LE POUVOIR DE CO-CRÉATION : COMMENT L’ÊTRE  HUMAIN PARVIENT À CRÉER…

QUAND LE VOULOIR HUMAIN S’UNIT AU POUVOIR DIVIN

 

Qu’on l’appelle Substance originelle, Matière subtile, Forme éthérée, Plasma originel, Médiaire créatif, Matrice universelle, Âme universelle, Éther ou Esprit de Dieu, il ne s’agit jamais que de la Réalité de la Mère divine qui est la Source directe du Substrat du Cosmos, de la Densité, le Reflet de la Sagesse du Père divin.  Il s’agit du Réservoir infini de la  Réalité informelle de laquelle toutes les formes sont tirées et auquel ils finissent par retourner, au terme d’une Éternité.  Il s’agit de la Mère de la Fille divine, la Substance totale ou le Corps virtuel de Dieu, une Réalité informelle, intelligente, neutre, qui sert de support à la substance matérielle, concrète, tangible et palpable dont le Cosmos se compose.  Il s’agit d’un Principe spirituel invisible et impondérable, bien qu’il soit à la fois la partie la plus subtile de la matière et la plus dense de l’Esprit.  On peut le comprendre comme le Courant magnétique qui entoure et imprègne l’ensembleco-creation des manifestations, depuis les Purushas (les Univers infinis), les galaxies, les étoiles et les planètes jusqu’à la conscience individuelle qui s’exprime si lentement dans l’état minéral.   On peut tout autant le considérer comme la Forme des pouvoirs inférieurs, appelé Esprit de Vie ou Quintessence, répandue dans toute la matière.

La Substance originelle ne désigne rien de moins que la Force vitale du Cosmos et du monde, ce on ne sait quoi qu’on désigne souvent comme le Mental subconscient ou le Mental-Un pour évoquer la Raison de l’Univers incluse dans le Plan de l’Émanation de l’Absolu.  Force vibratoire de la vie, elle porte la vibration lumineuse et sonore qui constituent les Fores supérieures du Cosmos.  En fait, les gens de formation judéo-chrétienne le reconnaîtront dans le Verbe primordial en répercussion qui planait au-dessus de tout, une partie consciente de l’Essence divine (Père divin), issue de l’Esprit créateur es mondes supérieurs, qui continue à agir et à émaner des réalités tout au long d’une Éternité, à titre de Matrice des réalités visibles ou contingentes.  En quoi sa compréhension importe, pour l’être incarné, c’est qu’il peut agir par lui par les agents invisibles de sa pensée et de son ressenti, engendrant ainsi consciemment ou inconsciemment sa réalité courante.  Quand un être projette consciemment sa pensée ressentie dans sa direction, il l’y imprime ou incruste, il y forme un moule qu’elle remplit spontanément.  Aussitôt, tout ce qui est nécessaire à la réalisation formelle de l’idée bien ressentie qui a été émise vient s’agglomérer à elle dans l’Éther ou Plasma sans forme, une Réalité pensante constamment en action.  C’est dire que, comme tel, il se présente comme en perpétuelle instance de manifestation et que, de ce fait, il crée sans cesse dans l’invisible, exprimant ce qui s’impose et réintégrant ce qui ne sert plus le Plan divin.  Dès qu’une pensée suffisamment ressentie, pour devenir vivante, lui parvient du monde de la Forme, il la pense en lui-même, tendant à la manifester dans le plan qui lui correspond.

Il importe que l’être humain comprenne que toute pensée s’imprime automatiquement dans la Substance subtile dans la mesure de sa vitalité.  En déléguant à l’être humain, un Atome de l’Absolu, une partie de sa propre pensée, la Source unique lui a conféré le pouvoir d’un co-créateur, soit le pouvoir de créer partiellement à son tour, en soumettant des désirs et des besoins comme des concepts hypothétiques à vérifier ou valider, à l’intérieur des normes de la Volonté divine, une expression qui désigne le Plan divin intangible, gage du maintien de l’Ordre universel.  Le pouvoir d’intervention des divers êtres incarnés varie en fonction de son degré de conscience, c’est-à-dire de sa compréhension spirituelle et de son taux vibratoire.  En fait, pour ainsi dire, tous les êtres humains détiennent le même Moteur  spirituel, mais certains, par leur conformité aux lois naturelles et aux principes cosmiques, ou par leur degré d’amour et de foi, s’en servent mieux que d’autres.  On dit qu’ils sont plus éveillés à leurs potentialités ou qu’ils en sont plus conscients.  Or la conscience se forme dans le rayonnement amoureux, exercé dans le secret et la solitude, l’application méthodique, persévérante et concentrée, un grand degré de précision, à travers la connaissance intime qui développe la pureté d’intention, la dévotion au bien commun, le discernement et la sagesse.  Car toute pensée, selon qu’elle est claire, nette et précise et bien ressentie, s’imprègne dans la Substance cosmique avec une force d’autant plus grande qu’elle est concentrée et soutenue et que le lien avec le Créateur est puissant, ce qui représente l’intervention de la foi, qui n’est pas l’espérance qu’une réalité se manifeste, mais la certitude de cette œuvre.

Lorsqu’un être incarné commence à commence à vibrer à un certain degré d’accord avec l’Absolu, parce qu’il entre en phase ou en résonance avec lui fréquence, il active une énergie constructive.  Alors des idées surgissent, des d’intuitions naissent, une énergie créatrice se propage.  Il ne lui reste qu’à l’exprimer dans un amour enthousiaste, pur d’intention, qui incluse autant le bien personnel que le bien commun, pour les amener à se manifester et susciter, par l’exemple, le désir de saine collaboration d’autrui, ajoutant le poids de l’union qui fait la force.  À un certain stade de créativité spirituelle, l’être incarné manifeste spontanément ce qui comble ses besoins au fur et à mesure qu’ils se font sentir, ce qui lui permet de vivre sans crainte des déficits ni des surplus.

© 2014-15, Bertrand Duhaime (Dourganandâ).  Tous droits réservés. Toute reproduction strictement interdite pour tous les pays du monde.  Publié sur : www.larchedegloire.com.  Merci de nous visiter sur : https://www.facebook.com/bertrand.duhaime.

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