INUTILES PLEURS ET GRINCEMENTS DE DENTS

Chacun est son propre Sauveur.  Dès lors, il appartient à chacun d’écarter ou de dissoudre les nuages de son ciel.  Nul autre ne peut le faire pour lui…

Après toute publication de l’un ou de l’autre de mes «Bulletins des énergies», si ceux-ci comportent l’avertissement d’un passage énergétique difficile, certains lecteurs ne tardent pas à m’écrire pour se plaindre de leur malheureux sort, me demandant, comme s’ils pouvaient me faire le discret reproche de la tournure des événements dans leur vie personnelle, quand des circonstances définitivement plus heureuses vont se présenter.  Il faut comprendre tristesse-img l’épuisement, les frustrations, la démotivation de certains être incarnés, mais il ne faudrait pas que ces états confinent à l’irresponsabilité.  Surtout, il ne faudrait pas que ces péripéties, insidieusement créées et entretenues, fassent oublier que la Rédemption s’est accomplie et que chacun peut déjà réintégrer consciemment le Foyer originel, soit  l’état du Paradis sur Terre ou du Ciel sur Terre.  Car il ne s’agit plus d’une réalité à faire, mais d’une réalité à accepter!

En effet, avec l’avènement de l’Ère de Grâce, qui a complètement libéré tous les secteurs énergétiques inférieurs des reliquats ombragés, que seule une imagination débridée peut entretenir, il y a des mois que toutes les conditions subtiles ont été réunies pour permettre aux gens de vivre dans la sérénité d’un bonheur sans cesse croissant, malgré l’apparent chaos du monde qui ne signale que la dissolution accélérée de la vielle trame terrestre ou la disparition du monde de la densité et de la dualité.  Mais, puisque chacun est son propre et unique maître, l’engendrement de cet état dépend de l’attitude de chacun, plus précisément de son acceptation inconditionnelle de procéder aux transactions qui s’imposent, dans une couche ou l’autre de sa conscience, pour éliminer les séquelles négatives de ses multiples expériences antérieures en incarnation.  Il ne sert à rien de crier, de rouspéter, de se plaindre, ou même de jurer ou de blasphémer, un effet ne peut cesser que par l’élimination de la cause qu’un être porte à l’intérieur de lui.  Et cette transaction ne consiste, dans l’immédiat de l’expérience, qu’à offrir à la Lumière divine, pour dissolution, ce qui, dans sa conscience personnelle, s’oppose encore à la Révélation du Monde nouveau, pleinement établi.

En ce moment, si un être ne parvient pas à transcender les événements qui accompagnent la fin de l’Ère des Poissons, pour entrer de plain-pied dans celle du Verseau, cela ne peut provenir que d’une résistance intime qu’il entretient, consciemment ou inconsciemment, soit parce qu’il centre son attention trop exclusivement sur le monde de la densité et de la dualité, par exemple en suivant les actualités, en s’adonnant à un mode de vie trop matérialiste, jouissif ou mondain, en entretenant des plans d’expansion dans le monde de la troisième dimension;  soit parce qu’il se projette trop à l’extérieur pour ce qu’il s’intériorise ou qu’il tente d’incarner la vérité d’un autre plutôt que la sienne;  soit parce qu’il pense que le monde évolue vers une simple amélioration des conditions de la troisième dimension, plutôt que vers un basculement dans une dimension supérieure;  soit parce qu’il vit trop de ses attachements au passé, de ses jugements de valeur sur autrui, de la projection de ses torts sur les autres, d’une projection dans le futur, au lieu de vivre centré sur l’expérience du moment présent;  soit parce que, d’une façon ou d’une autre, il continue de transgresser les lois de la Nature ou les principes cosmiques, notamment en s’empêchant de vivre et de laisser vivre.

Dans ces circonstances, chacun ne peut que s’en prendre à lui-même, plutôt qu’au messager, de faire perdurer un état, comment dire, tout à fait rétrograde et régressif,  parce que dépassé, révolu, désuet, anachroniques, suranné, obsolète, qui empêche tout retour en arrière et toute descente dans un plan plus bas.  Chacun est impérieusement à choisir son camp : celui de l’ouverture et de l’élévation ou celui de la fermeture et de l’accélération de la chute.

Chez chacun, si l’ouverture de conscience sur l’Ère de Grâce ne s’est pas produite, cela résulte des reliquats d’illusions personnelles qu’il entretient et qui déterminent l’épaisseur du voile qui le sépare de la Réalité vraie.  Depuis assez longtemps, tous peuvent avoir accès à la Vie nouvelle, qui, par sa Lumière, se mène dans la douceur, la facilité, la légèreté, l’efficacité, en raison de l’élimination de la nécessité de l’effort.  Mais, pour y arriver, il lui faut accepter d’être, plutôt que de vivoter, subsister ou survivre, toujours empêtré dans les oppositions et les contradictions qui entretiennent les rets ou qui maintiennent l’emprise de la densité et de la dualité.

Mieux dit, il lui faut accepter d’être Qui il est, plutôt que celui qu’il veut être ou croit être, ce qui ne se réalise que par une fusion toujours plus grande avec son Centre divin, par l’élimination de l’ego.  Et cette fusion ne peut se produire que par une quête amoureuse incessante, une transformation de ses croyances, le renoncement à ses attachements et à ses jeux de pouvoir,  un réaménagement de ses priorités.  Il doit aspirer à l’expression de l’authenticité parfaite qui passe par une mise à nu qui implique le fait de faire table rase de son histoire ancienne, une meilleure compréhension de l’Amour pur ( qui ne peut que commencer par lui), le détachement de l’emprise et du regard d’autrui, la collaboration au bien commun, l’abandon des vieux comportements et des traditions jusqu’à devtristesse-2enir parfaitement vulnérable, simple, vrai, réel et transparent comme un enfant et qui permet une concentration exclusive sur l’enfantement du Monde nouveau.

Ainsi, si un être continue de nourrir son intellect, pour se faire une belle tête, soit pour augmentent ses connaissances et sa culture, en continuant de spéculer sur des sujets qui ne le servent en rien dans l’immédiat et qu’il découvrira de toute manière dans leur pleine vérité, en temps utile ou opportun, ou de se soucier de son expansion matérielle, au lieu d’aller directement à ce qui le rapproche de son But ultime, être complètement, il se maintient dans l’enfermement des plans inférieurs.  Et, comme il ne mérite rien d’autre, c’est ce qu’il obtient, ce qui lui donne ce sentiment de limitation et d’impuissance qui l’amène toujours à réagir et à se plaindre, à sombrer dans ses modes anciens, plutôt qu’à agir là où il se doit pour élever sa conscience, qui peut-même le confiner au désespoir.  Car, pour être parvenu au terme de son expérience d’incarnation, pour chacun, le temps n’est plus à chercher, à comprendre, à faire, à posséder, à accaparer, à performer, même plus à cheminer sur un sentier spirituel ou à se trouver une mission, pour se donner l’impression d’exister, mais à être tout simplement, laissant la Lumière divine engendrer les circonstances agréables ou désagréables qui l’initieront ou l’illumineront.

© 2014-15,  Bertrand Duhaime (Dourganandâ).  Tous droits réservés. Toute reproduction strictement interdite pour tous les pays du monde.  Publié sur : www.larchedegloire.com.  M

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