LA FORCE IMPLIQUE D’ABORD LE MONDE CONTINGENT, CELUI DE LA DENSITÉ…

En spiritualité, on parle de force, de pouvoir et de puissance, chacun de ces mots référant à un plan de conscience différent.  Dans ce contexte, par force, il faut d’abord, et nécessairement, reconnaître un agent doué de puissance, donc-une cause, qui peut modifier l’état de repos ou le mouvement d’un être.  Il s’agit en fait de l’énergie de la volonté de l’âme qui exprime le taux vibratoire émanant de la personnalité et lui sert d’agent d’exécution permettant le passage d’une cause à l’effet.  Cette énergie émane du chakra triple, appelé le plexus solaire, agissant en lien étroit avec l’ordre et la sagesse.  La force relève de l’aspect forme, bien qu’elle suppose une union intense avec Dieu.  Elle naît du contentement et de la satisfaction à tous égards, éveillant le sens de l’aspiration.  La force se capte donc par les racines de l’être, non par sa Source, sans quoi un être risquerait d’être emporté par un touforce-force-1rbillon prodigieux.  Cette notion ne peut être séparée de celle du mouvement.  Au niveau matériel, elle s’exprime par la pression d’une particule qui se meut sur celles qui l’entourent.  Toute force se meut au milieu d’autres forces qui s’inculquent mutuellement une pression, chaque force étant, pour ainsi dire, pressée et pressante.

Mais il ne suffit pas de se croire fort et de commander que ce que l’on veut se produise pour modifier quelque chose à son avantage et à son profit.  On n’arrête pas un cours d’eau sans danger d’inondation.  Or, dans les mondes subtils, dits fluidiques, les courants sont plus terribles que les torrents terrestres.  Toute force est une cause qui déclenche des effets qu’il faut savoir prévoir.  Quand on se dispose à agir, il faut du reste respecter l’heure et le jour ou les courants fluidiques correspondants à son appel s’expriment avec le plus d’intensité.  La force doit respecter les Lois de l’Ordre et de l’Harmonie.  Pour maîtriser la force, il faut tenir compte des quatre élémentaux de la Nature, des douze énergies zodiacales et des sept planètes à double aspect.  Il faut toujours se servir de la force dans un état amoureux.  A ce sujet, Baird T. Spalding rappelle: Inutile de faire usage de la force.  Si des hommes vivent dans une atmosphère de vibrations inférieures et émettent une force nuisible, on peut concentrer cette force et la leur renvoyer avec des bénédictions et un amour sincère.  S’ils résistent, ils n’aboutissent qu’à se détruire eux-mêmes.  S’ils acceptent la force d’amour, ils n’ont même pas besoin de lever le petit doigt.

La force résulte de l’unité intérieure et elle surgit dans l’action.  Il s’agit de l’énergie de la volonté, mue par le cœur, qui prend sa source dans l’union de Dieu, conduisant au courage, à la patience, à la persévérance.  Elle naît du contentement de tout ce qui se produit à l’extérieur comme à l’intérieur de soi.  Cette aptitude est d’abord reliée au centre Hara, dans la région du nombril, et elle provient de Mars.  C’est une énergie qui surgit de la Terre, qui bouillonne, transformée par le Maître intime.  Mais on dit que l’union fait la force.  Alors, chacun doit réaliser qu’il est lui-même une force qui renforce la collectivité.  De ce fait, la force incline à devenir fraternel et solidaire de sa famille spirituelle et de l’Humanité.  Elle suppose qu’on aime tous les membres de son espèce et qu’on accepte de servir avec spontanéité, enthousiasme et empressement ceux qui font grandir son être.  On pense également qu’il existe ailleurs d’autres grandes familles qui poursuivent le même idéal que soi.  En fait, la famille du métaphysicien n’est elle pas le monde ?  Si c’est le cas, pourquoi ne pas chérir tous ses frères et sœurs et ne pas leur souhaiter de tout cœur le succès dans toutes leurs entreprises.

La force, c’est l’élan qui pousse à agir, à réaliser ses projets, à maîtriser les conditions qui assurent le succès et la victoire.  Elle naît du contentement de tout ce qui se produit à l’extérieur comme à l’intérieur.  Elle réside dans la compréhension qu’on n’a pas à attendre son développement d’une énergie extérieure à soi, même conçue comme Dieu, mais du Centre de soi-même qui est divin.  C’est l’énergie des forgerons, des pionniers et des héros civilisateurs.   Elle invite à se dominer en suivant les principes de l’amour, de la vérité et de la sagesse.  Elle appelle à dire non à tout ce qui peut retarder sa marche vers le Sommet de la Pyramide cosmique et à refuser de se laisser guider par ses pulsions primaires.  Elle implique le travail d’harmonisation des aspects de la polarité.  Elle suggère de donner la première place à son individualité sans devenir égoïste.  Mais on ne peut devenir fort en recherchant des situations qui gardent à l’abri de la négativité, bien protégé des vibrations discordantes.  On devient fort en apprenant à naviguer par vents et marées, trouvant son courage et sa direction en soi-même.  C’est ainsi qu’on se libère, qu’on devient invincible, digne d’être traité en souverain chez soi et ailleurs en prince.

La vraie force réside dans la douceur ferme et elle surgit du bien dire.  Elle doit servir à protéger les faibles, non à agresser autrui ou à le dominer par intérêt personnel.  Un être peut se croire fort en dominant les autres, mais il ne découvre sa puissance qu’en se maîtrisant lui-même.  Car la force ne vise pas à assujettir et à exploiter les autres, mais à s’édifier un univers à son image et à sa ressemblanceforce-force.  Une force qui en vient à utiliser les armes est une force à bouts d’arguments.  Elle masque une grande faiblesse.  Soit qu’elle n’ait jamais réellement eu d’arguments qui méritaient ce nom, soit qu’elle les ait tous usés.  Alors, elle se sent dépossédée d’elle-même.  Elle est devenue pauvre en Souffle.  C’est la force des faibles.  C’est l’énergie de survie de celui dont l’âme est encore toute petite dans un corps qui veut prendre toute la place.  Celui qui règne par la force est un faible ou un couard qui veut s’affirmer coûte que coûte.  Son cœur est si vide qu’il ne voit pas d’autre solution, pour exister, que de soumettre son élan vital à la force des muscles.

Lorsqu’on parle de la force, on pense d’abord à la force vitale, qui vient de Mars et active le chakra-racine de l’homme.  La force vitale anime tout corps vivant conscient et disparaît à la mort.  Cette vitalité, on la nomme généralement vie.  Elle exprime les deux polarités de l’Énergie unique, transmise par l’Esprit ou le Nous mystérieux.  L’une des polarités se manifeste dans la substance même du corps et l’autre par l’intermédiaire de l’air que nous respirons.  Ces deux polarités doivent s’écouler sans interruption, de façon équilibrée, dans le corps, pour qu’il puisse s’exprimer de façon saine et normale.  Cette bipolarité, en équilibre, doit se manifester dans toutes les cellules, surtout dans les globules sanguins qui, par la circulation, l’irradient dans tout le corps.  En fait, il n’existe qu’une force qui, selon les centres dans lesquels elle agit, prend un aspect et un nom spécifiques.   En spiritualité, la force est au corps ce que le pouvoir est au psychisme et la Puissance à l’Esprit.

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