DIEU, LA PRODUCTION D’OGM (ORGANISMES GÉNÉTIQUEMENT MODIFIÉS) EST-ELLE ONTOLOGIQUEMENT VALABLE?

 

On dirait que tu as ta petite idée là-dessus!  Les OGM proviennent d’une manipulation génétique.  Comme tu le sais, la manipulation génétique désigne l’ensemble des opérations qui font appel à la culture «in vitro» de cellules et, notamment, à la fragmentation de la structure de l’ADN d’un organisme, de manière à en prélever une portion, permettant son insertion dans le génome d’un ou de plusieurs gênes d’un autre organisme, souvent d’une autre espèce.  Cela permet d’obtenir des organismes présentant des combinaisons nouvelles de propriétés héréditaires.

Déjà, votre Organisation mondiale de la santé (OMS) s’eorganismes-modifiesst prononcée sur le sujet en disant qu’elle considère que les aliments élaborés à partir de ces produits présentent les mêmes risques pour la santé et l’environnement que les aliments conventionnels.  Avec l’influence que détient un tel organisme, il a intérêt à dire la vérité puisque plus de soixante-dix pourcent de vos aliments transformés en industrie contiennent désormais des OGM, une portion qui ne peut qu’augmenter au fil des ans.

Par la définition même de l’OGM, tu peux comprendre que l’intervention qui leur donne naissance constitue une atteinte à l’Ordre naturel de la Création, à l’équilibre de la Nature et aux valeurs proprement spécifiques des espèces.  C’est une intervention de démiurge ou, mieux dit, d’apprenti-sorcier, qui ne peut aller sans conséquences heureuses et malheureuses.  Et il apert déjà que les conséquences désastreuses prendront le pas sur les conséquences bénéfiques.  Nul n’a le droit de faire dévier le Plan du Créateur relativement à une espèce.  Mais, se moquant des règles de la prudence la plus élémentaire, ceux qui en commandent l’élaboration considèrent plus volontiers leurs avantages, surtout pour des raisons de rentabilité, que leurs risques potentiels ou imprévisibles.  Du reste, qui croyez-vous se cache derrière ces entreprises?  Évidemment, les Forces noires et les grands monopoles de la production agroalimentaire.

À proprement parler, c’est moins l’opération en laboratoire que je conteste que l’audace de l’ignorant qui la mène.  Les gènes transférés d’une espèce à l’autre sont bien connus des généticiens qui les manipulent puisqu’il s’agit, très largement, de constructions génétiques de synthèse.  Mais ils connaissent mal le patrimoine génétique de la plante ou de l’animal dans lequel ils l’insèrent.  De là, c’est au petit bonheur que les transgènes s’intercalent dans les chromosomes des cellules qui modifient un organisme déterminé, générateur d’une nouvelle sous-espèce.  Ainsi, nul d’entre eux n’est en mesure de déterminer si leurs propriétés chimiques et physiologiques resteront toujours en accord avec les lents processus de la Nature.

Autrement dit, si le généticien a la possibilité de mener son opération, il ne sait absolument pas quelles peuvent en être les conséquences à long terme.  Ainsi, ce savant se permet des actes pour le moins prématurés.  Une fois de plus, la science se permet d’aller plus loin que le niveau de conscience actuel de l’espèce humaine peut le permettre sans risquer de s’attirer un grand danger.  En conséquence, il s’agit d’une question de droit en regard du pouvoir de le faire.

Jusqu’à ce jour, vos savants sont intervenus surtout au niveau des plantes alimentaires, pour leur assurer une plus grande résistance aux maladies, aux insectes, aux variations climatiques ou pour en améliorer le rendement et la qualité générale.  Dans ce contexte, le danger de ces produits ne réside pas tellement dans leur consommation, puisqu’elles ne contiennent que des produits naturels que votre système digestif peut assez facilement traiter.

Il n’en reste pas moins que les gènes étrangers ne sont pas conformes au métabolisme de vos cellules qui ne les reconnaissent pas.  N’étant pas reconnus, ces gènes surchargent votre système immunitaire par un ensemble de molécules inertes, ce qui peut provoquer, au niveau de votre génome et de vos organes, une série de mutations susceptibles de les rendre vulnérables aux attaques des nouvelles bactéries et des nouveaux virus.  En outre, il réside un danger dans la propagation de leur pollen dans la Nature, où, par hybridation et mutation, il peut naître des plantes ou d’autres organismes monstrueux.  Il existe déjà des plantes qui contiennent plusieurs gènes allogènes, des gènes empilés, comme disent vos savants.

Le tripotage génétique présente déjà des dangers identifiés, mais vos savants se gardent bien de vous faire connaître tous ceux qu’ils ont répertoriés suite à leurs expériences.  Par exemple, ils admettent la diminution de la valeur nutritive de certains aliments, le développement de la résistance aux antibiotiques de certains organismes et des manifestations toxiques et allergènes.  Déjà des expériences ont démontré que, surtout chez vos jeunes, vous pouvez ralentir la progression de maladies graves, d’origine étrange, en substituant des aliments naturels intègres aux aliments contenant des OGM.

Évitez de prendre trop facilement pour acquis que vos progrès technologiques peuvent vous rassurer sur la sécurité des OGM.  Sans mentionner tous les dangers de ces manipulations scientifiques, à la consommation, l’introduction hâtive de nouveaux gènes, ne fût-ce que dans les plantes, peut provoquer des effets directs et indirects, comme l’interruption d’une fonction métabolique ou la synthèse de nouveaux produits à potentiel toxique dans votre organisme même.

Maintenant, pour ce qui a trait à la Nature, supposez un moment que les transgènes qui peuvent en surgir s’échappent des plantes modifiées, qu’ils contaminent le patrimoine génétique d’autres plantes, insectes ou animaux, et qu’ils se démontrent nocifs, toxiques ou débilitants.  Supposez en outre que ces transgènes commencent à se multiplier de façon irréversible et incontrôlable sur vos divers territoires.  Alors vous pourrez vous trouver en présence de plantes quasi indestructibles, de super-insectes ravageurs ou d’animaux mutants menaçant pour votre espèce.  À ce moment-là, pourrez-vous les ramener dans vos laboratoires pour y faire quelque chose?  Alors, ne vaut-il pas mieux les proscrire avant qu’ils menacent la survie de nombreuses espèces, dont la vôtre, en attendant que votre espèce devienne plus sage?

Pour vous éclairer, ne vous fiez pas aux données des études qu’on vous présentera pour prouver le contraire de ce que vous pouvez croire sans vous demander qui les commandite?

© 2009-2012 Bertrand Duhaime (Dourganandâ).  Tous droits réservés. Toute reproduction strictement interdite pour tous les pays du monde.  Publié sur : www.larchedegloire.com.  Merci de nous visiter sur : https://www.facebook.com/bertrand.duhaime.

 

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