LA DOMINATION, LA VOLONTÉ D’INFÉODER UN AUTRE À SON  UNIVERS…

La domination exprime le fait d’exercer la suprématie ou l’emprise ou d’exercer une influence qui l’emporte sur les autres.  Elle résulte de la force ou d’un jeu de pouvoir.

La domination devrait signifier qu’on recourt amoureusement et sagement à la conscience de soi afin d’engendrer la liberté pour tous.  La domination de l’être humain, si elle existe, ne peut se fonder que sur la participation à la totalité de la vie et non sur la force qu’un des aspects de la vie peut exercer sur les autres.  Essentiellement, dominer, c’est coopérer, non manipuler ni tyranniser.  Dans son sens inversé, la domination peut s’exprimer diversement: manigances pour contraindre ou limiter autrui, tentative pour contrôler son milieu, désir de chercher à l’influencer et à le diriger, propension à prendre des décisions à sa place, volonté de l’obliger à faire quelque chose à son corps défendant.  Se mêler des affaires des autres sans y être invité, sans avoir la compétence, sans avoir l’autorisation intime, c’est violer l’espace psychique des autres et c’est, à proprement parler, un premier pas sur la voie de la violence.  Celui hypnose-pantin2qui croit dominer, exerçant sa volonté despotique sur autrui, s’enchaîne, se liant à ses convoitises.  Il faut vivre et laisser vivre, se mêler de ses propres affaires et bien le faire.

Souvent la domination s’exerce chez un être qui, à un moment ou à un autre, s’est senti écrasé par l’autorité.  Elle amène diversement à croire que c’est en s’imposant aux autres qu’on est quelqu’un;  que c’est ainsi qu’on les sauve;  qu’on peut régler tous les problèmes du genre humain par soi tout seul;  qu’on a été mandaté par des Forces supérieures pour être le chef suprême d’une philosophie ou d’une idéologie;  qu’on est né pour exécuter une grand mission terrestre;  qu’on détient une façon de penser que tous doivent adopter sous peine de sanctions.  Et on s’acharne sur les gens qui résistent, car ceux qu’on parvient facilement à asservir, on cesse de les trouver intéressants.  Pourtant, comme dans les gangs de rue, certains ne peuvent dominer les autres qu’en s’entourant d’êtres faibles comme eux, car ils puisent la force qui leur manque dans le nombre que représente le groupe.

Le dominateur veut diriger la conscience de tout le monde.  Il refuse aux autres le droit de s’affirmer en leur contestant ce droit.  Toutefois, ceux qui agissent ainsi augmentent leur propre pouvoir sur eux.  Nul n’a été créé pour dominer les autres ni pour se laisser dominer par eux.  Chacun est maître de sa vie personnelle.  À bien y penser, un être ne parvient à en dominer un autre que parce que l’autre abandonne une part de son pouvoir et qu’il y trouve un avantage.  Celui qui cherche à dominer les autres ne peut y parvenir qu’en leur faisant abdiquer leur pouvoir par la suggestion ou la force.  C’est une erreur puisque, de naissance, tous sont égaux en pouvoir par rapport à leur propre destin.  Coire augmenter son pouvoir en réprimant celui des autres, c’est une illusion puissante et coûteuse.  Qu’on se le dise, à part celle de Dieu, la domination n’a plus de place sur la Terre.

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On dit que l’homme est appelé à exercer sa domination sur la Nature, sauf qu’il faut comprendre correctement le sens de cette expression.  En effet, à titre de créature placée au faîte de la Création, l’être humain doit devenir le serviteur de tous et il doit en prendre soin pour révéler la Gloire de Dieu en collaborant avec la Hiérarchie divine dans un compréhension toujours plus profonde de son unité avec le Tout.  Il occupe une position unique en raison de sa forme complexe, potentiellement très évoluée, découlant de sa conscience qui possède une large gamme de possibilités créatrices que ne détiennent pas les autres règnes de la Nature, les devas et les élémentaux, qui sont pourtant en plus parfaite harmonie, à leur manière, avec leur évolution et leur mission.  Son pouvoir de domination résulte du fait que son âme est un conglomérat de plusieurs modèles qui appartiennent à de nombreux règnes de l’Évolution.  Mais sa domination ne lui permet pas d’abuser de sa force, de tenter de dominer la Nature et d’inféoder ses travailleurs invisibles jusqu’à la licence.  Sa domination résulte plutôt de la puissance de l’amour et de sa capacité créatrice d’exprimer une nouvelle vision conforme aux lois de la Nature et aux principes cosmiques.  Mais il ne peut imposer sa nouvelle vision à la Nature, il doit la lui communiquer et la laisser y répondre à sa manière.  L’être humain ne pourra actualiser toutes ses énergies qu’en communiant avec la Nature pour comprendre comment exercer sa domination créatrice de manière juste.  Il doit être informé, connaître les conséquences de ses actes, prévoir l’effet de son amour, de sa compréhension et de sa capacité à obtenir la coopération de tous les êtres qui peuvent être touchés par ses plans.  Pour l’instant, pour sa propre sécurité, ses énergies puissantes sont volontairement limitées pour éviter qu’il s’en serve mal ou à mauvais escient.  Il ne pourra dominer la Terre que par l’amour et la conscience, devenant innocent comme un enfant.

Selon la «Bible» et la «Cabale», les Dominations désignent les Légions célestes de «Chesed», la Sphère de Jupiter, guidées par «Tsadkiel».  Par leur intermédiaire, le Créateur transmet la Puissance du Verbe engendrant la Manifestation triple.  Elles figurent la Force de conservation du Monde, déroulent le Fil d’Ariane, le lien de la Béatitude en Dieu.  Rectrices de la Clémence divine, elles brisent l’impiété et l’égoïsme, elles procèdent à la catharsis mentale, elles réalisent l’arrangement et le rechargement atomiques des corps.  Elles assurent l’expression de l’Opulence divine et régissent le Paradis terrestre.  Elles incitent à se servir des biens à des fins évolutives, amenant un être à soumettre les moyens qu’il utilise à sa Finalité ultime, la Réalisation.  Elles assurent la Manifestation effective de l’Univers et elles produisent l’effigie des corps physiques.  On range notamment parmi elles «Nith-Haiah», «Haaiah», «Yeratel», «Séhéiah», «Reyiel», «Omaël», «Lécabel» et «Vasariah».  Certains en font à tort les Esprits de Sagesse, Recteurs du Schème de Vénus, qui induisent l’Activité cosmique.

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Une réponse

  1. Abad Jo.

    …….. je vous ai bien précisé ……….. c ‘est la première fois que j ‘envoies un commentaire………. mon commentaire précédent concerne votre texte sur la connaissance ………. du coup !!!
    obligée de voous envoyer celui ci pour rectifier mon erreur et comme il se dit “jamais 2 sans 3 ” à bientôt quand j’oserai à nouveau………..Jo.

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