EN TANT QUE CAUSE, CHACUN CRÉE CONSCIEMMENT ET INCONSCIEMMENT SES PROPRES EFFETS ET, DU COUP, IL FAIT SA PROPRE CHANCE!

On dit que le muguet est le symbole floral de la chance et de la prospérité, ce qui explique qu’il apparaisse dans l’illustration principale.  Pour tout dire, la chance se définit comme une manière favorable ou heureuse, attribuable au hasard, selon laquelle se produit un événement.  Or, dans un système cosmique ordonné, d’origine divine, une telle possibilité ne peut exister.  Ainsi, souhaiter «Bonne chance!» devient un souhait vain… qu’on pourrait remplacer par «Bon succès!», bien qu’un voeu ne produise d’effet bénéfique que s’il parvient à s’imprime dans le psychisme d’un être qui accepte la suggestion et à obtenir l’aval de son subconscient, pourtant une instance neutre.

porte-chance-ou-bonheurChose certaine, l’Absolu ou Dieu ne peut être reconnu comme omnipotent si une part de sa Création échappe à sa vigilance.  En effet, dans l’univers de chaque être, ce qui lui arrive provient d’une cause mentale et spirituelle conscience ou inconsciente à trouver dans ses actes, ses paroles, ses pensées ou ses sentiments, donc dans ses choix.  Dans la réalité concrète, tout ce qui se rattache à lui, autant son entourage, son environnement, que ce qui lui arrive, résulte de son état mental et de son degré de développement spirituel.  Tout y procède de ce qu’il pense, ressent, dit ou fait, consciemment ou inconsciemment qui, selon l’intensité de l’énergie qu’il y met, ce qui relève de son degré de concentration et de foi.

En cela, c’est toujours la vibration la plus puissante qu’il émet qui remporte la victoire.  Ainsi, s’il appelle une réalité, mais n’y croit pas du tout, c’est son doute qui gagnera la partie, finissant par lui démontrer qu’il s’est investi en vain, négligeant de procéder à un correctif sur le plan causal.

Cette assertion exprime tout simplement un fait de conscience puisque le fait qu’un être de la troisième dimension ne soit presque jamais conscient de la plupart des ses état mentaux ne change rien au principe, n’infirme pas la loi de l’Attraction, qui procède d’après la Causalité.  Au fil des jours, les pensées et les ressentis s’accumulent dans son subconscient, même s’ils sont passés en un éclair dans son esprit ou son système de perception et même s’il les a oubliés.  Les pensées qui pénètrent chacun continuent d’agir tant et aussi longtemps qu’il ne les expulse ou ne les dissout pas, ce qui explique qu’il soit aussi difficile de se libérer de certaines habitudes mentales ou que certains résultats tardent à se manifester.

En fait, celui qui ne change pas la cause qu’il porte en lui continuera d’obtenir les mêmes résultats négatifs ou mitigés qu’il a toujours obtenus, même s’il recourait au procédé de la pensée positive.  En pareil cas, il ne parviendrait qu’à modifier temporairement ou à différer dans le temps la manifestation tangible de ce qu’il porte toujours en lui, au risque que, plus tard, elle s’exprime avec plus de puissante.  Pour cette raison, celui qui veut obtenir des résultats différents, donc heureux, à son avantage, doit commencer par expulser de son cerveau les causes qu’il entretient, ce qu’il peut réussir en rétablissant le contact avec la Source omnisciente de la Création.  Car seul celui qui ressent consciemment ne faire qu’un avec cette instance suprême peut devenir une cause efficace dans son univers et maîtriser sa vie.

Si on a bien compris le principe, on acceptera que la chance, qui comporterait une part de hasard ou de favoritisme, ne puisse exister dans un Cosmos ordonné.  En tout et partout, tout provient des lois qu’un être a mises en œuvre à tort ou à raison, de manière négative ou positive, consciemment ou inconsciemment.  Dans l’ordre de la créativité, dont tous sont dotés, chaque être incarné possède les mêmes facultés et détient des possibilités égales à celles des autres.

Comment pourrait-on penser que l’Absolu, qui aime toutes ses créatures d’un même amour, sans jamais juger ni comparer les mérites, puisse récompenser l’un ou accorder une faveur à l’autre, exprimant ainsi un parti pris.  D’où on comprend le ridicule qu’un joueur prie le Ciel de l’aider à gagner, allant jusqu’à se signer de la croix, à faire une rapide génuflexion ou à faire de pieuses promesses, comme s’Il pouvait infléchir Dieu dans sochance-téléchargementn impassibilité et dans son équité parfaite.  Il y a le même travers dans ces chefs religieux ou spirituels qui appellent à assister à des rites religieux dans l’espoir de s’assurer la victoire, avec l’aide du Ciel, en temps de conflit ou de guerre.

Dès lors, on comprend que, au-delà des apparences, c’est l’attitude et le comportement individuels qui font foi de tout, influençant le cours des énergies qui le traversent.  Il importe de le répéter : chacun fait l’expérience de ce qu’il pense, ressent, dit et fait, autant d’éléments causals qui déterminent son destin.  Toujours, partout, tout se produit en conformité avec la Loi divine, dont un principe est celui de la Causalité éthique (action et réaction, cause à effet, semence et récolte).  Dans la parabole du semeur de Jésus, qu’on retrouve dans l’Évangile, le bon grain représente les interventions conscientes de l’esprit et l’ivraie, ses interventions inconscientes, celle qu’un être particulier ne reconnaît pas comme siennes, ce qui donne l’impression qu’elles résultent de l’œuvre d’un voisin ennemi.

La chance n’existe pas : elle ne peut exprimer une bonne ou une mauvaise fortune, un sort favorable ou défavorable, le fait d’être bien ou mal luné, d’être né sous une bonne ou une mauvaise étoile.  Ces expressions représentent l’immaturité de l’être endormi et irresponsable qui se pense le jouet de forces supérieures arbitraires ou des interventions malveillantes d’autrui.  En outre, le juste retour n’éclaire pas un contexte matériel, mais un état psychique ou spirituel, le résultat d’un choix.  La chance ne résulte pas de l’avoir, mais de l’être, non d’un objet, mais d’un état d’esprit dont on a perdu le souvenir.  Elle reproduit une création de l’esprit quelque part dans l’espace et le temps, soit au moment le plus opportun pour servir une leçon de vie utile, agréable ou désagréable, invitant à vivre de manière plus généralement consciente.

On gagne à retenir qu’un choix conscient, un choix inconscient ou le refus de choisir ont la même portée créatrice dans l’univers personnel.  Ne pas choisir, c’est refuser de choisir, c’est donc faire un choix, celui de ne pas intervenir, soit celui d’accepter ce qui peut advenir en l’absence de ce choix formel.  L’être éveillé découvre toujours, derrière une chance présumée, la Main intelligente et sage, organisatrice, du Principe de Vie.  En cela, ce qu’elle ressemble à son auteur!

Tout événement de l’existence exprime l’effet d’une cause : il s’agit du résultat d’un acte conscient ou inconscient, de quelque chose qu’un être s‘est attiré.  Dans ce contexte, forcément, la chance ressemble davantage à une conséquence nécessaire, en vertu des affinités psychiques, soit des pensées et des ressentis au gré des circonstances, conformément à la loi de la Gravitation ou de l’Attraction spirituelle.

Quel enseignement pratiqupossible-impossiblee peut-on tirer de ces explications?  Eh bien, exprimant une irréalité, chaque fois qu’un être invoque la chance, il s’attire du néant.  Dire qu’il va tenter ou courir sa chance à la loterie, c’est irrémédiablement se priver de toute occasion d’y gagner quelque chose.  Porter un talisman pour s’attirer la chance, c’est poser un geste d’autant plus vain qu’inutile du fait que nul ne peut s’assurer de réussir involontairement et que en croyant une telle ineptie, il fait injure à l’Univers par son ignorance, se coupant de son support.  Même que, si le talisman porte le moindre pouvoir, celui-ci se retournera contre lui, épousant ses doutes de réussir par lui-même.  Il vaut mieux croire que, à titre de co-créateur, l’être incarné peut rendre, par lui-même, tous les impossibles apparents très possibles, selon le degré de sa foi et de sa pertinence.

Dans le même ordre d’idées, tel que suggéré au début de ce texte, penser donner sa chance à quelqu’un, c’est lui faire un présent bien léger et précaire dont on ne risque pas d’être remercié.  Croire que quelqu’un a des chances de se tirer d’une maladie grave, c’est proférer un propos inepte, car il ne peut lui arriver que ce qu’il a décidé avec le concours de son âme.  Surtout, lorsqu’une personne sincère, de bonne volonté, souhaite «bonne chance» à quelqu’un, elle sème du vent dans son univers, d’où il vaudrait mieux qu’elle lui souhaite «bon succès», un vœu qui pourra renforcer ses initiatives, si son apport énergétique respecte la loi de l’Innocuité ou de la Non-ingérence!  En cela, les amulettes et les porte-bonheur ont bien peu d’effet, bien qu’ils en aient jusqu’à un certain point, dans la mesure que, pour le reste, la loi de la Créativité est bien appliquée.

© 2013-15, Bertrand Duhaime (Dourganandâ).  Tous droits réservés. Toute reproduction strictement interdite pour tous les pays du monde.  Publié sur : www.larchedegloire.com.  Merci de nous visiter sur : https://www.facebook.com/bertrand.duhaime.

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