DIEU, POURQUOI IMPOSES-TU À CERTAINS PARENTS LA TORTURE DE LA MORT D’UN ENFANT EN BAS ÂGE?

 

Tu sais fort bien que ce n’est pas ainsi que cet apparent problème se pose puisque je ne juge personne, pas plus que je ne leur impose quoi que ce soit.  Il se pose plutôt en termes individuels de nécessité expérientielle.

Permets-moi d’expliquer à tes lecteurs, puisque je sais que tu sais fort bien ce que j’entends par là.  Dans un Grand Jeu amoureux, j’ai créé le monde comme champ d’expérience où je pourrais valider mes concepts à partir de ma propre étude de moi-même dans ma Totalité.  Mon idée de la Création a engendré les divers plans de conscience et tous les êtres qui les habitent.  Comme je ne pouvais expérimenter ma Nature sans modifier mon Essence, trop puissante pour entrer directement en contact avec les dimensions inférieures de ma Réalité — notamment le plan matériel, que j’aurais instantanément pulvérisé et ramené en menfantsoi-même — j’ai lancé un vibrant appel dans le Cosmos pour appeler des âmes, des parcelles de mon Essence, à le faire à ma place.

Un bien grand nombre d‘entre elles ont spontanément et fébrilement répondu à mon appel, mais je n’ai retenu que les plus fortes en raison des difficultés inhérentes à une telle expérience.  Aux fins de me connaître dans ma Totalité, j’ai proposé à chacune des âmes que j’ai retenues un plan de parcours qui lui permettrait d’expérimenter, du plus lumineux au plus sombre, divers aspects de mon être.  Chacune d’elles pourrait déterminer ses expériences librement dans la mesure où celles-ci contribueraient au Grand Plan d’ensemble que j’avais assigné à ma Création.  Et, par le cumul des expériences des âmes retenues, je pourrais ainsi valider la totalité de mon expérience de Création.

C’est depuis le lancement de cette part de mon Grand Plan cosmique, qui rendait possible l’incarnation dans la densité, que, vie après vie, s’incarnent les âmes que j’avais retenues pour cette mission particulière, pouvant s’accorder des pauses pour aller explorer d’autres univers et d’autres dimensions.  Ce qu’il importe de retenir, c’est que, avant de s’incarner, pour répondre à ma requête initiale, toute âme s’est toujours tracé un plan personnel, en présence des Maîtres de la Causalité, impliquant les diverses contingences et les auxiliaires, tout aussi libres qu’elles, qui pouvaient lui permettre de réaliser au mieux ce plan.  Ainsi, les enfants et les parents se sont mutuellement choisis, comme l’ont fait tous les autres êtres qui les accompagnent dans leur expérience.  C’est ainsi que, tout ce que vous vivez, vous l’avez approuvé, en pleine connaissance de cause, avant votre naissance, car vous en connaissiez les tenants et les aboutissants.  C’est au moment de votre incarnation qu’un premier problème surgit puisque vous vivez alors le phénomène de l’oubli de vos acquis antérieurs et de votre plan de vie, autant général que particulier, pour vous permettre de les redécouvrir et les maîtriser par vous-mêmes en les assumant en toute conscience.

Si tu veux savoir pourquoi une âme choisit de s’incarner dans votre univers et de  n’y séjourner que brièvement, je peux te fournir de multiples raisons.  Il se peut qu’il s’agisse d’une nouvelle âme qui n’a jamais fait l’expérience du contact avec la matière et qui n’a jamais passé à travers le phénomène de l’oubli inhérent à l’incarnation dans la densité, mais qui veut en faire rapidement l’expérience.  Il se peut que, au contraire, il s’agisse d’une vieille âme qui n’a pas réussi à compléter une expérience antérieure et qui a besoin de ne passer que quelques moments en incarnation pour la compléter.  Il peut encore s’agir d’une âme qui s’y était présentée à titre d’auxiliaire d’expérience d’une autre âme désireuse d’apprendre à se désinvestir affectivement ou émotivement dans sa volonté d’accroître son potentiel de détachement afin de vivre autrement l’amour.

À vrai dire, nombre d’âmes qui se sont incarnées dans votre monde ont compliqué leur périple évolutif en développant des habitudes malsaines ou des conditionnements frauduleux.  C’est notamment le cas des âmes qui ont trop valorisé le sens de la famille ou du couple et qui ont tissé avec les divers membres des groupes auxquels elles ont appartenu des liens très puissants, mais indus, parce que trop possessifs, intrusifs ou irrespectueux.

Vous devez savoir que, à mes yeux, les parents ne représentent rien d’autre qu’un canal d’incarnation circonstanciel et que la famille ne représente rien d’autre qu’un milieu temporaire d’expérience.    Dans l’invisible, ces réalités n’ont pas de permanence.  Autrement dit, dans les plans subtils, il n’existe pas de liens de ce genre susceptibles d’engendre l’octroi de privilèges et de développer le favoritisme ou tout autre propension confinant, à l’extrême, à l’inclusion ou à l’exclusion.  Toutes les âmes s’aiment d’un même amour.  Ainsi, il y a des parents qui s’attachent trop à leur progéniture ou qui tentent de s’accomplir ou de se prolonge à travers eux, ce qui est irresponsable et hors d’ordre, au plan de l’Évolution.  Ils peuvent avoir besoin d’un tel choc pour revenir à la réalité impérieuse d’accomplir leur propre destin par eux-mêmes.  Dès lors, par la causalité éthique, ils s’imposent d’eux-mêmes ce drame qui les ramène au plan immémorial de leur âme.

Tu sais, tu me diras que c’est facile à dire, mais, dans la majorité des cas, l’esprit de famille, comme l’esprit de clan ou l’esprit patriotique, relèvent de la grégarité.  Ils sont des ferments de conditionnement exagérés, d’uniformisation indue, divisant plus qu’ils unissent, ce qui en fait des moyens assujettis à des intérêts aux antipodes des visées de mon Plan cosmique.  L’enfant n’appartient pas plus aux parents qui l’ont engendré que les parents n’appartiennent à l’enfant qui leur échoit.  Le désir de s’assurer une progéniture n’est pas, à lui seul, un idéal valable.  Pas plus que la volonté d’accroître la population d’une nation ou d’une planète.  Pas plus que la volonté d’assurer la pérennité de l’espèce humaine sur le plan matériel.  Encore moins celui d’enfanter d’un héritier ou d’un bâton de vieillesse.

Il existe nombre d’autres explications à la transition apparemment prématurée d’une âme qui a foulé le sol de votre planète.  N’empêche que, ce qui importe, c’est qu’il s’agit d’un choix personnel de sa part, et d’un choix parfaitement approuvé et accepté par ses divers auxiliaires ou accompagnateurs d’expérience.  Sauf que, de la manière que vous avez vécu jusqu’à ce jour, vous avez développé des normes, des atavismes, des cultures, des traditions, des us et coutumes qui, malgré leurs apports constructifs, ont induit dans votre parcours des éléments néfastes et préjudiciables à votre évolution.  Et vous devez vous dégager de tout ce qui s’oppose à votre évolution si vous comptez atteindre la Maîtrise spirituelle de votre réalité.  Cela passe parfois par l’expérience pénible de la perte d’un enfant.

Pour tout dire, c’est par incompréhension du sens de la vie évolutive que les parents et le milieu prennent aussi à cœur le décès prématuré d’un enfant.  Ceux-ci ne parviennent pas à comprendre ou à prévoir que, selon les choix de son plan de vie, un enfant puisse mourir avant ses parents.  Pour vous, ce n’est pas logique, ce n’est pas dans l’ordre des choses.  La logique relève des prévisions intellectuelles, pas du sens intuitif.  Car, puisqu’il n’existe pas de hasard, cela sert une fin et cela se produit toujours dans l’Ordre cosmique parfait.  Aucune âme n’est soumise à l’obligation de franchir, à chaque incarnation, toutes les étapes de la maturation humaine (enfance, petite enfance, adolescence, maturité, décrépitude) si cela ne sert pas sa finalité immédiate ou sa finalité ultime.

D’autre part, le chagrin qu’éprouvent les différents intervenants qui accompagnent une âme dans son incarnation s’explique moins par le fait qu’elle a quitté leur plan de réalité, devenant invisible à leurs yeux, donc apparemment inaccessible, que par celui d’avoir été contrés dans leurs attentes.  Toute personne honnête admettra que, dans tout deuil, elle pleure bien davantage ce qu’un être, qui passe de vie à trépas, lui enlève que l’être qui a vécu ce phénomène lui-même.  Elle a du mal à accepter la frustration d’avoir entretenu une illusion et de la voir lui filer entre les doigts.

Si vous aimiez vos enfants autant que vous le dites, la première chose que vous feriez, ce serait de respecter leurs choix, y compris celui que vous quitter au moment qui leur convient le mieux.  Mais vous confondez toujours l’amour qui libère avec l’affection qui englue et tente d’accaparer.  En pareil cas, ils vous font bien payer votre erreur de conduite par une apparente trahison.

© 2009-2015 Bertrand Duhaime (Dourganandâ).  Tous droits réservés. Toute reproduction strictement interdite pour tous les pays du monde.  Publié sur : www.larchedegloire.com.  Merci de nous visiter sur : https://www.facebook.com/bertrand.duhaime

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