DIEU, LA MÉDECINE NE SERAIT-ELLE PAS EN TRAIN DE DÉRAILLER, DE S’ÉCARTER DE SA MISSION?

 

Tu sais, en vos temps, il n’y a plus beaucoup de missionnaires.  Et il est généralement bien qu’il en soit ainsi si cela vous amène à penser davantage à vous-mêmes au sens de moins vous sacrifier pour autrui.

Maintenant, puisque vos dictionnaires définissent la médecine comme «la science qui a pour objet la préservation de la santé» ou «le rétablissement dans la santé», tu as parfaitement raison de te poser la question.  Car, l’évidence, votre médecine ne guérit pas, elle se contente de traiter et de soigner.  Et de quelle manière!  Car il y a longtemps qu’elle n’est plus considérée comme une mission de service humanitaire, mais comme une simple profession de medecineprivilégiés grassement payés.  Peux-tu m’expliquer pourquoi vous croyez encore que certains métiers ou certaines professions doivent être rémunérées mieux que d’autres si chacun d’entre eux sont indispensables à votre évolution collective?

Si la médecine poursuivait la vocation que les anciens lui avaient assignée, elle devrait agir comme la force essentielle présidant à l’acquisition de la sagesse du corps et de l’esprit, une recherche qui constitue l’objectif essentiel de la vie.  Autrefois, le médecin, qui était un mage, un sage ou un prêtre, connaissait les clefs de la guérison.  Les ayant perdues, il a dégénéré en magicien, imbu d’un pouvoir exclusif, jalousement gardé et férocement défendu par un ordre professionnel.  De plus, trop souvent votre médecine devient purement une agence de publicité à la remorque des compagnies pharmaceutiques.

Actuellement, c’est à tort que vos médecins prêtent encore le serment d’Hippocrate, car il y  a belle lurette que les mots «compassion» «service», «dévouement», «désintéressement», «altruisme», «bonté», «fraternité» ne trouvent plus cours chez nombre de membres de cette profession.  En fait, votre médecine est même devenue dangereuse par l’arrogance de ses membres, par l’inconséquence de ses recherches, par le détournement des individus de leur environnement naturel et par la négation du caractère propre du malade en tant que membre de l’espèce humaine, plutôt que comme simple numéro.  En passant, peux-tu me trouver un milieu moins naturel et hygiénique qu’un hôpital ou un dispensaire?

Pour le médecin d’aujourd’hui, le corps n’est plus qu’un objet banal.  Il transfère sur les microbes, les désordres de l’environnement, la condition sociale et les problèmes génétiques le poids de la maladie de l’être humain.  Il traite les symptômes, mais il ne prend pas le temps de chercher la cause profonde du mal.  Ou, s’il la cherche, il le fait uniquement en manipulant son scalpel et son microscope.

Le but premier de la thérapie devrait consister à offrir une aide afin de développer un mode de vie réfléchi, une compréhension de la dynamique de l’environnement terrestre, un savoir de la réalité humaine.  Et ce but devrait se fonder sur l’intention de soigner les besoins particuliers et spécifiques de chaque malade, non d’établir de savants diagnostics et d’appliquer des recettes toutes faites.  Si c’est la sagesse qui permet de vivre mieux et de vous assurer la longévité, ne devrait-elle pas vous aider à ce niveau?

En ce sens, le pire travers de la médecine, c’est que, ne reliant pas la maladie à la mauvaise gestion énergétique des malades, elle les fortifie dans leur irresponsabilité.  Alors, il naît de nouveaux maux dont elle est responsable, jusqu’à un certain point, sans s’en rendre compte.  Toute vraie médecine devrait d’abord commencer par une étude du taux énergétique de l’être qui souffre.

En outre, votre médecine se montre plus réactive que préventive.  Ainsi, en général, elle ne détecte la manifestation des troubles aigus que lorsqu’ils se signalent par certains signes visibles et mesurables.  Pourtant, puisque ceux-ci se manifestent en phase aiguë, le processus de la maladie est déjà fort avancé, ce qui complique l’intervention.  La plupart du temps, plus une maladie est grave, plus elle attire l’attention sur des dérèglements qui on commencé il y a longtemps.

Veuille bien croire que je n’ai rien contre les consultations médicales.  Au contraire, dans certains cas, notamment suite à un accident ou dans un cas d’urgence, l’intervention de la médecine est plus ponctuelle, efficace, rapide et salutaire que les méthodes naturelles ou spirituelles.  À ce propos, les progrès de la chirurgie vous ont grandement avantagés. Pour cette raison, personne ne devrait se priver des consultations médicales.  Mais nul ne peut se guérir d’une maladie que s’il en trouve la vraie cause et la supprime.  Lorsque vous guérissez artificiellement un organe, plus tard, les malaises reviennent ailleurs, souvent en pire, si vous n’avez pas trouvé la cause de sa faiblesse.

Il m’en resterait long à dire sur les travers de votre médecine actuelle, surtout en occident.  Mais est-ce que cela ferait vraiment avancer le débat?  Alors, je préfère vous rappeler que, à proprement parler, personne ne guérit rien et que nul ne guérit personne : c’est le sujet malade qui se guérit lui-même selon l’intensité de sa pulsion de vie.  Une autre personne ne peut agir que comme facilitateur de son rétablissement.  Le plus souvent, elle peut beaucoup mieux l’aider à s’aider en lui accordant du temps et de l’attention, beaucoup d’amour, qu’en lui prescrivant des traitements ou des médicaments, surtout des éléments palliatifs, des analgésiques et des antibiotiques.

Lorsque vous parvenez à supprimer l’obstacle à votre récupération ou à votre régénération, la Nature reprend toujours son cours, supportant spontanément le bien, l’évolution.  De lui-même, votre corps ne se fatigue pas et n’épuise pas ses ressources.  Votre corps détient un potentiel infini de régénération.  Alors, où se logent les causes de la maladie?  La meilleure thérapie consiste toujours à penser, à sentir et à agir en harmonie avec les forces et les entités lumineuses de la Nature.  À moins d’urgence, c’est plus lent, mais c’est plus sûr.  À toutes les époques, les meilleures thérapies restent: le rayonnement amoureux, le développement de la sagesse, une vie harmonieuse, l’activité au soleil, les bains réguliers, le recours judicieux aux herbes, le repos, le jeûne, la purification intérieure.

 

© 2009-2015 Bertrand Duhaime (Douraganandâ). Tous droits réservés. Toute reproduction strictement interdite pour tous les pays du monde.  Publié sur : www.larchedegloire.com.  Merci de nous visiter sur : https://www.facebook.com/bertrand.duhaime.

 

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