LA CUISINE, SES MEUBLES, SES ACCESSOIRES ET SES USTENSILES

cuisine

La cuisine, cette pièce, où on prépare les repas, évoque le lieu intime des transmutations alchimiques ou des transformations psychiques.  Elle décrit un moment de l’évolution d’un sujet au niveau de ses acquisitions intérieures.  On y étudie généralement la partie de soi qu’il importe présentement de transformer.

ACCROCHE-PLAT : Puisque cet objet, muni de griffes métalliques, destiné à accrocher une assiette ou plat au mur, amène à faire d’un objet utilitaire de la vie courante un objet décoratif, ne s’interrogerait-on pas sur la perversion réelle ou présumée d’un moyen dont on se sert dans son activité courante ou sur celle de ses énergies créatrices?  Il peut encore suggérer un appel intime à considérer avec plus d’attention un fait significatif, présentement perçu comme banal.  Il se peut qu’on s’apprête à mettre de côté un élément qui constitue la solution d’un problème.

ADOUCISSEUR : L’appareil qui sert à éliminer les sels de l’eau pour la rendre plus saine à la consommation ou plus propice aux usages domestiques indique qu’il conviendrait d’éliminer certains traits de dureté de son caractère ou certaines concrétions de sa pensée qui entravent la bonne circulation de ses énergies.  On pourrait exprimer ses sentiments avec plus de délicatesse.

affiloir

AFFILLOIR : L’instrument qui sert à affiler ou à aiguiser réfère à un contexte de vie qui s’est émoussé (entendre qui s’est banalisé) pour une raison ou pour une autre (par exemple par la répétition), mais qui n’a pas pour autant perdu de son importance.  On devrait veiller à l’identifier et à lui trouver une solution dans les meilleurs délais avant qu’il n’accomplisse ses ravages.

aiguière

AIGUIÈRE : Cet élégant vase à pied, à bec et à anse, pour servir l’eau, souvent accompagné d’un bassin, est relié au raffinement  des sentiments et du psychisme.  Par son aspect allongé, il exprime une fusion harmonieuse des polarités.  Il exprime le désir d’explorer ses aspects féminins pour engendrer un contexte de distinction, de noblesse, de délicatesse, de minutie,de grâce, de subtilité témoignant qu’on reconnaît la préciosité de quelque chose.  Il est lié à la manière d’exprimer ses sentiments.

AMPHORE : Puisque ce vase antique à deux anses symétriques, sans pied ou à pied étroit, généralement fabriqué en terre cuite, sert à transporter et à conserver des aliments, il appelle proamphorebablement à étudier son propre contenu, à savoir les idées qu’on accepte, les croyances qu’on privilégie, les intentions qu’on porte, l’idéal de vie qu’on poursuit.  On notera toutefois que, par sa forme, ce vase évoque naturellement le corps de la femme.  En tant que vase, autant par sa forme que par son usage, il renvoie à  l’étude de sa propre féminité ou de sa conception de la féminité ou à celle des moyens d’assurer l’expansion de son âme : degré d’ouverture, d’accueil et de réceptivité;  potentiel de séduction;  quête de confort, de bien-être et d’harmonie;  manière de socialiser ou moyens de sociabiliser;  bonne entente avec les autres;  interventions humanistes;  fluidité de la communication;  regain de foi.  Chose certaine, on est invité à bien garder les pieds sur terre pour éviter tout déséquilibre et tout inconvénient.

ASSIETTE : Cette grande pièce de vaisselle à fond plat et à bord incliné, destinée à recevoir les aliments principaux d’un repas, évoque les avantages (surtout sociaux) qu’on veut retassietteirer de la vie, surtout s’il s’agit, comme on le dit, de l’assiette au beurre.  On a faim de connaissances ou de vie.  On désire combler un vide émotionnel ou de repenser ses priorités.  À moins qu’on se sente mal dans son assiette, elle est inconsciemment associée à un état d’esprit qu’on voudrait stable en permanence.  Selon qu’elle laisse une impression d’appétit et d’abondance ou de dégoût et de pénurie, elle précise le contexte actuel de sa vie.  Elle est associée au degré de richesse ou d’aisance qu’on souhaite se donner dans son quotidien, à la qualité des éléments psychiques qu’on veut intégrer ou assimiler, à la variété des aspects sensuels (ou sexuels) qu’on veut promptement inclure dans sa vie, parfois à la fluidité qu’on désire incorporer dans ses pensées ou ses sentiments.  Saura-t-on s’en combler ou s’en frustrer? À peu de nuances près, on peut donner le même sens à la soucoupe, au bol à soupe, au plat de service.

AUCOCLAVE : Ce récipient à parois épaisses et à fermeture hermétique peut servir à réaliser, sous pression, une réaction industrielle, comme il peut simplement servir à la cuisson dautoclavees aliments ou à la stérilisation des conserves.  Dans tous les cas, associé à l’athanor, il réfère à la savante et mystérieuse alchimie intime qui produit la transformation d’un être.  En songe, cet objet suggère une phase d’évolution accélérée qui peut engendrer de la confusion, de l’inquiétude ou de l’angoisse et peut déstabiliser pour un moment.  Voir à autocuiseur.

AUTOCUISEUR : Ce récipient métallique de cuisson sous pression des aliments, grâce à une fermeture hermétique, qu’on appelle parfois presto, peut suggérer qu’on commence à ressentir des pressions intimes qui risautocuiseurquent de devenir insoutenables, donc explosives, si on n’en tient pas compte dans l’immédiat pour leur trouver un exutoire naturel.  Il peut encore suggérer qu’en s’accordant une phase d’introspection ou d’intériorisation, pour étudier un dilemme actuel, on pourrait découvrir des moyens qui apporteraient des résultats plus rapides et efficaces.

BAIN-MARIE : Voilà un récipient à deux compartiments concentriques superposés, mais détachables, dont le compartiment du fond reçoit de l’eau bouillante, destinée à cuire les aliments placés dans le second, procédé de cuisson qui évite que les aliments prennent au fond ou figent trop rapidement.  Bien que ce vase soit relié au symbolisme de la nourriture, il peut suggérer la nécessité de prendre des précautions pour s’éviter un plus grand mal, de respecter son rythme naturel de travail ou d’évolution, de faire preuve de patience et de persébain-marievérance dans ses activités, de laisser s’accomplir en soi une lente alchimie qui conduira à la fusion souhaitée.  Il peut révéler l’intensité d’un contenu affectif ou émotionnel.  Justement, en Alchimie, le bain-marie, identifié par les lettres majuscules BM, désigne le recourt au Mercure des philosophes dans l’Opération du Grand Œuvre.

BARBECUE : Cet appareil de cuisson au grand air, alimenté au charbon de bois, pour griller les viandes et d’autres aliments,  évoque naturellement les repas à l’air libre, la dispensabarbecuetion des corvées domestiques, les réunions amicales à domicile ou en camping, l’insouciance et l’indépendance des vacances d’été, les regroupements familiaux ou les retrouvailles de couple dans l’intimité et bien d’autres souvenirs agréables.  Aussi peut-il suggérer une certaine nostalgie des beaux jours ensoleillés dans une période où la température est moins propice, lorsqu’on traverse une période dépressive, qu’on est submergé par les tracas ou débordé par ses occupations courantes. Il évoque la détente, le repos, la sérénité, un certain laisser aller, la liberté d’action et de mouvement, les choix spontanés, l’aventure au loin, etc.

BASSINE : Il n’est pas facile d’interpréter le sens d’un ustensile qui peut servir à autant d’usages domestiques ou industriels.  Car, par définition, la bassine désigne tout bassin large et profond, de formes, de dimensions et d’usages divers, utilisé dans la cuisine ou ailleurs.  On en saisira le sens par l’usage qu’on en fait et par ce qu’il contient.  Voir à bassin, récipient, vase, etc.

BATTERIE : La batterie de cuisine, qui désigne l’ensemble des ustensiles de métal servant à faire la cuisine, convie à l’étude des instruments et des moyens auxquels on recourt pour opérer son alchimie interne en observant comment ils se complètent et fonctionnent ensemble.  Dans cette opération, à la fois mystérieuse et dangereuse, qu’il faut conséquemment conduire avec attention, on gagnera à établir le rôle et la fonction de chacun d’eux.  En effet, chacun d’eux révèle une manière particulière d’apprêter les événements, les relations, les circonstances, les situations.

BATTEUR : En songe, puisque cet appareil ménager sert à battre ou à mélanger les aliments, il implique qu’on est à la recherche d’une certaine homogénéité.  Autrement dit, au lieu de batteurtraverser une phase analytique, on passe par une phase synthétique.  On préfère présentement l’induction à la déduction, on opte pour la généralisation plutôt que pour la particularisation ou la singularisation.  Il se peut même qu’on cherche à se fondre dans le décor pour moins paraître.

 

BOCAL : Ce récipient en verre à large goulot, mais à col très court, sert habituellement à la conservation des aliments.  Selon la quantité de produit qu’il contient, il éclaire ses occasions de succès, son état de santé ou l’état de ses amours.  Pour cette raison, s’il apparaît vide, en rêve, il pourrait suggérer un sentiment de pénurie ou d’impuissance.  Bien que, dans ce même état, il pourrait tout aussi bien exprimer son intention de mettre un surplus en réserve pour un usage postérieur.  Seul le contexte pourra préciser laquelle de ces deux significations il faut lui attribuer.  En revanche, s’il apparaît entamé ou tout plein, c’est ce qu’il contient qui fournira la signification de son rêve.

 

BOL : Ce récipient hémisphérique assez creux, sans anse, plus ou moins grand, qui contient certaines boissons ou potages, est associé à la réceptivité.  Dans les Textes sacrés, c’est un récipient sacré qui contient le somabol, l’huile d’onction ou les larmes de joie des Guides spirituels qui servent à laver les pieds de l’homme pour lui rendre honneur suite à une séquence évolutive probante.  Dans un contexte onirique, il renvoie au ventre et à la notion de sécurité.  Il éclaire souvent comment on se traite soi-même dans une relation.

BOL D’ARGILE : Dans nombre de tribus amérindiennes, on s’en servait pour brûler de la sauge, la plante purificatrice par excellence, lors des rituels sacrés, afin d’éveiller et de purifier les sens d’un candidat.

BOL D’OR : On dit que, dans la Bible, cette expression désigne le Grand Corps éthérique, le corps de lumière, de nature solaire.  Nous opinons qu’il s’agit plutôt du corps de gloire, donc du corps astral, de couleur dorée.

BOL CHINOIS : Il s’agit d’un instrument de musique qui engendre des sons et des rythmes envoûtants, destiné à ouvrir un espace intérieur, afin de parvenir au silence mental.

BOL TIBÉTAIN : Il s’agit d’un instrument de musique, composé des sept métaux conventionnels associés aux sphères planétaires ou aux planètes sacrées, qu’on fait vibrer pour harmoniser les plans de conscience.  Il rééquilibre les hémisphères cérébraux, induisant dans une détente profonde.

 

BOUCHON : Cet insbouchontrument, qui sert à obturer un orifice (de bouteille, de carafe, de tonneau, etc.), est associé à la protection d’un bien fragile ou précieux contre toute détérioration ou altération.  Le bouchon de liège, particulièrement, est relié à l’action sage qui permet de préserver ses forces créatrices ou sacrées.

BOUILLOIRE : Ce récipient à bec, muni d’une anse, qui sert à faire bouillir de l’eau, symbolise habituellement le degré de  tension intérieure qui résulte de la force du désir (intensité de la motivation ou de la détermination), des sentiments (surtout le degré d’affectivité ou d’activité, qui peut être de l’agressivité) ou de l’application mentale (effort intellectuel ou mouvement mental).  Il est lié au feu ordinaire qui diffuse la chaleur, réchauffant le corps et engendrant le bien-être.  Voilà probablement le meilleur appareil ménager pour bouilloireexprimer le degré de l’ardeur ou de la tension énergétique intérieure.  Associé au feu et à l’eau, cet appareil, détermine à merveille tous les degrés du sentiment, qui peut aller de l’émotion (eau tiède) jusqu’à la passion (eau bouillante). Parfois, il annonce un travail ardu dont on arrive au terme, ce qui impliquera de moins en moins d’efforts.  Pour sa part, la bouilloire électrique référerait plutôt au degré de l’énergie vitale qui résulte de la ferveur religieuse ou de l’aspiration spirituelle.  Elle est liée au feu électrique qui détermine la force d’ascension de la conscience.

BOULE : La boule de thé invite à songer à l’attention claire et vive, à la  vigilance, à la lucidité d’esprit.

BOUTEILLE : Ce récipient, généralement de verre, à col étroit et à goulot, destiné à contenir des liquides, devrait contenir un alcool enivrant, un élixir vitalisant, un philtre stimulant, s’il doit conférer la sagesse ou la connaissance.  Dans ce cas, il annonce la fin de sa nuit, la sortie de la prison de son esprit, car il contient un savoir salvifique.  Surtout s’il est bouché, ce qbouteilleui indique qu’il porte une connaissance ou une révélation précieuse, secrète, voire sacrée et initiatique, qui peut stimuler son imagination, attiser sa curiosité, éclairer son futur, transformer son destin, enflammer son enthousiasme, accroître sa sérénité.  Son contenu désigne généralement le psychisme qui accélère son progrès ou l’âme qui active son rythme évolutif.

La bouteille peut révéler qu’on refoule ses sentiments au lieu de les exprimer.  La bouteille remplie d’eau peut évoquer tout élément simple et naturel, qui étanche sa soif de connaître ou qui ramène aux vraies priorités de la vie, comme son désir d’expérimenter, de mener une vie plus en harmonie avec la Nature ou plus conforme avec ses principes, qui fait place à ses véritables sentiments.  Retenons, pour mieux éclairer le propos, que l’eau évoque toujours la purification, la plongée dans l’irrationnel, l’exploration de l’inconscient, le degré de limpidité du psychisme ou la clarté mentale, l’exercice du discernement, le recours au sens logique, l’élimination des déchets du subconscient, la centration sur soi, l’amélioration des échanges primaires, la puissance de reproduction, l’expérience du couple et de la famille, la diffusion subtile des connaissances.  Mais l’eau peut aussi désigner les valeurs simples, voire prosaïques, du quotidien.  La bouteille vide suggère qu’on a épuisé ses ressources internes et qu’on se sent vidé.

Un conte de Rabelais mentionne la dive bouteille, surmontée du Scel d’Hermès, figure de l’Œuf minéral ou philosophal, le vase hermétique ou trismégiste, le vaisseau de la Nature, le poncif de tous les mystères, la source des oracles et de la quintessence, la matrice qui fait le Sage.  Elle désigne l’Alchimie, la Science secrète, dite Savoir initiatique, qui mène à la découverte du sacré.

BURETTE : En tant que petit flacon à goulot long et étroit, mais à usages domestiques multiples, qui peut contenir de l’huile de cuisine, du vinaigre, du sirop, la burette prend le sens conventionnel du contenant ou du récipient, dont il importe d’identifier le contenu, qui donne la clef de son dilemme.  Il éclaire sur la quantité d’une réserve ou sur la qualité d’un buretteélément d’échange avec les autres.

CAQUELON : À titre d’ustensile de cuisson, ce poêlon assez profond, en terre ou en fonte, réfère à un aspect de la cogitation intime, de l’intériorisation ou de l’alchimie spirituellcaquelone.  Il exprime le degré d’ardeur ou d’aspiration dont il faudra faire preuve, au cours d’une opération (expérience) pour parvenir à assimiler, digérer et intégrer une connaissance ou pour réussir à maîtriser une faculté.  Il peut éclairer ce que l’on concocte ou ce qui mijote en soi.

CARAFE : La bouteille de verre ou de cristal à base large et à col étroit évoque un phallus (la puissance virile) bien que, en tant  que récipient, il suggère l’état de réceptivité d’un êtcarafere ou l’étude d’un contenu précieux ou raffiné (réserve de connaissance).  Elle réfère aux plaisirs simples, mais délicats, de la vie, à la joie dépouillée de tout excès, aux instants de bonheur suave dans le quotidien, à la satisfaction par rapport à ses résultats.  La carafe de vin pourrait évoquer un moment d’ivresse, un regain de motivation ou préciser la qualité de ses amours (de son affectivité).

 

CASSE-NOIX : La pince ou l’ustensile à double levier servant à casser la coque des fruits durs indique son désir d’obtenir une connaissance importante ou essentielle, peu importent les effcasse-noixorts ou le temps qu’on devra y mettre.  Il se peut qu’on ressente qu’on rencontrera plus de difficultés qu’on le croit dans l’acquisition d’une nouvelle connaissance ou dans la réalisation d’un nouveau projet.  À moins qu’on s’annonce le règlement laborieux d’un litige ou l’avènement de disputes, de désagréments, d’embarras, de résistances.

CASSEROLE : Cet ustensile de cuisine cylindrique à fond plat, muni d’une queue de service, prend le sens du symbole féminin de récipient, évoquant la réceptivité.  Mais, par son uscasseroleage domestique courant, il peut figurer la plénitude, la sécurité, la quiétude à domicile ou dans son monde intime.  Il indique ce qu’on concocte ou que qu’on mijote dans sa vie.  Sinon, il casserole1devrait inviter à refaire ses forces psychiques, à récupérer ses énergies physiques, à mieux canaliser ses élans affectifs.  On retiendra que passer à la casserole signifie vivre une épreuve pénible ou fatale.  La casserole de verre indique qu’on est au fait de ce qui se passe ou se trame.

 

CASSOLETTE : Ce petit récipient pour une personne, composé d’un matériau qui permet de passer au four un hors d’œuvre, est associé à l’alchimie que peut opérer le désir ardent ou l’amour.  Au sens d’aliment, il ajoute la notion d’une denrée plus ou moins rare qu’on sert aux grands jours de fête ou de célébration à ses invités de marque, à un être cher ou qu’ocassoletten s’accorde comme fantaisie pour oublier un moment de difficulté ou pour compenser un échec. Il s’agit généralement d’une notion accessoire, supplémentaire ou complémentaire qu’on choisit d’intégrer, comme celle qu’on acquiert à travers un passe-temps, une activité bénévole, un loisir.

 

CELLIER : Cette pièce ou ce meuble dans lesquels on range des provisions, mais surtout du vin, sont reliés au lieu intérieur où on prend conscience de ses richesses.  C’est la chambre du trésor où se poursuit la fermentation des éléments de l’inconscient et où on peut accéder à la connaissance de soi.  C’est la chambre secrète, le lieu sacré ou mystique, où l’âme doit se retirer pour recevoir l’inspiration et l’initiation.  On s’y rend pour s’unir à sa Conscience spirituelle ou à son Dieu.

CHAUDRON : Cet ustensile culinaire profond, de forme cylindrique, en cuivre ou en fonte, à anse mobile, qui peut se suspendre à  une crémaillère, constitue en soi une petite chaudière.  Comme on s’en sert surtout pour la préparation des bouillons, des viandes de boucherie et des confitures, en songe, il réfère à tout ce qu’on concocte présentement dans sa vie. Ce qui y mijote révèle comment onchaudron crée ses liens ou comment on tisse ses relations, sur quoi on les fonde, comment on les consolide.  Il suggère qu’on poursuit présentement des objectifs trop flous, imprécis ou indéterminés.  On se retrouve probablement souvent en conflit avec ses pulsions (ses passions ou ses émotions) qui amènent à poursuivre ses entreprises sans se soucier de sa destinée, de sa finalité, de son idéal de réalisation.  On devrait chercher à trouver un terrain d’entente entre l’ange et la bête qui se chamaillent en soi.  S’il est consulté, il est probable que l’ange répondra de façon ferme, mais compatissante et généreuse, ce qui permettra à la bête d’obtenir des conseils qui ont une valeur universelle dépassant les contingences du quotidien et du particulier et qui exerceront sur elle un effet profond.

En spiritualité, le chaudron désigne l’athanor dans lequel s’opère la transformation de celui qui le possède et s’y plonge comme un héros ou un dieu et qui confère diverses vertus, comme la vitalité parfaite, l’immortalité ou la jeunesse éternelle, la prospérité, l’harmonie et le bonheur.  Il délivre le message spirituel de la nécessité de se purifier, au point de se consacrer entièrement à cette tâche, jour après jour, pour éliminer toute impureté de son psychisme, puisque c’est la seule manière d’établir des fondements solides pour assurer sa vie.  Il souligne une transformation qui ne peut se produire que par l’inspiration, ce qui appelle à s’intérioriser dans la détente, à l’écart des tentations et des distractions provenant de l’extérieur,  pour écouter son intuition et ses ressentis.  Par son bouillon, image de la quintessence de la vertu ou de la perfection, il purifie, régénère et donne une nouvelle compréhension qui produit des effets jusque sur le degré de santé et d’abondance.

Dans la Tradition celtique, on trouve souvent un chaudron au bord de l’Océan ou des lochs (lacs).  On s’y rendait pour émettre ses vœux, car il contient l’eau sacrée des rituels de purification, de guérison, d’harmonisation, de résurrection et de bénédiction.       

CHAUDRON D’ABONDANCE : C’est la marmite qui distribue une nourriture inépuisable, symbole d’une connaissance sans limite, que personne ne quitte sans être rassasié.  En fait, il contient autant la nourriture matérielle de tous les hommes que les connaissances de tout ordre.  Dans la Tradition celtique, c’est le prototype inépuisable du Graal, le chaudron de Dagda, le dieu-druide.

CHAUDRON DE L’INSPIRATION ET DES POUVOIRS MAGIQUES : Dans la Tradition celtique, c’est l’attribut de Kerridwen, la déesse des poètes, des forgerons et des médecins.

CHAUDRON DE LA RÉSURRECTION : Dans la Tradition celtique, on y jette les morts afin qu’ils ressuscitent le lendemain.

CHAUDRON DE SANG : Dans la Tradition celtique, il contient le mélange du sang d’un druide et d’un chat ou d’un chien.  Il sert à apaiser la lance étincelante qui peut tuer d’elle-même des princes et des fils de roi.

CHAUDRON DE SORCIÈRE : Le vaisseau qui sert à la cuisine magique et donne les potions et lchaudron-magiquees concoctions.

CHAUDRON MAGIQUE : En spiritualité, il désigne la «coupe inépuisable», ce récipient qui préserve tout le savoir du monde.

CHAUDRON MIRACULEUX : Dans la Tradition irlandaise, l’attribut de Murios.

CHAUDRON SACRIFICIEL : Dans la Tradition celtique, lors de la Fête de Samain de son règne, tout roi déchu s’y noie, dans le vin ou la bière, pendant qu’on incendie son palais.chaudron-tripode

CHAUDRON TRIPODE : Dans la Tradition chinoise, il s’agit du Vase de la sagesse, image du corps physique dans lequel se produit l’Alchimie spirituelle.  Il symbolise la divination, la fixation des cycles et l’entrée dans l’immortalité.

 

CHAUFFE-ASSIETTE(S) : Cet appareil pour préchauffer les assiettes, afin de garder un mets chaud plus longtemps, surtout s’il se mange mieux ou donne plus de goût consommé bien chaud, permet d’évaluer l’intensité ou la qualité des préparatifs indispensables à l’amélioration de sa créativité ou à l’acquisition d’une connaissance.  Il s’associe, par exemple, aux préalables affectifs, aux préliminaires amoureux, à la cour amoureuse.  Il invite à allumer sa flamme dans un aspect ou un autre de son quotidien.  

 

CHAUFFE-PLAT(S) : Ce dispositif de chauffage (plaque de comptoir, réchaud de table ou série d’ampoules à infrarouge), qui sert à garder les plats cuisinés au chaud, en attendant leur consommation, exprime l’intensité de la motivation que l’on maintient dans sa créativité (souvent dans un projet, une tâche, une initiative, une aspiration qu’on doit temporairement écarter) chauffe-platsou dans l’acquisition des notions qu’on juge importantes pour sa culture personnelle, son progrès ou son avancement.  Il invite à entretenir sa flamme (sa motivation) dans un aspect ou un autre de son quotidien.

 

CHEMINÉE : Cet ouvrage de maçonnerie, formé d’un foyer pour faire du feu et d’un tuyau de dégagement de la fumée, qui s’élève dans le mur extérieur d’une maison, alimenté surtout au bois, s’appelle encore «foyer» (au Canada) ou «âtre» (dans les autres pays francophones).  Mais ce mot désigne aussi tout conduit d’évacuation de la fumée des appareils de chauffacheminée1ge à combucheminéestible qui lui sont reliés par des tuyaux métalliques.  Associé à l’Axe du Monde, la cheminée symbolise la voie de communication mystérieuse entre le Ciel et la Terre qui permet aux entités d’ici-bas de communiquer avec celles d’en haut.  Elle évoque les Forces créatrices du Grand Architecte de l’Univers qui s’expriment à travers l‘Arbre de Vie ou la Voie royale conformément a la loi de l’Échange.  Du reste, émanant de la Puissance cosmique du Créateur, la force vitale pénètre en elle pour activer la flamme, engendrant le feu, qui permet la transformation de tout, malgré que les savants puissent souhaiter donner des explications plus scientifiques à ce phénomène.

La cheminée réfère à la vie à la maison à titre de canal (de phallus) par lequel passe le souffle de l’Esprit qui anime le foyer, aspire la flamme, excite le feu, entretient la vie familiale.  Et on aime tellement passer ses veillées autour d’elle.  Elle évoque la chaleur, la tradition, les valeurs familiales.    Ainsi, la cheminée qui fume révèle diversement la puissance de l’âme, l’ardeur du cœur ou l’activité du mental.  Elle démontre la compréhension qui résulte de l’échange dans le jeu joyeux et amoureux de la vie.  Elle évoque ainsi une grande chaleur humaine, la générosité, l’harmonie dans ses relations, l’élévation de la conscience, l’état de prière.  La cheminée éteinte ou sans fumée suppose forcément le contraire, soit l’incapacité d’échanger, d’accueillir, de s’élever, ce qui présage de la rupture d’un lien, du refroidissement de ses sentiments, d’une stagnation des énergies, d’une période de solitude intérieure, de dépression, de confusion ou d’obnubilation.  La cheminée d’usine peut, en soi, exprimer la productivité source de rentabilité, qui devient, pour un individu, la réussite dans ses affaires ou la fébrilité au travail, mais elle désigne bien davantage, par ses ravages, la pollution qui résulte de la confusion ou de l’affaiblissement des valeurs spirituelles.

 

CHENET : Ce mot désigne chacune des deux pièces de métal placées dans une cheminée pour y déposer les bûches de chauffage.  Cet instrument associé au feu fertilisant et vitalisant chenetsporte le symbole solaire de l’oblation ou du sacrifice.  Notons qu’en spiritualité, le sacrifice évoque le rejet de ce qui encombre, nuit, paralyse, rend stérile, ne sert plus.  Cela est particulièrement vrai pour le chenet à tête de bélier de certains temples.

CHOPE : Le verre à bière, souvent muni d’une anse, réfère à un contexte social qui demande un peu plus de réceptivité pour le comprendre ou en profiter.  Voir à bière.

 

CHOPINE : Cette bouteille de verre d’une demi peinte pourrait référer à la demi-mesure.  Sinon on lui donnera le sens de la bouteille.

 

CLOCHE : On donne aussi le nom de cloche au vase de verre qui couvre certaines plantes pour en hâter la maturité ou pour les protéger du froid;  à la coupe de métal dont on recouvre une pâtisserie pour les protéger de la poussière ambiante et de la déshydratation;  ou à l’objet dont on recouvre un mets cuisiné pour le garder chaud plus longtemps.  Dans tous ces cas, c’est le désir de protéger un élément vital, qu’on désire intégrer ou assimiler, parce qu’on sait qu’il pourrait favoriser son expansion, qui ressort.

 

CLOCHETTE DE TABLE : La clochette de réfectoire, qui sert à indiquer qu’un repas est servi, symbolise le désir de  renouveler ses énergies vitales, ce qui permettra une régénération physique ou un retour à la santé.  Elle invite à mieux s’alimenter physiquement, psychiquement et spirituellement.  Elle annonce un éveil spontané de sa conscience évoclochette-de-tablelutive et un regain de magnétisme qui permettront d’attirer des manifestations constructives dans sa vie.  On devrait mieux partager ses énergies pour intégrer des valeurs nouvelles.  On traverse une période qui sera marquée par des événements positifs, des échanges significatifs et des communications importantes.  Pour un temps, on gagnerait à porter attention aux petits détails de son parcours évolutif et à bien vivre ses échanges affectifs.  Les prochaines rencontres qu’on fera devraient servir à mieux développer l’amour universel, toujours impersonnel, inconditionnel, sans jugement et exercé dans l’innocuité.  Pour la clochette de service, voir à clochette.  Espérons qu’elle ne traduit pas la domination arrogante ou l’esprit servile qui porte à se soumettre à une autorité au doigt et à l’œil.  Elle peut toutefois indiquer qu’on en a assez d’une tâche répétitive, monotone et rebutante.  

 

COMPTOIR : Ce qu’on appelle au Canada le comptoir de cuisine, qu’on devrait appeler la «surface», la «planche» ou le «plan de travail», attire l’attention sur les opérations intimes qui mènent à intégrer, digérer ou assimiler une réalité, dans ses expériences courantes.  Il indique ce qu’on se prépare actuellement dans la vie.

CONCASSEUR : Qu’il serve à broyer en fragments du poivre, du sucre, du sel, cet appareil indique un effort pour réduire une réalité à des éléments plus simples, donc plus facilement utilisables, compréhensibles ou assimilables.  Le concasseur à glace évoque plutôt un désir de comprendre les raisons de son insensibilité, de son manque de compréhension, de son impression d’étrangeté dans un contexte précis.

 

CONGÉLATEUR : Cet appareil frigorifique, qui permet de conserver les aliments, par exposition constante à une température inférieure à zéro degré, permet d’évaluer ce que, congélateurpar affectivité, on veut mettre en réserve pour le protéger ou pour le conserver plus longtemps.  On redoute probablement l’affadissement de certains sentiments par l’usure du temps.  Il s’agit de déterminer si ce qu’on congèle, on le met en réserve par prévoyance ou par crainte de le perdre.

 

CONTENANT : Ce mot générique qui désigne un récipient ou ce qui contient, par rapport au contenu, relève de l’énergie magnétique, en principe passive dans le sens d’accueillante et de réceptive.  En songe, selon qu’il est plein ou vide, il éclaire le degré d’équilibre du psychisme.

 

COQUETIER : Il semblerait que ce petit godet ou petit support, pour servir un œuf cuit dans sa coque, peut servir à confirmer ou à infirmer la valeur d’une réalité d’expérience, selon que la cuisson représente, dans le  songe, une amélioration ou une dégradation d’une substance première.  A-t-on altéré la substance même de son expérience?  A-t-on tué un procoquetierjet dans l’œuf?  S’apprête-t-on à consommer le fruit de son expérience de façon prématurée?

 

CORBEILLE : Ce panier d’osier ouvert, sans anse, symbolise le cœur, la femme féconde (le corps maternel), le gynécée et les travaux domestiques.  Elle donne une idée de totalité, celle de Dieucorbeille et de l’Univers confondus en un seul être.  Selon l’usage qu’on en fait ou l’idée qu’on en retient, la corbeille signale le début d’une nouvelle vie, l’avènement d’excellentes occasions, la réalisation du bonheur en amour, une grande abondance, la force du subconscient.  Elle réfère parfois à ce qui dépasse les autres par ses qualités de cœur, par sa suprématie dans un domaine ou par sa maîtrise de la vie.  Pour la femme, elle peut exprimer un sentiment de solitude ou une espérance vaine;  pour l’homme, elle peut annoncer la rupture d’une relation amoureuse.      

CORBEILLE DE FLEURS : Elle traduit l’éphémérité de la vie, de la beauté et des plaisirs en regard de l’immortalité.  On l’assoccorbeille-de-fleursie au printemps, au renouveau, au regain d’énergie.

CORBEILLE DE FRUITS : Elle traduit le déclin de la vie, la période des moissons et des récoltes, d’où on l’associe à l’automne.

CORBEILLE DE LA MARIÉE : Elle annonce une vie nouvelle marquée par une plus grande intensité intérieure, en raison d’une fusion accrue avec son Centre intime (son âme) et de meilleures alliances avec les autres.

CORBEILLE (La Triple) : En Orient, c’est le symbole des Trois Forces de la Vie : Bouddha (le fondateur), la Loi et la Communauté.  Par extension, elle désigne l’Esprit, l’âme et le corps.  On parle diversement des Trois Joyaux ou des Trois Refuges mystiques.

 

COUPE : Ce verre à boire, ordinairement plus large que profond, pourvu d’un pied, prend une grande importance dans le symbolisme spirituel.  C’est le vase qui recueille l’Eau fécondante du Ciel et qui relie le créé au divin.  On l’associe spontanément au cœur, aux chakras, au Graal et à la Terre magnétique et réceptive.  Mais on l’associe aussi à la Mère coupecéleste, au pouvoir de l’énergie féminine dans l’Univers, au sein d’où sort le lait nourricier ou à la matrice qui sert de lieu de transmutation spirituelle.  Ce vase est relié à Saturne et à la Lune, à l’eau à l’intérieur de laquelle naît toute vie et aux eaux cosmiques qui contiennent les potentialités infinies de l’Existence éternelle.  Il est le centre où se produit le mélange nécessaire à la Manifestation et le réceptacle des communications célestes.  Il rappelle que, dans la vie, toute quête doit d’abord être intérieure, car c’est là qu’on peut savourer la boisson de valeur inestimable qu’est l’ambroisie, le nectar d’immortalité des dieux.

En réalité, ces notions proviennent d’Orient où la coupe rappelle l’«Amrita», qui désigne à la fois la Boisson et le Vase d’immortalité.  En français, ce mot peut signifier «Ambroisie», «Eaux primordiales» ou «Semen christique».  Mais elle aussi l’attribut du Bouddha de la Vision discriminatrice, «Amitabha», symbole de la Lumière infinie et de la Connaissance.

En spiritualité, la coupe identifie ceux qui sont capables d’accueillir la Vérité.  Et la Vérité dit qu’une coupe qui ne se contente que d’elle-même ne sera jamais que la moitié d’elle-même.  Car l’homme reçoit son destin de Dieu dans une coupe ou comme une coupe, une coupe qui, selon ses œuvres, déborde de bénédictions ou se remplit du feu du châtiment.  Jésus l’a illustré, la coupe qu’il faut boire, c’est celle de sa destinée qu’il faut apprendre à accepter en pleine connaissance de cause.  La coupe confère le pouvoir de devenir ce que l’on connaît, car elle contient l’essence de la révélation fournie par l’intuition qui inspire.  Elle est le calice dans lequel on boit la vie et par lequel on fait l’expérience de la relation amoureuse.

Dans le concret, la coupe évoque la sensibilité, l’affectivité, les sentiments, l’amour, le partage, la réceptivité, l’accueil, la créativité, les plaisirs, l’union heureuse, la récompense, le bonheur.  On l’associe encore aux domaines artistiques et psychiques.  Elle amène à explorer le monde de ses sentiments et de ses émotions (les régions secrètes de l’amour).  Elle précise le degré d’ouverture de son cœur.  Elle invite à se faire plus réceptif et adaptable;  à réaliser ses rêves et ses souhaits;  à s’accorder aux phases de la Lune;  à comprendre les forces inconscientes;  à mieux utiliser son imagination;  à guérir ou à soigner son corps;  à fusionner dans l’amour divin pour expérimenter la liberté conférée par l’amour inconditionnel.

Le fait de porter la coupe à la main témoigne de sérénité, d’abondance, de bonne vie, d’existence paisible et sûre.  La coupe pleine d’alcool symbolise la souveraineté et la plénitude.  La coupe fermée souligne la gestation dans la réceptivité.  La coupe ouverte désigne un être prêt à recevoir.  La coupe renversée illustre la profusion des dons du Ciel.  La coupe vide exprime la désolation, la tristesse, l’isolement.  Le fait de boire à la même coupe signifie diversement, selon le contexte, l’union des courants de la polarité, l’état du mariage, l’agrégation fraternelle, l’union consanguine.

Dans le Tarot, les coupes désignent l’énergie magnétique, la force de l’intelligence et les qualités féminines : nutrition, contrôle, tendresse, protection, dévouement, esprit de conciliation, éducation, civilisation.  On les attribuait au clergé et aux instructeurs mystiques.

COUPE CARRÉE : La coupe royale de la Vérité.

COUPE CÉLESTE : Elle désigne l’Éther, la Substance cosmique.

COUPE COSMIQUE : Dans la pensée orientale, elle désigne le Vide-Espace et elle évoque la Fidélité religieuse.  Sa première manifestation est la Fleur d’espace, l’Éther.

COUPE D’AMOUR : Dans la Tradition islamique, l’Idole qui recèle l’Essence la présente tandis que les Anges y versent l’élixir de vie.

COUPE D’ARGENT : Le reflet de la Lune et de l’inconscient.

COUPE DE BÉNÉDICTION : Dans le langage chrétien, la coupe eucharistique.

COUPE DE KABBALAH : La sainte coupe voilée du Graal.

COUPE DE L’AMOUR : Dans la Tradition gréco-romaine, le vase de Vénus et d’Aphrodite.

COUPE DE L’OBLATION : La Lune, surtout lorsqu’elle est cornée, donc en croissant.

COUPE DES DÉLIVRANCES : La «coupe du salut» (voir à cette expression).

COUPE DIVINATOIRE : La Lune ou la Mère, images de la réceptivité féminine.  Le cœur humain.

COUPE D’OR : Le jaillissement du Soleil et du conscient.

COUPE DU SALUT : La coupe que le psalmiste élève vers Dieu en signe d’action de grâces.

caliceCOUPE EUCHARISTIQUE : Dans la Tradition chrétienne, la coupe d’action de grâces qui symbolise la préparation à la communion dans l’adoration et l’amour.

COUPE PREMIÈRE : Dans la Cabale, il s’agit de «Daat», la Séphire cachée ou voilée.

COUPE DE LA COLÈRE DE DIEU : Les fléaux que l’Humanité s’attirait par l’accumulation de ses karmas, le «fruit de ses œuvres» mauvaises.

COUPES (Les Deux) : Dans la Tradition égyptienne, il s’agit des coupes d’Isis qui illustrent la nécessité d’harmoniser les contraires pour stabiliser une relation.  Cette déesse verse indéfiniment de l’eau d’une coupe à l’autre parce que le sentiment doit couler sans relâche et se renouveler en accord avec les circonstances changeantes d’une situation.  Le sentiment est ainsi perçu comme une faculté active et intelligente qui préside au choix de porter une attention aux nécessités mouvantes et sensibles du moment pour atteindre l’équilibre final dans une situation ou pour obtenir une individualité stable.  Cette image exprime un cœur généreux qui intervient avec bienveillance, bonté et compassion, mais sans mièvrerie, dont la fluidité des sentiments permet de s’adapter aux données changeantes de la vie, par un ajustement perpétuel aux circonstances immédiates, en optant soit pour une généreuse serviabilité soit pour une rigoureuse efficacité.  C’est l’équilibre qui résulte de la douceur et de la fermeté, qui rend incisif, ce qui favorise la coopération, la réconciliation et le retour à l’harmonie.

COUPE (La Lustration de la) : Dans la mystique orientale, cette expression désigne une période de jeûne et de lavage du cœur, soit l’élimination de toute activité mentale, afin d’acquérir la vacuité, la pureté et la transparence indispensables à tout distributeur de vie.  Cette purification précède le renouveau printanier.

 

COUPERET : Ce couteau à large et courte lame scouperetert d’instrument de la loi de la Sélection des âmes pour retrancher de la Création les âmes impures et inconvertissables.  C’est le couperet du glaive divin qui peut tomber tel l’éclair.

 

COUTEAU : Cet instrument tranchant composé d’un manche et d’une lame, attribut de chasseur relié à l’air, symbolise ce qui tranche net.  Il décrit le principe actif qui modifie la matière passive.  Il figure le métal actif (victoire sur soi-même) ou agressif (domination et hostilité).  Il est lié à l’activité du mental vif, aigu, qui se croit entendu, qui divise tout en bien et en mal, ignorcouteauant que les extrêmes ne s’opposent pas, mais se complètent, s’ils savent se donner l’un à l’autre.  On devra retenir qu’il est un instrument essentiel des rites sacrificiels et des épreuves initiatiques.

Dans le concret, le couteau peut servir à faire ressortir un aspect sombre et refoulé du moi : ressentiment, haine, conflit, rivalité, jalousie, angoisse, phobie, incompréhension, dualité déchirante ou pulsion instinctive.  Il éclaire un mouvement de colère, une velléité d’agression ou de séparation, qui peuvent être soulignés par des paroles acerbes ou un commérage malicieux.   Il peut évoquer une rupture soudaine ou des paroles blessantes.  Dans la Tradition hindoue, le couteau d’or désigne le couteau des sacrifices, cet instrument lumineux  par lequel le sacrifié gagne le Royaume des cieux.  Le couteau électrique démontre l’aptitude à percer rapidement la vérité d’une situation ou le désir de pénétrer rapidement au cœur d’une réalité.  Le couteau à peler démontre qu’on se défait de vielles habitudes ou d’anciennes conditions.  On désire faire peau neuve.  À moins que, dans un éclair de lucidité, on ait choisi d’écarter ou de réduire ses prétentions.

 

COUVERTS DE TABLE : Dans un premier sens, le couvert désigne la vaisselle nécessaire au repas;  dans un deuxième sens, il désigne un ensemble formé par une cuillère, une fourchette et un couteau.  Dans leur ensemcouverts-de-tableble, ils figurent les moyens dont on compte se servir pour bien comprendre, intégrer et assimiler ses connaissances.  Par extension, ils peuvent annoncer des rencontres nouvelles, des fréquentations bénéfiques, une quête d’amitié, un désir de se tirer de l’isolement.  On devrait compléter ces notions en se référant aux mots vaisselle, cuillère, fourchette et couteau.

 

COUVRE-PLAT : Ce couvercle de métal, en forme de cloche, sert à maintenir un plat au chaud.  Normalement, il devrait attirer l’attention sur une expérience actuelle dont il conviendrait de maintenir le cours.  On est invité à conserver son ardeur dans un aspect courant de sa vie.  Dans le cas où cet objet suggérerait plutôt une atmosphère inhabituelle de grande réception, on pourrait y saisir une invitation à célébrer la vie, à l’orner et l’enjoliver du mieux qu’on peut.  On pourrait encore y comprendre qu’on a l’intuition de jours prochains plus fastes, une récompense de ses efforts ou de sa créativité.

 

CRÉMAILLÈRE : En lui-même, de dispositif désigne un organe rectiligne denté qui transforme un mouvement de rotation en un mouvement rectiligne ou inversement.  La crémaillère de cheminée, une tige de fer mucréamillèrenie de crans ou de crampons qui en règlent la longueur, sert à suspendre une marmite à différentes hauteurs, au-dessus du feu.  Elle attire l’attention sur ce qu’on se prépare par ses faits et gestes.  Ainsi, culturellement, l’expression pendre la crémaillère évoque la réception que l’on organise pour marquer son installation dans un nouveau logement.  En songe, elle évoque plutôt le savoir qui permet de bien mener une opération alchimique, comme il en est fait mention au mot chaudron.

CRUCHE : Comme tout contenant, ce vase ansé à col étroit, prolongé par une large panse, exprime la réceptivité.  Pleine, on l’associe à la simplicité honnête, à la réussite, à l’accomplissement, à la satisfaction, au sentiment de plénitude.  Elle permet alors le déversement de connaissances, le ressourcement des idées, l’épanchement des émotions.  On est prêt à partager des aspects qu’ocruchen gardait pour soi jusque là.  On devrait vérifier si on n’est pas porté à se vider pour les autres.  Elle peut évoquer une réunion d’amis.  On conforme sa conduite à ses idées et à ses valeurs.  Vide, on la relie au refoulement, à la sottise, à l’ignorance, à l’imprévoyance, au manque d’intelligence pratique, à l’ineptie, à l’incapacité de saisir les bonnes occasions, au manque de motivation en regard d’un but ou d’un idéal.

 

CUILLÈRE ou CUILLER : Cet accessoire formé d’un manche et d’une palette creuse, qui sert à puiser les aliments liquides, témoigne d’un désir d’assimiler une réalité ou de s’ajouter cuillèrequelque chose.  C’est par bêtise ou superstition qu’on l’associe aux contrariétés familiales, aux soucis financiers ou à une relation éprouvante.  En fait, elle exprime le degré de dextérité dans la saisie d’une notion ou la compréhension d’un contexte.  Elle souligne un désir de combler promptement une carence.

 

CUISEUR : Ce récipient de grande dimension, destiné à la cuisson des aliments, donne une image contemporaine du chaudron antique.  Il révèle ce qu’on mijote dans sa présente phase de vie.  Il souligne le désir de combler un manque de chaleur au niveau des sentiments.

 

CUISINIÈRE : En mystique, cet appareil électrique ou à gaz, muni de foyers, qui sert à cuire les aliments, illustre les transformations alchimiques successives qui, au long de l’expérience en incarnation, induisent dans le savoir et engendrent l’illumination.  Dans un sens plus pratique, il évoque le confort au foyer, l’entente amoureuse, la sécurité affective, le bonheur simple découvert dans le moment présent.  Il peut suggérer un manque de chaleur au niveau des sentiments ou un besoin d’affection.  Il renvoie à ce qu’on concocte ou mijote dans sa présente phase de vie.

 

CUVE : Le grand récipient de bois ou de métal, qui sert à divers usages domestiques ou industriels, symbolise la purification ou la régénération.  Voir aux mots chaudron et marmitecuve-metalDans la spiritualité contemporaine, la cuve désigne le réservoir de la nouvelle énergie collective, accumulée par l’intention pure, qui détermine la masse vibratoire critique pcuveour franchir un seuil de transmutation.  Pour la cuve baptismale, voir à fonts baptismaux.

 

CUVETTE : Ce mot s’applique à tout récipient large et peu profond, généralement portatif, destiné à divers usages domestiques ou industriels impliquant le recours à des liquides.  Dans un sens aussi vague, on peut lui attribuer le sens de la cuve.

DÉCANTEUR : Cet appareil permet de débarrasser un liquide de ses impuretés en les laissant se déposer au fond.  Il pourrait suggérer que, dans la présente période confuse que l’odécanteurn traverse, le mieux à faire, c’est de laisser les choses s’arranger d’elles-mêmes.  On devrait conséquemment détourner son attention de ses problèmes.

 

DÉCAPSULEUR : Cet instrument, qui sert à enlever les capsules des bouteilles, pourrit suggérer qu’on vient de découvrir le moyen de supprimer un blocage ou d’accéder à une nouvelle connaissance.  Il se peut qu’on vienne de réaliser comment mettre une idée en pratique, comment rendre un choix fonctionnel, un moyen opérationnel, une décision pertinente.

 

DESSERTE : Ce meuble sert à poser les plats à servir ou la vaisselle que l’on dessert.  Ainsi, selon le contexte, il indique si une activité commence (est en montée) ou si elle achève (est en déclin).   

 

DESSOUS-D’ASSIETTE : Il s’agit du «napperon» de table.  Il indique qu’on accepte une nouvelle relation ou une nouvelle influence.  On peut l’associer à une précaution dessous-d-assiettequ’on prend ou veut prendre.

DESSOUS-DE-BOUTEILLE : Il s’agit du petit disque que l’on met sous les bouteilles afin de protéger une table ou une nappe.  Alors, on devrait se demander ce qu’il importe présentement de reconnaître comdessous-de-bouteilleme un élément précieux de sa vie, qu’il convient de protéger, ou comment il faut s’y prendre pour ne pas altérer son milieu par les émotions qui transpirent de soi.

DESSOUS-DE-PLAT : Le support destiné à recevoir, sur la table, les plats chdessous-de-platauds ou humides au moment d’un repas, évoque les précautions qu’on se dispose à employer ou auxquelles on devrait recourir dans un contexte actuel de sa vie.

 

DRESSOIR : Ce meuble, un buffet à étagère, conçu spécialement pour exposer des pièces de vaisselle, suggère qu’on cherche à montrer le meilleur de ses possessions ou de ses dressoirproductions ou qu’on cherche à se montrer soi-même sous son meilleur jour.

 

ÉCUELLE : En général, cette assiette large et creuse, dépourvue de rebord, qui accueille le potage, n’est plus guère utilisée qu’à la campagne.  On peut l’associer aux manières écuellefrustres et frugales de se traiter, de s’instruire, de s’informer.

ÉCUMOIRE : Cette grande cuillère plate, percée de trous, sert à écumer les aliments ou à les retirer du liquide où ils ont cuit.  Elle sous-tend l’idée qu’il faut séparer des ingrédients qui ne vontécumoire plus ensemble parce que leur rôle réciproque est complété ou qu’il risque de devenir nuisible.  Est-on appelé à oublier les aspects douloureux ou amers d’une expérience qui a beaucoup appris?  Devrait-on éliminer de sa vie des aspects qui deviennent pernicieux?  Se signale-t-on qu’un élément utile est parvenu à maturité?  Quoi qu’il en soit, un tri semble s’imposer.

 

ÉGOUTTOIR : En tant que casier qui sert à faire égoutter la vaisselle, cet objet invite à laisser agir le temps, à se laisser décanter une situation, pour éviter d’intervenir de façon trop émotiveégouttoir ou emportée.

En tant que passoire demi-sphérique qu’on utilise pour égoutter les aliments, il suggère de supprimer d’une idée ou d’un contexte ce qui est devenu insipide, négligeable ou accessoire, ce qui risquerait d’en diluer le sens.

 

ENTONNOIR : Cet instrument de forme conique sert à verser avec précaution un liquide d’un contenant à un autre.  Il illustre le corps qui capte les énergies vitales du Ciel, projetées dans un puissant tourbillon, pour les condenser, en former les lignes de force de l’être, dont une partie des forces happées disparaît dans un monde diurne, soit dans l’abîme d’où rien ne remoentonnoirnte que difficilement.  En songe, il renseigne généralement sur le degré de savoir faire, sur le sens de l’économie des énergies, sur une prudence de bon aloi.  On peut alors se demander si on est trop prodigue;  si on investit en vain ses meilleures énergies;  si on se sent coincé dans un projet ou à l’étroit dans une relation;  si un contexte réducteur échappe à sa conscience de veille.  On passe par une phase de restrictions salutaire.

 

ÉPLUCHEUR : Ce petit couteau, dont la lame comporte une petite éplucheurfente, tranchante des deux côtés, qui sert à enlever la pelure des fruits et des légumes, signale le besoin d’un examen plus attentif qu’on accorderait normalement ou la nécessité d’approfondir un sujet.  On devrait considérer ce qui se cache sous la surface d’une réalité.

 

ÉVIER : Ce bassin du plan de travail d’une cuisine, percé d’un trou pour l’écoulement des eaux, sert à laver les aliments et la vaisselle.  Il révèle comment on gère ses émotions.  évierIl peut éclairer sa vie domestique, notamment sa situation de couple ou de famille.

 

FAIT-TOUT : Cette marmite basse, en métal ou en terre vernissée, à anses et couvercle, qui sert à divers usages, fait ressortir les méthodes et les procédés plutôt simples, conventionnels, routiniers, sécurisants, sans grande surprise, auxquels on recourt à travers son quotidien.  Voir à marmite.

FILTRE : Dans un premier sens, le filtre identifie un dispositif qui inclut un corps poreux à travers lequel on fait passer l’air ou un liquide pour les débarrasser des impuretés ou pour en extraire des matières qui y sont mélangées.  Le filtre d’assainissement ou de purification suggère de s’appliquer à éliminer des éléments nuisibles.  Par exemple, peut-être qu’on devfiltrerait éliminer de son esprit les mille pensées futiles qui le traversent, quand il se complait à tout attraper au vol.  Peut-être qu’on devrait supprimer des notions de ses croyances ou de sfiltre1es connaissances qui induisent en erreur.  Peut-être qu’on devrait freiner la frénésie de son imagination qui mine ses énergies ou qui induit dans l’angoisse et la confusion.  Peut-être qu’on devrait écarter certaines peurs vaines qui agissent comme des poisons subtils.  Quant au filtre de séparation, il invite à retenir exclusivement la quintessence d’une expérience.

 

FOUR : Dans ses diverses acceptions, ce mot désigne un ouvrage ou un appareil dans lequel on chauffe des aliments pour les cuire ou des matériaux pour les transformer physiquemFourent ou chimiquement.  Il symbolise un centre créateur qui, contenant le feu, contient l’Univers et qui peut réaliser toutes les chimies et les alchimies.  Il exprime l’union des principes masculin (la chaleur) et féminin (dans une forme creuse) et il opère la fusion d’éléments différents.  Dans un certain domaine, comme il figure le creuset où s’élabore l’union, ilfour peut figurer le sein maternel où un être prend vie, se nourrit, se transforme et atteint la maturité.  En ce sens, il suggère un désir de retourner à la matrice originelle, dans un état embryonnaire, pour procéder à une nouvelle naissance.  Car la substance y meurt à sa première nature pour en sortir sous une forme sublimée.

Dans le concret, le four, relié au plexus solaire, a trait au ventre et aux réactions viscérales, à ce qui se passe au plus profond des tripes.  Mais il peut éclaire un désir de donner plus d’homogénéité à un contexte pour le rendre plus chaleureux ou harmonieux;  de rendre un apprentissage plus agréable ou plus facile à assimiler;  de trouver plus d’amour ou de tendresse.  Il éclaire une nature ardente, généreuse, dévouée, chaleureuse, courageuse, hardie.  Pour une femme, il peut indiquer qu’elle est enceinte.

En spiritualité, le four brûlant exprime l’état de complète frustration, de vacuité et de désespoir d’une vie sans Dieu.  Dans le concret, il exprimerait plutôt un état de grande colFour-1ère ou de passion dévorante.  En alchimie, le four à chaux réfère au mode d’emploi du soufre des Sages et il est représenté par le premier signe, placé à droite.  Le four à chaux brûlant précise le début du mode d’emploi du soufre des Sages et il est illustré par le deuxième signe, placé à gauche.  Le four à micro-ondes éclaire la rapidité de pensée rapide et la diligence dans l’action.  Il se pourrait qu’on soit invité à considérer une nouvelle façon, en outre meilleure, de s’y prendre ou de faire les choses.

 

FOURCHETTE : Cet ustensile de table à dents allongées, dont on se sert pour piquer les aliments et les porter à sa bouche, symbolise le support de ce qu’on compte ingérer, intégrer ou apprendre.  Il implique une extension de sa portée qui suggère qu’on progresse dans la réalisation de ses buts.  Il se peut qu’on ait besoin d’être stimulé (piqué) pour avancer.   Par rapport fourchetteau couteau, cet instrument identifie le travail de la femme et il prend le sens féminin d’auxiliaire de la nutrition qui devient, au figuré, l’auxiliaire de l’éducation, de l’instruction ou de la civilisation.  Il est relié au principe réceptif qui, organisant le monde, complète l’œuvre créatrice.  En rêve, la fourchette devrait révéler de quoi on se nourrit (connaissances ou acquisitions) ou comment on le fait dans sa présente phase de vie.  Par l’usage qu’on en fait, elle pourrait même éclairer le degré d’attention et d’estime qu’on se porte.  Elle est reliée à sa situation au foyer.

 

FOURNEAU : Ce mot désigne un appareil en fonte dans lequel on peut faire brûler un matériau combustible pour chauffer l’eau ou pour faire cuire les aliments ou un four dans lequel on soumet à un feu violent certaines substances à fondre ou à calfourneauciner.  En alchimie, il s’agit d’un appareil rectangulaire creux de quatre pieds de longueurs sur trois pieds de largeur, muni de cloisons d’un pied d’épaisseur.  On y fait brûler ses pulsions négatives d’aspect martial (colère), d’aspect vénusien (sensualité) et d’aspect lunaire (illusions).  Voir à four.

 

FOYER : Ce mot désigne ici le lieu ou l’espace aménagé pour faire du feu dans une maison et qui, comme symbole du cœur,  évoque toute l’alchimie spirituelle qui s’y produit.  Il matérialisefoyer l’Esprit divin et il illustre le centre solaire qui donne la vie et l’entretient, réchauffe, éclaire, vitalise, rapproche les êtres.  Par la conjonction du feu et de son réceptacle, le foyer est relié à la fusion des énergies intimes, à la vie en commun, aux expériences domestiques, à l’expression de l’amour ou de l’affectivité.

Il peut désigner un sanctuaire sur lequel on appelle la protection divine ou un autel sur lequel on fait ses offrandes.  Il ouvre une porte sur une autre dimension.

Le feu de foyer précise le degré de l’ardeur du cœur et il fournit un bon éclairage sur son palier évolutif actuel.  Il suggère la découverte de fondements nouveaux ou de croyances neuves qui produisent un éveil à l’amour ou à la lumière.  Parfois, il exprime la force de soutien qui s’élabore en soi et qui accroît son magnétisme.  Il évoque un état d’âme serein, paisible et pacifique, qui permet d’accéder à une plus grande perspicacité.  Il pourrait inviter à exprimer davantage des sentiments que l’on retient afin de se libérer de certains blocages et de mieux croître.  Si le foyer allumé parle de dispositions accueillantes et cordiales, il n’en indique pas moins la saison de l’hiver.  Voir à Cheminée.

 

FUMOIR : Comme lieu où l’on fume un aliment à conserver, c’est probablement l’aspect de la conservation à long terme qui ressortira du fumoir.  Peut-être qu’on se désole de voir le temps s’écouler si vite et qu’on cherche un moyen de le ralentir ou de le retenir, à défaut de pouvoir l’arrêter ou l’inverser.  Peut-être qu’on cherche à donner un peu de saveur à sa vie terne et monotone.

 

GARDE-MANGER : La petite armoire fermée, qui sert à garder des aliments, attire l’attention sur la quantité et la qualité de ses réserves énergétiques.  Elle peut également servir à vérifier de quoi on se nourrit le cœur ou l’esprit.

 

GAUFRIER : Cet ustensile de fer, un moule formé de deux plaques alvéolées et articulées, entre lesquelles on cuit les gaufres, illustre les effets de deux énergies complémentaires, l’une active et pénétrante, l’autre passive et réceptive, simultanément appliquées en équilibre.  Il démontre comment l’image mentale s’imprime rigoureusement dagaufrierns la substance cosmique.  On se forme une image claire, nette et précise d’une réalité.  On veut mouler sa destinée à son désir.

 

GLACIÈRE : Ce garde-manger refroidi avec de la glace réfère aux apprentissages mis en veilleuse ou en réserve.

 

GOBELET : Ce vase à boire cylindrique, plus haut que large, dépourvu de pied, symbolise les modalités lunaires, ce qui le relie à l’eau et à la réceptivité psychique.  Il donne l’image de la Matrice cosmique, toujours féconde et réceptive, sensible et émotive.  Il traduit la médiation de la matière, la coupe de la réceptivité, dans l’ascension spirituelle de l’espèce humaine.  Ce gobeletrécipient exprime la maturation de celui qui s’abreuve à la nourriture spirituelle (le lait) ou à la boisson essentielle (l’eau ou le vin).  En rêve, il peut impliquer qu’on traverse une phase un peu pénible mais que, grâce à se réceptivité, on s’en sortira, comme si on recevait l’aide du Ciel.  Cet appui inespéré pourrait provenir d’une femme.  Voir à récipient et à verre.

 

GOUPILLON : La brosse cylindrique à manche pour nettoyer les bouteilles, les verres de lampe ou tout objet de verre refermé sur lui-même dans lequel la main ne peut entrer.  Ogoupillonutre le symbolisme phallique que cet objet évoque, il peut suggérer un désir de se délivrer de l’influence d’une femme (ou de la dynamique de sa propre féminité) qui, de façon très lointaine, représente des aspects de sa propre mère.

 

GRIL : Ce mot réfère à deux ustensiles de cuisine, l’un formé de tiges métalliques parallèles sur laquelle on fait rôtir la viande et l’autre d’une plaque de métal striée pour faire cuire un aliment à vif.  Généralement, il attire l’attention sur une détresse morale qui surgit du fait qu’on se sent comme un supplicié : on se croit mis à la torture par les autres ou éprouvé par la vie.  On vit dans l’incertitude, l’inquiétude, l’angoisse, l’anxiété et il faut se remettre en question.

 

GRILLE-PAIN : Cet apgrille-painpareil électrique, qui contient des plaques chauffantes, muni de panneaux latéraux articulés ou de fentes à sa partie supérieure, sert à griller des tranches de pain.  Il peut évoquer la pensée rapide, l’esprit de répartie, l’échauffement des idées ou le flot continu de ses idées.  Il se peut qu’on se sente agressé ou piqué au vif.

 

GUENILLE : Qu’elle désigne un vêtement sale ou en lambeau ou le lambeau d’étoffe lui-même, la guenille représente une chose de peu de valeur ou une chose à laquelle on accorde peu d’importance.  Elle indique qu’on est en train de régler d’anciens problèmes.  On pourrait ressentir de l’angoisse par rapport à l’image qu’on projette.  Elle traduit une vie d’insatisfaction qui résulte du fait qu’on n’aime pas suffisamment qui on est ou ce qu’on fait ou du fait qu’on mène une existence trop ordinaire.  On craint la pénurie ou on manque d’estime de soi.

 

HOTTE : Ce mot désigne d’abord une construction en forme de tronc de pyramide, reliée à une cheminée.  Elle laisse entendre qu’on gagnerait à éliminer les résidus de la combustion du feu interne.  Il s’agit, à proprement parler, des séquelles des jeux de pouvoir (domination, esprit de concurrence, rivalité), de l’agressivité (qui oscille de l’hostilité à la cruauté, en passant par la hottecolère), de la passion (excès de sensualité et relents d’affectivité).  Ce mot désigne ensuite un aspirateur pour aspirer la fumée ou pour recycler l’air chargé de vapeurs grasses dans une cuisine.  Celui-ci laisse entendre la même chose, mais à quelques nuances près et à un moindre degré.  Dans le présent cas, il s’agit plutôt d’éliminer les séquelles des expériences normales de son quotidien qui ont impliqué une activité trop intense (qui a mené à la fatigue), des transmutations ou des transactions compliquées (rituels personnels), des compréhensions difficiles (apprentissage courant), du surmenage intellectuel (études intenses).

 

JARRE : Ce grand vase en grès ou en terre cuite, à large ouverture, à panse ovoïde, à anses et fond plat, qui sert à la conservation des aliments, constitue le contenant d’abondance inépuisable attribué aux divinités fluviales.  On dit qu’il contient les trésors du Maître du Nord, la vie et la boisson d’immortalité et les décisions du Dieu suprême.  On l’associe au ciel, lajarre1matrice ou la source de vie.   C’est l’emblème des Gardiens de l’espace sur les aires sacrificielles.  Il figure les qualités du cœur et le degré d’accejarreptation de la vie.  Il évoque la manière dont on comble ses désirs et ses besoins.

Dans la Tradition hindoue, on associe toutes les jarres à Vamana.  La jarre d’eau désigne la Lune.  Dans la Tradition chinoise, la jarre fendue réfère au récipient céleste qui laisse échapper la foudre par ses fissures.  Dans la Tradition grecque, les deux jarres, une figure de la Providence, plus précisément de Zeus, contiennent respectivement tous les biens et tous les maux. Dans la Tradition du Vietnam, le rite de la jarre réfère à une beuverie dont le but est de favoriser la fertilité.

 

LAVETTE : Ce mot désigne l’instrument qui sert à laver la vaisselle et à essuyer la table et les comptoirs (morceau de linge, carré de tissu-éponge ou pinceau à gros fils).  Il semble qu’on soit résolu à faire du ménage au niveau de ses relations affectivelavette lavettes, de ses pulsions sensuelles ou de ses moyens usuels pour accroître ses connaissances.  Au sens culturel, ce mot désigne un homme mou, veule, sans échine ou sans énergie.  Subtilement, la lavette peut établir un lien avec la langue.

 

LÈCHEFRITE : Cet ustensile de cuisine, qu’on place sous la broche ou le gril, pour recevoir le jus ou la graisse d’une pièce de viande mise à rôtir, laisse entendre qu’on ne veut rien perdre d’une expérience, qulèchefrite’on cherche à tirer le meilleure apprentissage d’une expérience, qu’on veut bien décanter certains aspects de son expérience ou qu’on veut séparer deux aspects d’une expérience pour mieux la comprendre.  Il se peut qu’on se complaise dans sa mentalité de victime suite à une agression.

 

LÉGUMIER : Ce plat creux, qui s’accompagne d’un couvercle, dans lequel on sert les légumes, atteste d’un désir de vivre en conformité avec les lois de la nature.  On veillera à assumer sa légumiersensualité de façon saine et normale.  On s’assurera qu’on nourrit son esprit de connaissances pertinentes.  On s’ingéniera à s’offrir des compensations valables.  On fait preuve de frugalité.

 

LOUCHE : Cette grande cuillère à long manche, pour servir la soupe et le potage, illustre le sens de la mesure, le sens de l’équité, parfois la générosité ou, à l’inverse, l’esprit d’économie.  Elle évoque le bien-être en famille.

 

MALAXEUR : Cet appareil muni d’une cuve sert à manier un produit pour le pétrir, le masser, l’assouplir.  On cherche à rendre une réalité plus homogène, plus souple, plus malaxeurliante ou plus molle.  On se sent brassé, remué ou bousculé au niveau des idées ou des sentiments.

 

MARMITE : Voilà le récipient de cuisson le plus utilisé, muni d’anses et d’un couvercle, pour cuire les aliments ou mettre l’eau à bouillir.  Il figure ce que son esprit contient et mijote.  On l’associe parfois aux sentiments d’aisance, de sérénité, d’harmonie et de plénitude qui découlent d’une vie heureuse au foyer.  Reliée à l’attitude, elle éclaire souvent le degré de frustration.  La marmite inclinée suggère qu’un état est parvenu à maturité et qu’une révélation commence à se faire. La marmite qui déborde indique qu’on est rempli d’enthousiasme, d’idées, d’attentes, de frustrations, de colère, d’émotions.  On a reçu plus qu’on ne peut en prendre.  Voir à chaudron.

 

MÉLANGEUR : Pour l’appareil servant à mélanger des substances, voir à malaxeur.  On est doué pour mélanger diverses idées en un tout harmonieux.  On réussit à harmonisemélangeurr des tendances divergentes.

Ce mot désigne également une robinetterie à deux têtes et un bec qui permet d’avoir un mélange d’eau chaude et d’eau froide.  Il indique qu’on sait adapter ses sentiments aux circonstances ou ses moyens à ses besoins.  Voir à robinet.

MIJOTEUSE : La cocotte électrique, qui permet une cuisson à feu doux et prolongé, réfère à ce qu’on prépare ou concocte de longue main.  Voir à marmite et à chaudron.

 

MIXEUR : Cet appareil électrique sert à broyer et à mélanger les denrées alimentaires.  On cherche à concilier des aspects opposés de sa personnalité. On cherche à obtenir un mélmixeurangemixeur1homogène.  On gagnerait à se faire plus flexible dans ses attitudes.  Voir à mélangeur et à malaxeur.

 

MONTE-PLATS : Ce petit monte-charge assure la circulation des plats entre la cuisine et une salle à manger située à un étage supérieur.  Il pourrait indiquer qu’on sait tirer le meilleur parti d’une faiblesse ou qu’on sait mettre une énergie frustre ou négative au service d’une réalisation supérieure.                 

 

MORTIER : Ce mot désigne d’abord le récipient en matière dure, à fond en creux arrondi, où l’on broie des substances avec un pilon.  Le mortier lui-même symbolise la matrice où s’opère la perpétuation de la vie.  Voilà l’élément féminin qui exprime la passivité ou la réceptivité de la Matière.  Souvent, il désigne l’enseignement reçu, décortiqué et assimilé.  Il inmortiervite à animer son vécu quotidien dans la stabilité.  Avec le pilon, il prend un symbolisme purement sexuel, soit le coït mystique, la pénétration du phallus dans le yoni.

 

MOULIN : Il s’agit d’une machine, munie d’une meule ou d’un autre mécanisme, pour moudre les grains des céréales, le café, les légumes, le poivre, le gros sel, etc.  Il informe sur son aptitude à se relier à ses forces intérieures pour s’accomplir toujours davantage.  Car son âme se nourrit à un fluide subtil, la force vitale, qui le fortifie à son insu.  Le fait de moudre moulin-à-café moulin-à-poivreimplique la notion de réduire à un volume (à un état de simplicité) qui rend l’usage ou l’assimilation (donc la compréhension) plus facile.  Chaque individu peut être associé à un moulin à l’œuvre.  Il éclaire sur sa capacité de créer ses moyens de subsistance, d’agir, d’aimer, d’accueillir les autres.  En Alchimie, il invite à broyer les matières.

 

MOULINET : Cet appareil fixé au manche d’une canne à pêche, constitué d’une bobine sur laquelle s’enroule la ligne, peut illustrer la distance (le parcours d’expérience) qui sépare un sujet de la réalisation de son rêve ou de la découverte qu’il n’est qu’une illusion.  Il peut éclairer les tâtonnements de l’expérience avec ses mouvements vers l’avant et ses reculs.

 

MOULINETTE : Pour ce petit moulin électrique à couteaux, qui sert à broyer les aliments, voir à moulin.

 

NAPPE : Ce linge, qui sert à couvrir la table du repas, met en évidence la façon dont on se traite soi-même ou dont on se présente aux gens de son entourage.  Accessoirement, il peut nappeévoquer la joie familiale, le bonheur intime, la bonne entente à la maison, la détente paisible, l’harmonie dans ses échanges, la sérénité dans son union.  À l’inverse, il peut comprendre la désobéissance et des querelles.

 

OUVRE-BOÎTE : Cet instrument coupant, qui sert à ouvrir les boîtes de conserve, indique que le temps est venu de se servir d’énergies ou de talents qu’on a gardés en réserve.ouvre-boîte  On est ouvre-boîte(1)prêt à accepter de nouveaux concepts ou de nouvelles idées.  On tente de se réassurer sur ses potentialités.

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OUVRE-BOUTEILLE : Cet ustensile, qui sert à ouvrir les bouteilles, qu’on appelle aussi décapsuleur, indique que le temps est venu de se servir d’énergies qu’on a mises en réouvre-bouteillesserve ou d’exprimer des sentiments qu’on avait contenus.ouvre-bouteille

OUVRE-HUÎTRE : Ce couteau à lame courte et forte, qui permet d’ouvrir les mollusques bivalves, donne accès à la connaissance.  Il permet de tirer de leur coquille les éléments qu’on croyait trop intimes ououvre-huître trop litigieux pour les exposer au grand jour.

 

PANIER : Cet ustensile fort pratique, à l’origine un article de vannerie, muni d’une ou deux anses, sert à contenir et à transporter des provisions ou des marchandises.  Il renferme son trésopanierr du moment, donc les attachements ou les motivations de son cœur.  Très souvent, il désigne le corps, avec tout ce qu’il contient.

Le panier de pique-nique renvoie à une vie domestique satisfaisante.  Il implique souvent un besoin de variété qui implique une occasion d’échanger ses idées et opinions, de partager ses sentiments ou d’apprendre des connaissances nouvelles.

PANIER DE FRUITS : En remplacement de la Corne d’abondance, il symbolise la suprême abondance de la vie.  Mais cette image traduit surtout la bienveillance, la générosité du cpanier-de-fruitsœur et les échanges heureux.  Il peut suggérer diversement : qu’il faut saisir les bonnes occasions au moment opportun;  qu’il faut introduire une meilleure prévision dans ses planifications;  qu’il faut inclure la diversité dans ses choix;  qu’il faut tourner la page et passer à autre chose.  On peut être appelé à mieux partager ses talents;  à accorder son pardon;  à passer l’éponge sur une erreur.  Parfois, on est invité à considérer sérieusement ce qui importe le plus, pour soi, en regard de son progrès, de son accomplissement, de sa réalisation ou de son évolution.

PANIER MAGIQUE : À moins qu’on soit porté à s’illusionner, tout semble présentement obéir à la destination qu’on donne à sa vie.  On pourrait croire que tout s’incline à sa volonté.  Les portes célestes de son cœur paraissent tout grand ouvertes.  On est appelé à affirmer ce qui pourrait combler ses désirs et ses besoins de façon claire, nette et précise.  Dans la présente phase de sa vie, on reçoit plus que ce dont on a besoin pour tirer les meilleures leçons de son expérience.  L’abondance se manifeste à tous les niveaux.

 

PARE-ÉTINCELLES : L’écran métallique, placé devant un foyer allumé, qui s’oppose à la projection des étincelles, indique comment on se protège contre les éclats d’ardeur d’autrui.  Et le mot ardeur implique les notions d’audace, de courage, de témérité, d’enthousiasme, de nervosité, d’agressivité, de passion.  À moins qu’il n’indique qu’on gagnerait à rédupare-étincellesire ses propres ardeurs.

 

PASSE-PLAT : Cette ouverture, pratiquée dans une cloison, permet de passer directement les plats et les assiettes de la cuisine à la salle à manger.  Elle indique qu’avec un peu de réflexion, d’attention ou d’intuition, on pourrait identifier des connaissances qui fourniraient comme un raccourci d’expérience.  À l’inverse, elle peut inviter à mettre directement en pratique les connaissances qu’on acquiert.

passe-thé

PASSE-THÉ : Le thé est la liqueur de l’éveil.  On devrait mieux comprendre cette petite passoire à thé en se référant aux mots passoire, filtre et tamis.

PASSOIRE : Cet ustensile de cuisine, percé de multiples petits trous, sert à égoutter les aliments ou à filtrer sommairement certains liquides.  On devra veiller à mietamisux décanter un message, une conversation, un argument, une information, une connaissance.

percolateur

PERCOLATEUR : Cet appareil, qui sert à faire du café à la vapeur en grande quantité, marque le rythme de son cœur.  Il souligne une phase d’euphorie ou d’excitation.  On devrait prendre la vie plus lentement.  On devrait réfléchir avant d’agir.  On devrait refroidir ses ardeurs.  On devrait s’éveiller à une réalité ou lui accorder plus d’attention.

 

PÉTRIN : Culturellement, cet appareil dans lequel on pétrit la pâte à pain, détermine une situation difficile dont on ne voit pas l’issue.  Il faut admettre qu’à une autre époque, moins bien équipé qu’aujourd’hui, le boulanger devait mettre bien du temps et des efforts pour pétrir la quantité de pain suffisante pour répondre aux besoins d’un quartier, d’un village ou d’une pétrinrégion.  Mais il est probable qu’aujourd’hui, en rêve, le pétrin invite plutôt à faire preuve de patience et de détachement puisqu’il faut pétrin-ancienqu’un processus suive tout son cours naturel.  Il peut éclairer une fermentation intime qui s’opère lentement et doucement, à son insu, mais qui aboutira à une transformation radicale de son être.  Il peut signaler que le temps est venu de mettre les mains à la pâte.

 

PICHET : Cette petite cruche à anse et à bec, pour les boissons, démontre le degré de réceptivité et de générosité ou la qualité des soins ou de l’accueil.  Voir à cruche, contenant pichetet récipient.

 

PLAN : La représentation graphique, à échelle, d’un ensemble, évoque les divers aspects d’un projet complet : sa motivation, son intention, sa finalité, ses objectifs et son but ultime.  Il révèle les élémenplanplan-de-travailts d’un parcours ou d’une exploration.  Le plan de travail, la surface horizontale qui forme une table, permet de comprendre ce qu’on a mis en chantier ou ce qu’on souhaiterait mettre en chantier.  Le plan de cuisson, la plaque encastrée qui supporte des brûleurs à gaz ou des plaques électriques, offre le même sens que la cuisinière ou le poêle.  Alors, voir à ces mots.

 

PLANCHE : La planche à découper, une tablette de bois ou de plastique, sert à couper la viande, les légumes, le pain, les pâtisseries ou à pétrir la pâte, de manière à protéger l’état de la table ou du plan de travail de la cuisine.  On se soucie de prévenir ou de réduire la détérioration d’un contexte ou d’une relation et on cherche le moyen qui pourrait le permettre.

 

PLAQUE : La plaque chauffante désigne l’élément plat d’une cuisinière sur lequel on fait cuire les aliments.  On peut l’associer au degré de sa motivation ou de sa passion.

 

PLATEAU : Ce support plat et rigide, qui sert à transporter ou à présenter des objets ou des éléments divers, symbolise la Matrice divine qui offre ses dons à l’humanité.  Au Canada, on l’appelle souvent, à tort, «cabaret».  De ce fait, il serait assez désolant qu’il ne comporte rien, car il dénoterait un grand vide intérieur qui pourrait résulter d’un sentiment de pénurie, de solitude, d’abandon, de rejet, d’oubli.  Selon le plateaucontexte, se faire servir sur un plateau implique la paresse, l’envie, l’arrogance, le manque d’autonomie.  On veut tout obtenir dans la facilité.  On manipule les autres.  D’esprit dépensier, on jette l’argent par les fenêtres ou on fait des acquisitions insensées.

PLATEAU D’OR : Par la magie de l’amour, conciliant la rigueur et la clémence, il offre la réponse à sa question, la solution à son problème, l’accomplissement de son désir, le comble de son besoin..  Il annonce que ce quplateau-d'or’on croit impossible participe des possibles.  Pour un être en apprentissage, les réponses et les solutions ne lui parviennent jamais avant le temps : elles apparaissent au moment le plus opportun de son cheminement, soit à ce moment où il les comprendra le mieux et où il pourra en faire le meilleur usage évolutif.

Dans la dynamique de l’Ère du Verseau, puisque Dieu n’a plus rien à apprendre des souffrances de ses créatures, perdues dans la dualité, chaque épreuve qu’un être affrontera aura déjà été résolue et se présentera à lui comme par magie, comme si elle était présentée à un prince, s’il en fait la demande et s’il croit à sa réalisation.  Le but d’une expérience, c’est de mieux comprendre une loi de l’énergie.  De ce fait, il n’est pas nécessaire de souffrir, comme il n’est pas méritoire de souffrir, pour accéder à une plus grande sagesse et à un plus grand bonheur.  Et il en a toujours été ainsi.  Du reste, tout problème, qui ne constitue qu’un jeu expérientiel, contient sa propre solution, comme toute question contient sa réponse.  Il s’agit de savoir les accueillir dans l’amour qui active l’intuition et les manifestations.

POCHE : La poche à douille, ce petit sac en forme d’entonnoir, qui sert à remplir ou à décorer la pâtisserie, renseigne généralement sur les réserves d’énergie que l’on possède, sur des éléments qu’on veut cacher ou révéler et sur ce qu’on se dispose à faire de certaines réalités.  On cherche à embellir une réalité ou à améliorer un contexte.

POÊLE : En tant qu’appareil de chauffage à combustible, cet objet, relié à l’ardeur du cœur, prend largement le sens de l’«âtre».  Pour cette raison, il évoque le confort familial, l’entente affective, la sécurité à domicile, l’intensité de la motivation ou de la passion.

La poêle à frire, cet ustensile de cuisine en métal, peu profond, muni d’un long manche, est reliée aux acquisitions psychiques, aux relations et aux communications humaines.  poêle-à-frireElle évoque le plaisir de la vie familiale, le bonheur affectif, une amitié désintéressée.  Elle peut souligner l’élimination des soucis.  Elle  indique surtout qu’une prise de conscience se fait.  Elle éclaire ce qu’on concocte dans sa présente phase de vie.  Voir à casserole, chaudron, mais surtout à poêlon.

POÊLON : Puisqu’il s’agit d’une casserole en terre ou en métal épais, à manche creux, elle décrit son attitude en regard d’une situation.  Souvent associée à la critique ou à la colère, parce qu’elle va au feu, elle invite à accepter les conséquences de ses actes.  Elle indique que ce qu’on croit faire aux autres, on se le fait à soi-même.  Il se peut qu’on se retrouve dans une poêlonsituation qu’on ne peut pas fuir.  Une prise de conscience se fait ou se poursuit.  On vérifie ce qu’on concocte dans sa présente phase de vie.  On pourra se référer aux mots casserole, chaudron, marmite et poêle.

 

poivrièrePOIVRIÈRE : Ce petit ustensile de table, où l’on met le poivre, indique qu’on veut ajouter de la variété ou piquant dans ses relations.  À moins que quelque chose agresse, dérange, irrite.

 

POT : Ce terme générique désigne un récipient de terre, de verre, de métal de formes et d’usages divers.  Ce symbole féminin de réceptivité personnelle ou de fécondité céleste, relié à la matrice, symbolise l’objet de la connaissance.  En spiritualité, contenant la Substance de la Manifestation, il réfère au corps physique (à la forme dense) dans lequel s’opère le Grand Œuvre potalchimique.  En Alchimie, il désigne le vase ou le matras.  En Chine, surtout dans son aspect de pot modelé, il symbolise les éléments du karma personnel.  Le pot à eau, indice de simplicité, de modestie, de sérénité familiale, peut indiquer la qualité de ses sentiments, notamment de son sens de l’accueil.

Par son matériau conducteur de l’électricité, le pot de cuivre symbolise la nouvelle définition de son identité qui résulte d’une meilleure perception interne.  Il exprime une meilleure perception de son monde intime et de son environnement.  Tout devient plus clair en soi et autour de soi.  On traverse une période très encourageante au niveau affectif : on connaît probablement un renouvellement de la joie à la maison ou dans sa famille.  Des facteurs importants, près de soi, méritent une prise en considération, car ils éclaireront sa croissance affective.  On peut désormais exprimer ses sentiments plus facilement.  On fait preuve d’une ouverture d’esprit qui apporte une vision plus claire de ses progrès ou de son évolution.  On reçoit des bénédictions autant du Ciel que de la Terre.

Relié au Règne angélique, le pot d’or évoque une direction intime plus sûre et une période de plus grande protection.  On doit répondre par un amour pur à l’endroit de toute l’humanité.  On subit une transformation puissante au niveau de ses sentiments, transformation qui incline vers la véritable dévotion.  On peut croire pouvoir atteindre un but important, réaliser un projet, s’accomplir de façon plus constructive.  Son sentiment humaniste s’amplifie spontanément.  On devrait exprimer une grande reconnaissance à la Vie.  Voir à bocal, à récipient et à vase.

POT À CHAUX : En spiritualité, il désigne le ventre animé par les passions viscérales.  Dans la Tradition du Vietnam, il figure un Génie domestique qui est censé avertir de la présence d’un voleur.

POT À DEMI-PLEIN : Il sert d’emblème au sot puisque seule la plénitude peut identifier la sagesse et la sérénité.

POT À ENCENS : En spiritualité, il identifie le support de l’être humain qui s’associe à la Divinité dans la prière ou la méditation.                        

pot-à-fardPOT À FARD : Dans la Tradition hindoue, ce vase, qui contient une composition permettant de donner plus d’éclat au teint, sert d’attribut à la déesse Devi.  Il symbolise les illusions séductrices de la Matière.

POT MODELÉ : En Orient, il désigne les éléments du karma quotidien, ces éléments qui résultent de la qualité des œuvres.

  

POUBELLE : Ce récipient, destiné à recevoir les ordures ménagères, avant qu’on en dispose définitivement, devrait faire ressortir une phase de petites préoccupations.  Il peut renvoypoubelle1er à des échecs récents ou à une propension à repasser dans sa mémoire ses échecs antérieurs.  Il implique la nécessité de lâcher prise : quelque chose qui ne sert poubelleplus doit être éliminé pour debon.  Dans les faits, le corps physique sert de poubelle aux corps subtils.

 

PRESSE-PURÉE : Cet ustensile de cuisine sert à réduire finement les légumes cuits à l’eau en les écrasant.  On sent le besoin de ressasser une idée pour mieux la comprendre, l’intégrer, l’assimiler.  On devrait ajouter plus de sentiment (de sensibilité) dans son agir.  On cherche à obtenir un mélange homogène.

 

RALLONGE : Dans un premier sens, ce mot identifie toute pièce qu’on ajoute à un objet pour en augmenter la longueur, la largeur ou la surface.  Elle évoque une ouverture d’esprit qui permet de saisir une plus grande part d’une vérité, d’agir avec plus grande compréhension d’un contexte, d’intervenir avec plus d’aise, de sécurité, de confiance.  On s’accorde une plus grande marge de liberté ou on obtient un plus grand cercle d’influence.

Dans un deuxième sens, ce mot désigne un conducteur souple, composé d’une fiche mâle à l’une de ses extrémités et d’une fiche femelle à l’autre, qui permet le raccordement d’un appareil électrique à une prise de courant trop éloignée.  Elle pourrait suggérer que, peu importe comment on est ou peu importe où on se trouve, on peut toujours se relier à sa source d’énergie ou compter sur la bonne inspiration pour guider son agir.  On ressent le besoin de rencontrer des êtres dynamiques et vitalisants.  On devrait sortir de sa torpeur ou de sa passivité.  La source d’énergie peut inclure ici toute source d’influence ou de savoir qui stimule ou motive.

 

RAMASSE-MIETTES : Cet ustensile ménager, composé d’une brosse et d’un petit plateau, sert à ramasser les miettes dispersées sur la table à la fin d’un repas.  Il illustre qu’il faut ramasse-miettesassumer les conséquences inéluctables d’un choix quand on veut éviter le pire.  En effet, après le plaisir, il faut remettre à l’ordre la part de désordre qu’on a engendrée.  Tout plaisir peut impliquer des avantages et des inconvénients.  Toute réalité comprend une part de lumière et une part d’ombre.  Ici, on pourra méditer utilement sur le fait qu’il vaut mieux dresser sa propre table que ramasser les miettes qui tombent de la table des autres.  Est-on porté à s’évaluer à rabais?  Peut-être qu’on aimerait se payer un peu de luxe?

 

RAMEQUIN : On peut donner à ce petit récipient en terre ou en porcelaine, qui sert à la cuisson au four, un sens analogue à celui du creuset.  Il peut suggérer qu’on croit manquer de ramequinsensibilité et qu’on se sent l’obligation de mettre plus de chaleur dans l’expression de ses sentiments.  Il peut éclairer ce qu’on concocte ou ce qu’on chérit le plus présentement dans sa vie.

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RÂPE : Cet ustensile de ménage sert à réduire en poudre ou en petits fragments certaines substances alimentaires.  Elle éclaire un désir de simplifier une rérâpe1alité ou une notion apparemment complexes pour mieux les comprendre, les assimiler, les intégrer.

 

ravierRAVIER : Ce plat oblong, utilisé pour servir les hors-d’œuvre, éclaire une période faste, prospère et heureuse de sa vie.  On l’associe aux petits plaisirs qu’on s’ajoute dans son quotidien.

 

RECETTE : Cette description écrite et détaillée de la façon de préparer un mets identifie les ingrédients qui permettent de mener un projet à terme.  Symbole de créativité personnelle, elle donne la direction qui guide et éclaire la voie d’une réalisation.  Elle invite généralement à recourir à des modalités différentes de celles qu’on connaît ou à suivre des pistes jusque là inexplorées.  On désire être satisfait aux plans émotionnel et psychique.

 

RÉCIPIENT : Ce terme générique désigne tout ustensile creux capable de contenir des substances liquides, solides ou gazeuses.  Par sa forme concave, relié à la lune, il symbolise les aspects féminins de son être, notamment la réceptivité.  Selon la quantité de substance qu’il contient, il éclaire le degré d’équilibre psychique du rêveur ou son degré d’acceptation de la vie.  Voir à contenant et vase.

 

RÉFRIGÉRATEUR : Cet appareil ménager, un meuble calorifugé, donc muni d’une source de froid artificiel, permet de produire de la glace ou de réfrigérer des aliments ou des denrées dont oréfrigérateurn veut prolonger la conservation.  Soit que le sujet tente de mettre un sentiment en réserve au niveau de son affectivité;  qu’il ralentisse grandement son ardeur dans ses activités;  qu’il démontre moins de chaleur dans ses relations;  qu’il entre moins en profondeur dans ses conversations (communications).  On s’exprime froidement, sans sentiment.  En général, on place au réfrigérateur ce qu’on n’est pas encore en mesure d’assimiler.  On y conserve sa réserve d’idées, de sentiments ou d’énergie.

 

RINCE-BOUTEILLE (ou RINCEUSE) : Cet appareil, qui sert à nettoyer les bouteilles, indique qu’on désire se vider le cœur de son trop plein d’émotions, qu’on se félicite de l’avoir fait, qu’on désire retrouver sa sérénité après l’avoir fait ou qu’on souhaite réparer une situation après l’avoir fait.

rince-doigtsRINCE-DOIGTS : Ce bol, qui contient de l’eau tiède, généralement parfumée de citron, sert à se rincer les doigts à table.  Il suggère les précautions auxquelles on recourt pour maintenir un contact ou un échange agréable ou pour bien présenter ses sentiments.  Il peut encore évoquer qu’on en a terminé avec un sujet et qu’on peut passer à un autre ou qu’on peut passer à autre chose.

 

ROBINET : Cet appareil, placé sur un tuyau de canalisation ou une tubulure d’écoulement, sert à interrompre ou à rétablir à volonté la circulation d’un fluide, spécialement de l’eau courante, à l’aide d’un obturateur commandé de l’extérieur.  Il éclaire ce qu’on fait de ses énergies ou des ses sentiments (émotions).  Il peut concerner le débit des paroles ou des robinetsentiments.   Culturellement, on l’associe à une personne très bavarde, en outre insipide, s’il est tiède.

 

RÔTISSOIRE : Ce mot désigne autant l’ustensile de cuisine composé d’une coquille et d’un couvercle, parfois d’une lèchefrite, que le four, chauffé à l’électricité ou par un élément rôtissoirechauffant à feu vif, muni d’une broche tournante, qui servent à rôtir la viande.  On peut l’associer à ses ardeurs sensuelles ou aux sévices que, dans son dépit ou sa colère, on aimerait imposer à quelqu’un.  Peut-être se sent-on soi-même placé sur le gril?

 

ROULETTE : Quant à l’ustensile de cuisine ou de couture, qui est constitué d’une petite roue dentée montée sur un manche, et qui sert à imprimer des marques sur une surface, il indique qu’on fixe le cadre, les repaires, les jalons ou les balises d’un projet.

SAC : Le sac-poubelle ou sac à poubelle, ce sac de plastique destiné à remettre les ordures ménagères aux éboueurs, devrait contenir ce qu’on considère comme sale, vil, désuet et dont on veut discrètement se débarrasser.

Trèssac-à-poubelle important dans les Traditions orientales, le sac de riz symbolise la sécurité à tous les niveaux, l’esprit de prévoyance et la protection matérielle.  Il évoque les potentialités (talents latents) qui peuvent assurer sa stabilité, son équilibre matériel, sa position sociale, sa richesse concrète.  Il invite à recourir à l’expérience qu’on a acquise dans le passé et à se faire confiance dans ses échanges.  En Occident, il pourrait être remplacé par le «sac de blé».

salièreSALIÈRE : Ce petit récipient, pour présenter le sel sur la table, indique qu’on veut mettre plus de saveur et de chaleur dans sa vie.  À moins qu’on cherche le moyen de conserver longtemps le souvenir d’une expérience.  Dans certains pays, elle sert à chasser les mauvais esprits par une projection derrière soi par-dessus l’épaule gauche.

 

tamisSAS : Dans son sens de «tamis», entouré d’un cercle, pour passer les matières pulvérulentes ou liquides, voir à passoire et à tamis. 

 

SEAU : Ce récipient cylindrique sert surtout à puiser et à transporter de l’eau, mais il reçoit nombre d’autres usages.  On l’associe généralement à un apport extérieur qui contribue à améliorer sa situation au niveau affectif, amoureux ou matériel.  Un sceau vide suggère la pénurie, une perte ou un conflit.  Le sceau à glace, qui reçoit des glaçons concassés, pour seaurafraîchir une bouteille de vin ou pour la conserver froide, peut annoncer l’ajout d’un court délai dans un processus.  Il peut encore révéler, diversement, la rétention de ses sentiments, la froideur de caractère, l’envie de célébrer un événement ou le désir de se griser pour oublier un fait négatif.  En spiritualité, l’expression seaux de nourriture désigne la Septième Hiérarchie créatrice.

 

SEMELLE : Cette pièce, qui forme le dessous de la chaussure et qui établit le contact avec le sol, évoque l’enracinement dans le monde concret, à savoir le sens pratique.  Elle est liée à la manière d’avancer et à l’effort produit pour progresser dans la vie.  Elle établit une frontière entre l’inconscient et le conscient.  La semelle antidérapante, donc munie d’un matériau qui empêche de glisser, invite à avancer avec précaution puisqu’on s’aventure sur un sentier glissant.

 

SERVIETTE : Ce mot réfère à une pièce de linge ou de papier dont on se sert à table ou pour la toilette.  Il renvoie toujours à un problème relationnel et à la qualité de la communication.  servietteAinsi, la serviette de table, qui sert à s’essuyer la bouche et à protéger ses vêtements pendant un repas, suggère qu’on veut éviter de se souiller ou qu’on souhaite y mettre les formes dans un échange délicat ou qu’on souhaite soigner son apparence et la maintenir à la hauteur de ses attentes.  Elle peut souligner l’arrivée de nouvelles heureuses et bénéfiques ou le désir de communiquer avec d’autres personnes.

La serviette de toilette ou essuie-mains, comme la serviette de bain, indique qu’on veut se libérer de ses émotions ou de mauvais souvenirs, ainsi que de leurs effets nocifs.  On passe par une période de transition, placé qu’on est entre un achèvement et un commencement.  La serviette hygiénique ou sanitaire, une bande ou un bâtonnet absorbants, utilisés comme protection externe ou interne au moment des règles, précise le degré d’acceptation de sa féminité ou informe sur une période d’impatience inexplicable ou de chute de vitalité.  Les temps ne sont pas propices à une entreprise fertile.  La serviette de papier, trop souvent appelée «napkin», associée au désir de clarté et de propreté, indique que le pragmatisme l’emporte sur l’étiquette.

 

SHAKER : Cet instrument de bar, un récipient métallique composé d’un double gobelet ou d’une double timbale, qui se ferme pour recevoir de la glace concassée et des boissons, sert à shakerpréparer des cocktails et des élixirs glacés.  On peut l’associer au désir de célébrer un événement spécial, mais il y a fort à parier qu’il suggère plutôt un désir de se griser, au sens d’oublier un événement qui a blessé ou angoissé.

 

SIPHON : Ce mot désigne encore une bouteille, hermétiquement fermée par une soupape commandée par un levier, pour obtenir l’écoulement d’un liquide sous pression, par siphonexemple de l’eau de Seltz, dans un bar.  Il peut référer à une célébration, mais il évoque plus probablement la résurgence d’éléments parasitaires au niveau subconscient.

 

SOUCOUPE : Cette petite assiette qui se place sous une tasse ou un gobelet pour recevoir le liquide qui pourrait verser, pour protéger la surface d’un meuble de la chaleur du liquide soucoupequ’ils contiennent, pour les déplacer quand ils contiennent un liquide trop chaud ou, simplement, pour poser la cuiller, indique un désir de bien faire les choses, de se conformer à l’étiquette ou de protéger une réalité qu’on juge précieuse.

 

SOUFFLET : Ce dispositif sert à souffler de l’air dans un instrument de musique ou à produire du vent pour ranimer le feu.  Il produit une respiration qui suggère la danse de la souffletvie.  Son rythme éclaire sur son degré d’activité ou de vitalité.

soupièreSOUPIÈRE : Ce récipient creux et large, avec couvercle, pour servir la soupe ou le potage, rappelle les attributions maternelles et il ramène à la phase de son enfance.  Il indique qu’on désire faire perdurer une situation agréable ou garder vif le souvenir d’un événement heureux.

 

SOUS-NAPPE : Ce molleton, un tapis qu’on place sous une nappe, rend l’atmosphère plus feutrée et douillette.  On cherche à découvrir un état-tampon pour amortir les petits heurts qui, dans son quotidien, proviennent de ses relations, surtout de ses relations domestiques.

 

SPATULE : En théorie, ce mot désigne une baguette aplatie à un bout, utilisée pour remuer un liquide ou pour étaler un produit, mais il désigne encore tout instrument formé d’un manche et d’une lame plate, large et carrée d’un bout, comme celui qu’utilise le chirurgien, le peintre, le sculpteur.  On peut l’associer à ce qui active les passions, agite les émotions, étaspatulele un événement dans le temps.

sucrierSUCRIER : Ce récipient de table, une pièce de vaisselle ou d’orfèvrerie, qui contient le sucre, éclaire, selon la quantité qu’il contient, le degré d’aptitude au bonheur.

 

TABLE : Ce mot désigne tout meuble composé d’un plateau horizontal posé sur un ou plusieurs pieds, dont le meuble de la salle à dîner ou de la cuisine qui sert pour les repas.  En spiritualité, on lui donne à la table le sens de l’autel, soit celui de centre spirituel, unificateur et régénérateur, où se consomme le repas rituel (les agapes fraternelles).  Elle invite à exprimer une action de grâces pour tout ce qui s’accomplir dans l’ordre terrestre.   Au sens pratique, la table implique un climat de communication, l’ouverture aux autres, la créatabletion de liens, l’esprit de participation dans la coopération et la circulation d’informations.  Elle réfère aux connexions sociales et familiales.  Elle peut renseigner sur les problèmes familiaux, le genre de vie sociale, le climat de confiance, le sens de la fraternité et de la solidarité humaines, la qualité de ses affections, la stabilité de l’orientation de sa vie ou sur la qualité des liens du couple.  Elle peut éclairer sa capacité de rencontrer d’autres gens et de se réunir avec eux.  Elle peut dévoiler ce qu’on veut partager avec les autres, surtout ce qu’on ne peut plus garder pour soi seul.  Elle implique la recherche d’un principe de cohésion (amour ou amitié) et la création d’une communauté : elle aide à unifier les gens et à les amener à former  un groupe.  De ce fait, une table vide pourrait trahir une inhibition de l’esprit.  Occasionnellement, le sens de la table se confond avec celui du lit.

La Table ronde transcrit un partage dans l’égalité (surtout l’égalité dans les bonnes occasions et dans les droits), la coopération, l’honnêteté, la sincérité, la loyauté des pairs.  Elle évoque le Cycle zodiacal, la Perfection et la Limite en expansion infinie.  Elle suggère une égalité des fonctions : on peut discuter entre pairs des questions d’intérêt commun.  La table roulante, cette petite table de service, à plusieurs plateaux, montée sur roulettes, exprime habituellement l’ingéniosité dans ses activités courantes ou le secours prompt à venir.  Elle signale généralement que tout va mieux qu’on le pense.

tabouretTABOURET : En tant que petit siège sans bras ni dossier, à pied unique ou à pieds multiples, il évoque une situation plus ou moins confortable qui ne devrait pas durer.  En tant que petit meuble où l’on pose les pieds, une fois assis, pour se reposer, il suggère d’apprendre à demander de l’aide aux gens de son milieu.  Le tabouret de piano, parce qu’il s’ajuste en hauteur au moyen d’une vis, démontre qu’on sait s’adapter à une situation ou se mettre au niveau de la compréhension des autres.  Le tabouret de bar inspire un désir de faire une pause, de communiquer ses sentiments, surtout de partager sa sensualité ou des confidences.

TABOURET-TORTUE : Ce siège de justice des Tikars du Cameroun, sur lequel on fait asseoir les prévenus, vise à les empêcher de mentir au cours de leur interrogatoire.  En effet, selon les croyances de ce peuple, si ces malheureux devaient dire des mensonges, le siège devrait craquer pour en avertir tout l’auditoire.

 

TAMIS : Ce mot réfère à tout crible, soit à tout appareil composé d’un cadre cylindrique qui supporte un treillis de fils pour passer les produits en grain, les matières pulvérulentes et les liquides épais.  Il désigne même la passoire, parfois appelée tamis de cuisinière.  Il suggère le recours à un examen pour extraire les éléments indésirables ou nuisibles.  Souvent, il tamis2réfère au sens logique, à la clarté mentale, au sens analytique, donc au pouvoir de raisonnement qui permet de ramener une réalité (comme une proposition) à ses premiers printamis1cipes.  Il indique qu’on aime procéder à un examen minutieux et critique des choses.  Il souligne parfois une intuition qui permet de juger un caractère au premier coup d’œil.  Les circonstances aideront à distinguer les arguments inutiles et superflus de ceux qui sont importants pour la bonne marche de ses affaires ou pour l’évolution de ses démarches.

Dans certains cas, le tamis renseigne sur un état intérieur un peu confus ou sur la nécessité de passer une situation au crible froid de son jugement pour mieux en comprendre les éléments et les implications.  Il suggère l’idée de sélection, de séparation, de mise à part ou de critique qui se fonde sur un choix exquis ou judicieux et qui témoigne d’une conscience exigeante.  On ne doit retenir que le meilleur et laisser aller le reste, si attaché qu’on lui soit.  Il se peut qu’on doive prendre une décision ou  subir les conséquences de la décision d’une autre personne.

 

TASSE : Ce petit récipient à anse, dont on se sert pour boire un liquide chaud, peut éclairer les qualités de ses sentiments ou son degré de satisfaction en regard de sa situation présente.  tasseDatasse1ns un sens constructif, il évoque la compréhension mutuelle, le plaisir au foyer, les relations affectives heureuses.  Parfois, il indique un champ d’action de prédilection, un passe-temps apprécié ou une marotte.

TÂTE-VIN (TASTE-VIN) : Chez un vigneron, il s’agit du tube pour aspirer le vin qu’on veut goûter par la bouche d’une barrique.  Dans un établissement hôtelier, il s’agit d’une petite tasse plate de métal dans laquelle on examine le vin qu’on va goûter.  En présence d’un objet aussi peu usité par le commun des mortels, c’est sûrement l’aspect intriguant et prestigieux de tâte-vincet objet qui attire l’attention.  Il évoque probablement, par compensation à une situation de limite, le désir de se retrouver dans une situation de distinction, de luxe, de célébration ou de gala.  Sinon, il implique une idée de méfiance et la volonté de vérifier la véracité de certains faits ou de certaines allégations.  On veut voir pour savoir avant de croire!

 

TERRINE : Ce récipient de terre vernissée ou de métal, généralement en forme de tronc de cône évasé vers le haut, parfois muni d’un couvercle, sert à la cuisson des aliments, mais terrinesurtout à cuire et à mouler certaines viandes que l’on conserve pour la consommation à froid.  Il évoque les ingrédients composites, plus ou moins agréables, que l’on a cuisinés ou concoctés dans le passé et dont il faut s’alimenter dans le présent.

THERMOS : Cette bouteille isolante, qui permet à un liquide de conserver sa température pendant plusieurs heures, éclaire un désir de maintenir un statu quo, particulièrement au thermosniveau de sa situation émotionnelle ou affective.  On aimerait qu’une situation agréable perdure.

 

TIRE-BOUCHON : Pour certains, cet instrument, formé d’une hélice de métal, pourvue d’un manche, qu’on enfonce dans le bouchon d’une bouteille, pour le tirer, invite à s’accorder des plaisirs susceptibles d’égayer sa vie ou à faire des rencontres réconfortantes afin d’atténuer les aigreurs d’une phase de vie difficile.  Sans nier qu’il puisse convier à la célébration, nous tire-bouchoncroyons plutôt qu’il suggère de prendre la vie moins au sérieux ou d’activer ses potentialités cachées ou négligées.  À l’occasion, il pourrait appeler à compter davantage sur ses ressources intérieures que sur le monde extérieur.  Il pourrait même inviter à commencer à s’ouvrir dans les domaines où l’on fait preuve d’hermétisme ou d’entêtement dans la fermeture (le repli sur soi).  Dans certains cas, on peut l’associer à une énergie cosmique puissante qui descend irriguer sa colonne vertébrale, de haut en bas.

 

TIRETTE : Cette petite tablette à glissière, qui peut sortir d’un meuble et y entrer, suggère l’adaptabilité dans l’application de ses principes.

 

TISONNIER : On associe trop facilement le pique-feu, cette tige métallique, droite ou recourbée, qui sert à attiser le feu, à des disputes.  Il réfère plutôt aux moyens qui servent à tisonnieraugmenter son ardeur, sa ferveur, sa motivation, son ambition, sa passion.

TOQUE : Dans cette catégorie de coiffure, un couvre-chef de forme cylindrique ou tronconique, sans bord ou à très petits bords, on ne connaît plus guère que la «toque de juge», la «toque toquede cuisinier» et la «toque de fourrure».  La première suggère la présence d’un complexe de culpabilité latent.  La deuxième éclaire le désir d’obtenir de la chaleur (carence affective) ou d’améliorer son apparence (manque de confiance en soi, goût du changement, extraversion ou exhibitionnisme).  Elle peut souligner un désir de considération.

TORCHON : Ce morceau de toile, qui sert à essuyer la vaisselle ou les meubles, indique qu’on a besoin de guérir d’un mal ou de se purifier d’une souillure.  Culturellement, il désigne les gens de basse extraction ou de mauvaise compagnie;  ou un écrit sans valeur ou sans soin (exécution rapide et mauvaise présentation).  Le coup de torchon évoque un coup dur, une bagarre, une querelle, une vive altercation ou une épuration, un grand nettoyage.

 

TOURNEBROCHE : Cet appareil sert à faire tourner une broche à rôtir pour répartir la chaleur et favoriser la cuisson uniforme d’un aliment, tout en évitant de le brûler, au moment d’une cuisson à feu vif dans un four, dans un âtre ou sur un feu de bois extérieur.  Il suggère la répartition équilibrée et harmonieuse des énergies, malgré un désir ardent, une motivation empressée, une ambition puissante, une passion enthousiaste d’atteindre un but.

 

TRANCHOIR : Ce grotranchoirs couteau, qui sert à séparer, à découper, à diviser, à sectionner, évoque la décision ferme de trancher net dans une relation ou dans une situation.

 

USTENSILE : Ce mot désigne tout objet d’usage pratique de la vie courante, dans le milieu domestique, objet qui se présente généralement d’une seule pièce, outre le fait qu’il est dépourvu de tout mécanisme.  On l’associe à l’innovation.  Symbole de créativité, de débrouillardise, d’inventivité et d’ingéniosité, il dénote habituellement les moyens insatisfaisants dont ustensileon est pourvu dans l’accomplissement d’une tâche ou dans la résolution d’un problème relationnel ou situationnel.  Occasionnellement, il peut suggérer le recours à des manœuvres clandestines ou à des procédés louches.  On témoigne de bon vouloir à aider les autres ou à leur donner un coup de main.

 

VAISSELLE : L’ensemble des récipients qui servent à manger et à préparer la nourriture ou l’ensemble des pièces et des accessoires pour le service de la table indique un désir de communiquer, de partager, d’accueillir, d’échanger avec les autres ou le besoin d’intégrer une idée, un concept, une notion, un renseignement, une information, un sentiment, une attvaisselleitude, etc.  Mieux dit, il indique ce qu’on fait d’une situation que l’on vit ou d’une relation que l’on a nouée.  Dans certains cas, il éclaire l’état des relations au foyer, le degré d’estime qu’on a de soi ou l’impression qu’on veut donner aux autres.  Le fait de laver la vaisselle indique qu’on en a terminé avec quelque chose et qu’on peut commencer à planifier un autre projet.  Parfois, on tente de se purifier d’une impression de souillure ou d’un sentiment de culpabilité.  Le fait d’essuyer la vaisselle peut prendre le même sens bien que, en général, il figure son désir de se libérer d’une émotion jusqu’à l’oubli.

vaisselierVAISSELIER : Plus que la vaisselle, ce buffet dont la partie haute comporte les étagères sur lesquelles on dispose de la vaisselle, surtout la vaisselle des grands jours, la vaisselle de réception, les pièces rares, les souvenirs de famille ou les pièces auxquelles on tient, exprime le degré d’estime que l’on a de soi ou l’impression qu’on veut donner aux autres.  Il peut indiquer qu’on a quelque chose à digérer ou à intégrer au niveau de son vécu, sinon on risque de réprimer cet élément psychique.

 

VERRE : Cette substance transparente et solide, obtenue par la fusion de silicates avec du carbone, permet de protéger contre les intempéries tout en laissant passer la lumière du jour.  Elle établit une frontière artificielle entre soi et une réalité que l’on voit ou perçoit, mais qui reste encore hors d’atteinte.  Elle donne une impression d’ouverture sur le monde extérieur qui n’empêche pas, dans certains cas, qu’on puisse se sentir sans défense contre lui.  Dans ce contexte, le verre de lampe, le manchon de verre qui entoure la mèche des lampes à pétrole ou le cylindre de verre qui entoure la pochette des lampes à gaz, indique qu’on ne veut pas être atteint par ce qui se passe autour de soi, mais qu’on ne veut rien en perdre.  Il indique parfois la raideur (le manque d’ouverture aux idées nouvelles, le manque de compréhension des difficultés des autres, le manque de souplesse ou l’incapacité à s’adapter à la réalité).

Ce mot désigne aussi un récipient à boire.  Il peut indiquer qu’on cherche l’inspiration, qu’on veut se rafraîchir les idées;  qu’on veut mettre un terme à sa stérilité ou à soverres-à-vinn aridverresité de pensée;  qu’on veut renouveler ses sentiments;  qu’on veut augmenter son taux vibratoire;  qu’on veut connaître ou savoir la vérité;  qu’on veut se purifier;  qu’on veut entrer en communication avec les autres.  Dans ce contexte, le verre de métal, qu’on appelle aussi gobelet, évoque un caractère martial (dur et insensible);  le verre de plastique, la superficialité, le laisser aller, le sans-gêne, le rejet des conventions;  le verre de polystyrène, l’insécurité, l’instabilité, le manque d’estime de soi ou la durée éphémère d’une relation.  

VIDE-POMME : Ce petit couteau, qui sert à ôter le cœur d’une pomme sans la couper, indique que l’on va droit au cœur de son désir, que l’on écarte de soi un désir nuisible ou vide-pommequ’on sait se défaire de ce qui ne sert pas.

                       

© 2012-15, Bertrand Duhaime (Dourganandâ).  Tous droits réservés. Toute reproduction strictement interdite pour tous les pays du monde.  Publié sur : www.larchedegloire.com.  Merci de nous visiter sur : https://www.facebook.com/bertrand.duhaime.

 

 

 

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