionnant en premier.  Dans mon texte, je parle beaucoup de mes parents et de ma relation avec eux, mais je fais rarement référence à mes frères et mes sœurs, si ce n’est pour éclairer un contexte.  Pour le reste, je ne nomme aucun d’eux et ce que j’en dis reste assez anodin, même quand mes propos à leur endroit peuvent se colorer de subjectivité.

Dans un autre ordre, je trouve étrange que l’auteur de la lettre anonyme aligne les affirmations qu’il ne me connaît pas, mais qu’il me suspecte d’avoir un problème… probablement psychologique.  Cette mention se démontre paradoxale à deux égards.  D’abord, comment peut-on se permettre de juger quelqu’un qu’on dit ne pas connaître?  À moins qu’on dise connaître quelqu’un par ce que les autres racontent, du fait qu’ils sont des membres de la famille, même si l’auteur n’en fréquente aucun depuis des décennies.  Ensuite, pourquoi mentionner ce fait qu’on ne me connaît pas?  Dans une lettre anonyme, la plupart du temps, une telle mention vise à brouiller les pistes dans l’esprit d’un lecteur candide, inattentif ou émotif.  Mais, comme ce n’est pas mon cas, cette tentative de diversion renforce ma thèse que ce message a bel et bien été écrit par un membre de ma propre famille ou d’une famille par alliance.  À vrai dire, il faut qu’il s’agisse de quelqu’un qui connaît très bien les faits que j’évoque pour me reprocher de les rapporter sans penser à contester la moindre part de leur contenu.

Quant à la référence au fait que le passé est le passé et qu’il faut l’enterrer, je suis d’accord jusqu’à un certain point.  Mais je ne vois pas comment j’aurais pu donner aux visiteurs de mon site, qui ne me connaissent ni d’Ève ni d’Adam, une recension convenable de la manière que j’ai opéré mon salut spirituel sans raconter la plus large partie de mon aventure humaine?  En référant à certains faits de mon passé, je n’ai jamais souhaité diffamlettre-anonyme-imageser qui que ce soit, j’ai simplement voulu brosser un tableau suffisamment complet de mon vécu pour valider la qualité de l’enseignement métaphysique que j’ai reçu, qui m’a aidé à émerger d’un passé parfois compliqué, et pour expliquer la raison de ma fierté d’être devenu qui je suis.  Et j’ai dû bien faire puisque certains lecteurs m’ont écrit pour me dire qu’ils avaient apprécié mon partage qui, ressemblant à leur vécu, les a aidés à se délivrer d’anciens monstres psychiques et à retrouver l’espoir de s’en tirer un jour.

L’important, n’est-ce pas que tout ce que je parle de ce que je connais et que ce que j’en raconte soit parfaitement vrai, parce que je n’ai rien diminué ni exagéré de l’essentiel de mon parcours de vie?  C’est la raison pour laquelle je sais que mes parents ne se sont sûrement pas retournés dans leur tombe parce que, depuis le temps, ils ne s’y trouvent plus.  Comme je ne suis pas fétichiste, je sains qu’on ne peut trouver là que leurs restes avec lesquels ils n’ont sûrement plus d’attaches.  Toutefois, je sais que, là où ils se trouvent maintenant, ils n’ont aucun intérêt à nier ou à fuir la moindre vérité de leur dernière expérience en incarnation et de la manière, souvent contestable, dont ils m’ont traité.  Même dans le cas d’une résolution karmique, il peut longtemps subsister les séquelles de la détresse d’expériences passées.

C’est souvent par ce genre d’appel à oublier le passé, parce qu’on ne veut pas le regarder en face, qu’on entretient le statu quo ou qu’on voile de grandes injustices.  Chez des êtres dépourvus d’amour, de compréhension et de compassion, c’est un bon moyen de continuer à couvrir les malencontreux secrets de famille en se rangeant, sans s’en rendre compte, du côté des oppresseurs plutôt que de celui des opprimés.  Il y en a qui sont prompts à juger sévèrement des faits immédiats qu’ils n’apprécient pas, parce qu’ils ne correspondent pas à leurs critères, mais, dès qu’ils ont à juger d’événements lointains qui risquent de rejaillir sur eux et de les entacher, ils accordent une absolution inconditionnelle à n’importe qui sans autre forme de procès.  On connaît ce traitement du deux poids deux mesures établi par un fort ego ou par un manque de conscience.

Si j’étais le moindrement cynique, je dirais que, par le degré d’instruction, d’éducation et de culture que ladite lettre anonyme révèle –tant par sa présentation calligraphique orthographique, grammaticale, stylistique et méthodologique — je n’ai pas grand-chose à craindre de l’affirmation d’une personne qui dit que mes consanguins sont des gens remarquables dans leur communauté.  On voit d’où vient ce jugement de valeur qui vaut ce qu’il vaut.  Mais, encore là, il s’agit souvent d’un moyen de brouiller davantage les pistes que de parler de soi comme si on parlait de quelqu’un d’autre.

En passant, sur huit, je n’ai que quatre membres de ma famille immédiate qui habitent le secteur d’où vient la missive.  Alors, à moins d’être l’un d’eux, elle peut se dire en relation avec ces quatre-là, mais que peut-elle vraiment dire d’authentique des autres, dont moi, si ce n’est par des racontars ou par des réminiscences d’un lointain passé, puisqu’ils ont quitté la région depuis belle lurette et y retournent peu?  Du reste, par le procédé qu’elle a choisi autant que par sa qualité, par rapport à certains membres de ma famille, elle me donne raison dans la perception que j’ai toujours eue d’eux.  Comme on dit, qui se ressemble s’assemble!  Ou, toute guenille trouve toujours son torchon!

Dans le langage populaire, c’est avec raison que, par dérision, on appelle l’auteur d’une lettre anonyme un «corbeau» ou, en anglais, un «raven».  Comme l’a dit quelqu’un, pour s’adonner à une telle activité, dont le but est de faire du mal, d’intimider ou de prendre sa revanche, un être doit avoir le cœur noir comme la nuit. corbeau-raven Insensible, sauf à ses intérêts, froid comme le marbre, il doit aimer jouir du malheur d’autrui, avoir les yeux étincelants comme l’éclair et le bec aiguisé comme un couteau pour tenter de l’atteindre.  Il lui faut aimer épier autrui, le dénoncer, inventer, parfois mentir, distiller son mal sur ce qu’il déteste.  Car il s’agit forcément d’un être malheureux, jaloux et haineux, qui choisit un moyen rapide et efficace de lâcher sa fiente sur ce qu’il désapprouve sans chercher à connaître les motifs d’agir de qui il juge et fustige.

Cependant, celui qui la reçoit ne doit pas se considérer blanc comme neige ou penser être devenu la victime d’un sort inguste.  Il s’attire généralement cette situation parce qu’il manque d’estime ou de confiance en lui-même, se montre trop généreux, accuse trop les coups sans agir, ne sait pas s’évaluer dans son oeuvre, ne se respecte pas dans ses droits ou dit lui-même en l’absence des gens ce qu’il n’ose pas leur dire en face.  À moins que, en raison de sa Lumière, à son insu, il dérange trop les endormis ou les inconscients.

Mais cela est.  Alors, pour tourner ladite situation, un peu déplaisante et déplacée, mais qui date maintenant de quelques années, en enseignement spirituel, disons que le meilleur traitement qu’on puisse accorder à une lettre anonyme, c’est de l’ignorer et de la jeter promptement au feu, en prenant soin d’émettre vers son auteur un rayon d’amour pur et de le bénir de tout son être.  L’opinion d’autrui ne vaut jamais que ce qu’elle vaut, chacun restant son propre juge devant sa propre conscience.  Que le bonheur accompagne cet être qui m’a écrit par amour à rebours!  Et qu’on m’excuse d’avoir osé me justifier, ce qui démontre généralement qu’on n’est pas tout à fait indifférent ou blanc comme neige dans un contexte particulier.

Voilà, maintenant, je peux rire de l’incident, qui aurait pu tourner au pire, si certaines personnes avaient accepté de s’en mêler et de se coaliser contre moi!  Par bonheur, comme cela s’est souvent produit depuis la rencontre de mon Maître spirituel, les menaces qu’on m’adresse ne donnent jamais de grands résultats, même qu’en cas d’insistance, ce sont les adversaires qui finissent par subir le choc en retour de leurs choix peu éclairés.

 

 

© 2009-15, Bertrand Duhaime (Dourganandâ).  Tous droits réservés. Toute reproduction strictement interdite pour tous les pays du monde.  Publié sur : www.larchedegloire.com.  Merci de nous visiter sur : https://www.facebook.com/bertrand.duhaime.

 

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