Animateur

Je Suis qui Je Suis tel que Je suis, j’ai vécu comme j’ai vécu, au meilleur de ma connaissance et de mes moyens, et, désormais, fier de ce que Je Suis devenu,  je n’entends rien changer à mon Essence originelle ni à ma Nature spirituelle…  Et béni soit qui trouvera motif de s’en plaindre ou qui mal en pensera!

Dans les évocations qui suivent, en guise de présentation, malgré tout ce que je peux raconter, qui a développé en moi une grande souffrance et une profonde incompréhension, je ne me situe nullement, à aucun moment, comme une victime innocente du sort.  Je sais trop bien que, outre de tenir compte des dettes karmiques qu’il doit épuiser, chaque être en instance d’incarnation s’élabore un plan de vie qui détermine les expériences de cette phase d’existence particulière conformément à la transmutation planétaire et aux objectifs évolutifs qu’il compte atteindre.  Car, au fil des ans, j’ai appris à m’aimer, à me pardonner et à bénir tous les êtres, sans exception, même à leur exprimer ma gratitude pour la contribution positive ou négative qu’ils ont apportée dans ma vie.  J’ai appris que le véritable amour, impersonnel et inconditionnel, doit s’exercer dans le silence et le secret, sans attente ni jugement, dans le plus grand respect, pour englober jusqu’aux ennemis.  Car les ennemis apparents de son destin terrestre doivent toujours provenir, à un autre niveau, du rang de ses meilleurs amis ou du réseau de ses plus grandes affinités, sans quoi il serait difficile de rétablir promptement son harmonie intérieure et de maintenir l’équilibre universel au terme de chaque vie.  L’inimitié, comme toute tare apparente, ne représente jamais qu’un aspect sombre d’un rôle fonctionnel dans un destin mutuel codé et établi pour atteindre une finalité évolutive bien précise.

En outre, si j’y parle autant de moi, c’est, d’une part, parce que c’est la seule expérience que je connais bien.  D’autre part, c’est aussi parce que je sais que nombre d’autres êtres se retrouveront dans mon propos, puisque ma vie n’a rien d’unique, et qu’ils accepteront enfin de s’attribuer en toute fierté le titre de Maître ou d’Artisan de Lumière, en déguisement temporaire, de par leur choix de s’être incarnés sur la Terre, dans les temps présents.  Les plus malheureux et démotivés pourront peut-être y trouver une inspiration, comprenant que, quoi qu’ils aient pu vivre, leur âme ne peut être souillée, d’où ils gardent éternellement leur dignité d’Enfant de Dieu. Ainsi, ils commenceront peut-être à s’assumer en mettant en œuvre le contrat qu’ils ont passé devant la Hiérarchie spirituelle avant d’y descendre.  Depuis le milieu d’octobre 2008, l’heure est venue où les Ouvriers de Lumière peuvent prendre leur place à l’avant-scène du monde.

MES ORIGINES

                  En raison du deuxième conflit mondial, je suis né le 22 août 1943 dans la paroisse Saint-Antoine de Longueuil, au Québec.  Mes parents, originaires de l’Estrie, s’étaient rapprochés de Montréal, à l’époque encore métropole du Canada, pour supporter l’effort de guerre.  À partir de l’âge de deux ans, j’ai passé la plus grande partie de ma vie autour de Sherbrooke, plus précisément dans le canton de Westbury, situé entre Cookshire et East-Angus, ou à Sherbrooke même.  Il aurait pu arriver que je ne naisse jamais, car, pour des raisons couvertes du secret familial, mon arrivée n’était pas très souhaitée.  Sans trop préciser, je peux dire que, même après ma naissance, je l’ai échappé belle, grâce aux soins d’une tante maternelle qui a su éveiller la vigilance du curé de la paroisse où je suis né.  En grandissant, bien que j’aimasse la Nature et la vie concrète et que j’assumasse les contingences de la vie terrestre, mon attention s’est surtout portée vers les plans psychiques, d’où j’ai développé un grand attrait pour le monde invisible.  Malgré quelques défauts, j’étais un enfant timide, silencieux, solitaire, replié sur lui-même, mais qui restait généreux, serviable, compatissant, trop obéissant et coopératif, d’où j’ai été exploité plus souvent qu’à mon tour.

                  En fait, j’ai principalement grandi dans une petite ferme.  J’y ai connu un parcours de vie semblable à la plupart des gens de l’époque, élevés à la campagne, dans la Belle Province, d’où je n’aurais pas raison de me plaindre de certaines expériences pénibles, par exemple des initiations sexuelles prématurées qu’un cousin origines bertrand duhaimeâgé, mais déficient, que mes parents gardaient, m’a fait connaître.  En tout cas, de santé chancelante, séquelles de carences fœtales, bien que je fusse rarement vraiment malade, j’avais toujours du mal à respirer, surtout par les grandes chaleurs d’été ou les grands froids d’hiver.  Ce qui m’a amené à manquer d’intérêt pour les corvées quotidiennes des travaux de la ferme et ne m’a pas facilité la vie, en raison de la haine larvée du paternel à mon endroit.  Longtemps, après le départ de mon frère aîné, je fus un peu traité comme le valet de la famille, surtout que j’étais entouré de six femmes qui, séparation des rôles confirmée, ne s’occupaient que des tâches domestiques usuelles.

                  Dans ce contexte, c’est très jeune que je me suis intéressé à la vie spirituelle et aux rites religieux, très attiré par l’Histoire sainte et la vie des saints.  Même que je cultivais la grande aspiration de devenir pape et de mourir en odeur de sainteté.  J’ai plutôt complété ma septième année du primaire pour entrer au petit séminaire de Sherbrooke, où j’ai obtenu mon baccalauréat ès arts.  Puis je suis passé à l’Université de Sherbrooke, où je me suis inscrit à la faculté d’Éducation, pour compléter un baccalauréat spécialisé, mais je me suis contenté d’un brevet d’enseignement de classe A.  Avec les années, surtout en raison du contact étroit avec le clergé diocésain, mon intérêt s’est principalement tourné vers la philosophie et la théologie, ce qui a dérivé en attrait pour les Textes sacrés fondamentaux des autres religions et les enseignements anciens de la Sagesse orientale.  Depuis l’âge de vingt ans, les études ésotériques et paranormales m’ont toujours fasciné, occupant une grande portion de mon temps quotidien.  À vrai dire, on pourrait croire que, depuis ma prime enfance, à mon insu, j’ai tenté de recomposer le grand casse-tête invisible de la Vie divine en plaçant les pièces les unes après les autres pour en compléter l’image.  Si bien que, avec le temps, le monde spirituel a pris plus de réalité que le monde matériel dans lequel je vis, ce qui aurait de quoi inquiéter tout bon  psychologue ou tout psychanalyste borné.

                  Depuis toujours, je me suis senti différent des autres êtres humains qui vivaient autour de moi.  Je bertrand duhaime enfantpréférais jouer seul à me joindre à d’autres jeunes.  À vrai dire, ce sont des compagnons de classe qui m’ont signalé, dès l’école primaire, ce fait qu’ils me trouvaient singulier, mais dans le bon sens du terme.  Ils me disaient diversement plus intériorisé, plus cohérent, plus conséquent, plus responsable, plus sage que les autres confrères.  Dans les premières années de ma vie, jusque vers l’âge de trente-cinq ans, j’ai observé un certain mutisme qui me permettait d’observer et d’écouter mes semblables ou d’entrer en relation intime avec le milieu naturel.  Plus âgé, j’ai progressivement appris à affirmer ma vérité, mais par manque d’humour et de tact, j’ai souvent blessé des gens, par mon franc-parler, un peu cru et intransigeant, ce qui m’a attiré de puissants ennemis et de nombreux rejets.

                  Avec le temps, je crois que mon intégrité est devenue un peu lourde à porter pour des gens habitués à croire que certaines vérités ne se disent pas, qu’il faut les diluer, qu’il faut y mettre les formes ou qu’il faut attendre le moment opportun pour les dire, un moment qui ne vient pas souvent quand on est porté à tout laisser passer.  De même, très sensuel, je ne me privais pas de me lancer dans des expériences dites socialement interdites ou moralement réprouvables, ce qui en a apeuré plusieurs.  Et c’est ainsi que j’ai appris qu’il existait plus de solidarité entre les petits, les faibles, les déchus, les chenapans, les pauvres et les pervers qu’entre les arrivés, les parvenus, les grands, les forts, les célèbres et les riches.  Et qu’il y avait plus de fraternité, d’entraide et de support entre les êtres rejetés, réprouvés, marginalisés qu’entre les gens bien pensants.

                  Tout cela, ajouté à certains traits marginaux que je préfère encore taire, a souvent contribué à engendrer un grand vide autour de moi.  Alors, pour compenser, au début de ma vie d’adulte, j’acceptais souvent la présence de compagnons parasitaires qui profitaient de mon prestige et des deniers d’un gars instruit, de belle apparence, de bonnes manières, ce qui m’attirait la considération dans de nombreux milieux.  Probablement que pendant longtemps j’ai été porté à acheter l’amitié présumée des gens.

                  À ce propos, comme on ne m’a jamais dit beau ni laid, je me suis toujours considéré comme un être de la bonne moyenne, donc plutôt ordinaire, ce qui m’a gardé fier et digne intérieurement, mais généralement très modeste au niveau extérieur.  À une certaine époque, j’ai aussi compensé cette apparence banale par des recherches culturelles, la pratique du bon parler, la bonne tenue vestimentaire, l’application des règles de bienséance, une quête gastronomique, des acquisitions extérieures, l’aspiration à m’entourer de bonnes fréquentations.  Je devais ressembler à un beau parvenu, prétentieux, un peu arrogant.  Pourtant, jamais je n’ai laissé mon lustre intérieur se ternir.

                  Plus le temps passait, plus je suis redevenu moi-même et plus j’ai accepté de vivre ma réalité de la manière la plus authentique qui soit.  Alors, j’ai appris à agir à ma guise et à faire à ma tête, à donner mon avis divergent sur les événements, à affirmer mes droits et à assumer mes responsabilités d’être conscient, quoi qu’il puisse arriver.  Au point que j’en suis arrivé à dire, un jour, que même si je devais avancer seul pendant toute ma vie, pour réaliser mon idéal et apporter un changement dans le monde, je le ferais sans hésiter avec courage, dans la patience, la constance et la persévérance.

                  Alors, c’est à peu près à cette époque qu’après quelques échecs affectifs, dans mes relations avec mes partenaires, j’ai compris que la vie de couple n’était pas faite pour moi.  J’étais tellement épris de ma liberté qu’il me répugnait de perdre un part de mon autonomie et de mon indépendance, de me savoir l’objet jetable dans une relation ou de me considérer comme la demi-portion ou la douce moitié d’une autre personne.

                  Dans tout cela, pour moi, ce qui reste clair, c’est que ma réelle différence a toujours surgi du fait que je me suis constamment perçu comme un être évolutif –plutôt que comme un accident de parcours dans un destin dépourvu de sens– ce qui m’a amené à placer mon idéal de réalisation en tête de liste de mes priorités.  Comme j’étais un peu médium de naissance, sans en faire ouvertement usage, j’ai pu prévenir des gens de graves ennuis, mais ils n’ont pas toujours su me croire et m’écouter.  Vers l’âge de huit ans, suite à une forte fièvre, dans une vision consciente, j’ai pu voir, en détail, tous mes chakras.  Et, depuis le plus longtemps que je me souvienne, lorsque je me couchais le soir, mon écran mental s’ouvrait, d’où je pouvais voyager autour du monde ou m’élever dans des mondes d’autres plans de conscience.  En fait, après mon incarnation, ma vision et mon audition subtiles ne se sont jamais complètement fermées.  Je me suis bien gardé de m’en vanter.  Ces facultés m’ont permis de percevoir la vie un peu différemment des autres, ce qui m’a rapidement amené à négliger les considérations qui fondent les ambitions matérialistes de tout un chacun.  Je ne leur portais vraiment attention à ces contingences que dans les moments de grand vide intérieur ou extérieur, ce qui arrive à tout le monde.

                  Il y a environ dix ans, une amie que je n’avais pas vue depuis des années, une grande voyante, m’a appelé pour prendre rendez-vous, sous le pieux prétexte de s’enquérir de certains points de mon enseignement et d’harmoniser certains liens karmiques fort anciens qui nous liaient.  Lors de sa visite, elle aborda très peu ces deux sujets, m’informant plutôt que les Maîtres l’avaient chargée d’un message à mon intention.  Elle me rappela que, depuis quelques années, mes Guides spirituels me faisaient parvenir des messages, par rapport à mon état de santé précaire, mais que, feignant de ne pas les entendre, je ne tenais pas compte de leurs judicieux avis.  Alors, ils entendaient me lancer un ultimatum.  C’est ainsi qu’elle ajouta, d’une assurance et d’une fermetébertrand duhaime redoutables, que si je ne me prenais pas en main illico, je m’exposais à mourir dans les deux mois.  Elle conclut que la Hiérarchie invisible restait d’accord pour m’aider, mais que, puisque j’avais laissé mon état se détériorer à ce point, elle ne savait plus trop par où commencer, compte tenu de l’avancement actuel de la science.  Autrement dit, à leur regard, mon état physique était devenu alarmant.

                  Il est vrai que, depuis quelques semaines, je me sentais particulièrement faible.  Et effectivement, j’avais souvent reçu des recommandations pressantes, surtout en songes, de m’occuper de mon véhicule physique, mais je ne croyais pas aussi en danger.  Je n’ai jamais trop su me choisir, surtout pas me faire passer en premier, et j’ai mis bien du temps à accepter de recevoir.  Pendant des années, j’ai cru devoir porter le fardeau du monde.  Fort heureusement, mon amie extra-lucide m’a recommandé de me faire traiter chez une de ses connaissances, un guérisseur empirique.  En ce moment, je le vois régulièrement depuis deux ans et, grâce à ses soins empressés, je remonte lentement la pente.  Cependant, à cause d’un déficit minéral prolongé et d’une mauvaise alimentation, je n’en reste pas moins affligé de rhumatismes, de crises de goutte, de douleurs sciatiques, d’arthrite, tandis que mon système digestif est très endommagé.

                  Ainsi, je ressens constamment des brûlements et des raideurs musculaires, il me reste des ulcères d’estomac (conséquence d’une hernie hiatale et de la prise de médicaments), j’éprouve de fréquentes diarrhées, je me sens toujours déshydraté et, assez souvent, je suis pris de crampes nocturnes très douloureuses.  Parfois, à cause de la lenteur de mon rétablissement, j’incline vers le doute et le découragement, mais, comme ma santé s’améliore sans cesse, je reprends rapidement espoir.  Somme toute, je crois que l’indifférence est le meilleur pied de nez à faire à la maladie, car en l’ignorant, on ne la nourrit pas.  À ce propos, le Maître disait souvent : «Lorsque vous êtes malades, évitez de vous apitoyer sur votre sort, continuez à faire de votre mieux tout ce que vous feriez, si vous étiez en parfaite santé, et vous verrez votre maladie disparaître d’elle-même.»  Je crois sincèrement être en train de me prouver cette théorie. 

                  Mais, dans la poursuite de ma présentation personnelle, je dois m’empresser de revenir sur certains épisodes importants de mon passé qui peuvent éclairer mon parcours,  bien que je limiterai grandement le choix de mes nombreuses expériences, qui sont passées du plus abracadabrant au plus bertrand duhaime origine châteauprévisible et du plus noble au plus vulgaire.

                  Par exemple, vers l’âge de vingt-cinq ans, déçu de la religion, j’ai décidé, pour compenser tant d’années de sacrifices et de mortifications, de vivre pleinement ma vie et d’en extraire tous les plaisirs possibles et imaginables jusqu’à ce blasé, je devienne en mesure de décider choisir de me retirer volontairement et sans regret de cette planète.  Autrement dit, j’avais lucidement conçu que ma vie aboutirait à un suicide, s’il m’en restait le courage.  Mais un beau jour, pas très longtemps après la prise de cette résolution, j’ai fait la rencontre d’un Maître spirituel, un membre de l’Ordre des Anciens mystiques ou des Mystiques aînés, dans des circonstances très bizarres.  Il s’agit d’un Ordre spirituel qui n’a pas de pendant visible, sauf peut-être dans la Tradition Maya.

                  Très sceptique, ce n’est qu’après huit ans de rencontres intempestives et de discussions houleuses que j’ai fini par admettre sa sagesse et par abdiquer, pour mettre son enseignement en pratique.  Et c’est alors que j’ai commencé à obtenir des résultats probants des principes et des techniques qu’il m’avait apprises.  C’est aussi à partit de ce moment que j’ai compris, peu à peu, que, comme tous les êtres humains, j’étais investi d’une mission cosmique et d’un service humanitaire, d’où j’en ai fait le but exclusif de ma vie.  Ma différence ne m’a jamais amené à me considérer comme une curiosité ni comme une étrangeté, mais comme un être béni.

                  Très tôt dans ma vie, je me suis senti guidé par une présence invisible de polarité à prédominance féminine, que j’ai longtemps prise pour la Vierge Marie, et j’ai toujours voué à Jésus un amour infini.  En fait, il s’agissait souvent de Dourga, une entité mystique que je ne connaissais pas à l’époque, mais que mon Maître m’a appris à reconnaître par la distance qu’elle garde avec ses protégés.  Dans la Tradition hindoue, ne se présente-t-elle pas comme la parèdre sombre de Shiva et comme la Mère divine dans son aspect de Celle qui est difficile d’abord ou qui est difficile à conquérir?

                  Par ailleurs, je me suis toujours senti guidé et inspiré par d’autres Esprits tutélaires, notamment par des Anges gardiens, d’où je me suis rarement senti complètement seul.  Ce qui ne veut pas dire que je n’ai pas traversé des phases où j’aurais souhaité avoir le courage de m’occire, si j’avais été moins croyant.  Pour tout dire, je me sentais plutôt à part, comme je l’ai précisé plus haut.  J’ai curieusement noté que tous les animaux qui ont tenté de m’agresser volontairement, même s’ils n’y sont jamais parvenus, sont morts dans la semaine même de leur attaque, quand ce n’était pas le jour même.  Bien des gens, qui ont tenté de m’attaquer sans raison, ont aussi subi des répercussions peu enviables.

                  Alors, comme j’ai vécu de longues années dans la solitude et la frugalité, ignoré des autres, j’ai consacré bertrand duhaime jeunessebeaucoup de temps à la méditation et à la lecture d’œuvres spirituelles, ce qui m’a permis d’accumuler un immense bagage intellectuel, peut être même trop élaboré.  Le mental incline toujours vers l’affirmation puissante de la personnalité.  Heureusement, mes connaissances livresques ne m’ont jamais trop desservi puisque j’ai su faire un bon usage de mon mental en le maintenant à sa place et en le mettant au service de mon but évolutif.  Grâce à la direction de mon Maître, j’ai découvert de nombreuses techniques spirituelles des plus pertinentes et j’ai eu recours à des mots de pouvoir puissants qui m’ont permis d’accumuler de grandes connaissances et d’accéder à un certain niveau de savoir intérieur.  Bien qu’il m’en reste plus à apprendre que j’en ai appris, dans le Système cosmique, je crois être devenu un être relativement conscient.

                  Cette sagesse intime que je porte, difficile à expliquer, me confère une grande force morale, une grande sérénité.  Elle m’assure de ne rien craindre des mondes visible et invisible.  Depuis la transition de mon Maître visible, même lorsque des problèmes immenses ont surgi, qui m’ont entraîné dans la confusion, le chaos ou la maladie, j’ai toujours trouvé le moyen de m’en tirer, parce que j’ai appris à appliquer mon savoir et à m’en remettre, pour le reste, à mon Maître intérieur personnel.  J’ai appris à décrypter le Langage de l’Esprit divin, qui s’exprime en archétypes, des modèles premiers qui se concrétisent progressivement en symboles, en intuitions, en ressentis ou en faits concrets, ce qui me permet de lire entre les lignes des phénomènes intérieurs et extérieurs.  Surtout, je sais où trouver la Vérité divine, par la voie intérieure, tout au bout de la Voie qui passe par l’intérieur de moi-même.  Et je sais désormais qu’elle aime se refléter diversement un peu partout dans mon environnement par les signes de la Nature, les extraits des Livres sacrés, les références aux contes et aux légendes, les symboles oniriques, autant en moi qu’autour de moi.

                  Qu’on m’entende bien : en écrivant ces mots, je ne me prétends nullement un être supérieur ou privilégié, puisque je sais que ces indices ou ces informations, en provenance de la Lumière divine, sont fournis à tous les êtres mentalisés, jour après jour.  Toutefois, il n’y a que ceux qui leur portent attention, qui savent voir et entendre, qui peuvent en tirer un bénéfice.  Tous peuvent profiter de ces perles de sagesse et ces diamants lumineux qui peuvent surgir, comme des trésors, de la bouche des gens ordinaires qu’ils croisent et qui échangent quelques mots avec eux ou qui surgissent d’un livre, d’une émission de radio ou de télé, d’un enregistrement, pris ou captés comme au hasard.  Mais seul celui qui vit dans la spontanéité et la synchronicité, parce qu’il vit dans l’immédiateté (l’ici et le maintenant), peut les recueillir, du fait que, alors, il se trouve toujours à la bonne adresse pour les recevoir et les capter.

                  Pour abréger, voilà comment, suite à de longues études métaphysiques et à des initiations spirituelles ponctuelles, je suis devenu un guide spirituel.  Je l’affirme avec d’autant d’assurance que je sais ne pas jouer de rôle, mais simplement répondre à une requête personnelle de mon Maître spirituel, formulée peu avant son départ pour l’Autre Monde, de poursuivre son œuvre à ma manière.  Il m’a dit que, ayant des liens subtils avec Lao-Tseu, un certain pharaon d’Égypte et le bien-aimé Jean de l’Évangile, j’étais né comme un Artisan de Lumière destiné à vivifier, purifier, guérir les gens et à les rapprocher de leur âme.  Il m’a appris que j’avais choisi de naître sous de dehors simples et modestes pour réduire ma lumière spirituelle de manière à rester à la portée de tous, surtout des gens d’humble extraction.

                  En outre, m’identifiant discrètement comme un ancien Maître des Symboles voilé, mon maître spirituel m’a particulièrement chargé de dépoussiérer ceux-ci et de les adapter à l’époque présente.  Il m’a notamment souligné que, dans mes cours, je n’attirerais jamais de grands groupes d’étudiants parce que j’étais appelé à former une élite, un mot qu’il faut se garder de définir dans un sens odieux qui diminuerait d’autres êtres.  Il m’a surtout enjoint d’offrir, au nom de la Source divine, bertrand duhaime adultel’amour et la promesse de salut aux rejetés et aux marginalisés des autres religions sectaires ou des spiritualités orgueilleuses. Depuis, je me suis longtemps investi dans cette tâche sans prétention, me disant que je sais ce que je sais et que j’ignore ce que j’ignore.  Je continue de m’acquitter de mon service humanitaire en enseignant sporadiquement la métaphysique, en partageant mes inspirations et en accueillant des gens en consultation, par exemple en guise de suivi auprès des gens qui m’accordent de la crédibilité.  Je n’impose rien à personne, me contentant de leur rappeler les Lois de la Vie.  J’aime me dire : Qui m’aime m’accompagne!  Car, dans ce que j’enseigne, je ne m’appuie pas sur les croyances de l’homme ordinaire ni sur les spéculations hypothétiques et hasardeuses des philosophes, mais sur les enseignements des Maîtres spirituels qui, dans une succession disciplique, ont foulé le sol de la planète Terre et sur les informations en provenance des membres de la Hiérarchie spirituelle invisible, que je capte par inspiration.  En outre, je peux apporter mon support spirituel à ceux qui demandent à intégrer la sagesse supérieure requise pour s’insérer en toute grâce dans la présente phase de l’Ascension collective de la Terre et de l’Humanité et du passage à l’Ère du Verseau.

                  À cette fin, je tente d’aider les gens à simplifier et à raffiner leurs techniques personnelles visant l’atteinte de la Maîtrise totale.  À l’occasion, j’accepterais même de donner des conférences à l’étranger dans la mesure où on rémunérerait correctement mon déplacement, car, au niveau pécuniaire, je n’ai jamais amassé de fortune.  Jusqu’à ce jour, l’enseignement métaphysique, mon gagne-pain principal, n’a jamais attiré les foules comme le font les rencontres sportives, les sorties mondaines, les projections cinématographiques ou les activités artistiques.  Pour écarter les justifications fausses, il faut surtout rappeler que, à tort, par idéalisme spirituel mal compris, j’ai vécu de manière assez désincarnée pendant des années.

                  Le Maître Janaka-ananda m’a aidé à comprendre le sens de la vie.  Un jour, il m’avait suggéré d’écrire ma vie étrange et d’en publier le récit.  Jamais je n’ai voulu me soumettre à cette suggestion.  Même ce que je viens d’en raconter n’en représente qu’un petit résumé.  À dessein, j’ai omis d’évoquer la plupart des expériences concrètes, heureuses ou malheureuses, qui ont favorisé mon évolution, préférant laisser libre cours à l’imagination de chacun.

                  Quoi qu’il en soit, je peux dire que, maintenant, si ne je vis pas encore le grand bonheur, je vis dans une grande joie sereine, plutôt comblé.  Grâce à mon guide, maintenant transité, j’ai compris que, jusqu’à récemment, chacun naissait avec des faiblesses apparentes, explicables par les karmas accumulés ou par des codes établis avant l’incarnation qui devenaient la trame de leur destin.  Le mot karma réfère autant aux éléments positifs qu’aux éléments négatifs.  Chacun doit parvenir à harmoniser ses karmas et à tourner ses faiblesses en forces.

                  Jusqu’à récemment, les Ouvriers de Lumière qui, pour eux-mêmes, n’avaient plus beaucoup d’ombre à transmuter en lumière, pouvaient, par compassion, se charger des fardeaux d’autres êtres en retard évolutif pour les aider à ouvrir leur conscience.  Dans son évolution, nul ne peut dépasser certains Portails cosmiques sans aider ses semblables à en atteindre le seuil.  Pour cette raison, les plus avancés d’entre eux ont parfois accepté la tâche ingrate de transmuter des problèmes empruntés à nombre de vies de leurs semblables, des problèmes forcément en correspondance avec leur degré de maîtrise, soit avec les compétences et les forces qu’ils avaient acquises.

                  De toute manière, celui qui voulait aider l’humanité et la planète à s’accomplir devait accepter de faire d’abord passer à travers lui, donc de ressentir dans ses tripes, les difficultés de ceux qu’il voulait aider et vérifier qu’il pouvait parvenir, par sa maîtrise en la matière, à les régler pour toujours.  Qui aurait tenté d’aider autrui sans cette connaissance intime aurait eu bien du mal à comprendre ceux qu’il voulait aider et à intervenir auprès d’eux avec compréhension et sans porter sur eux de jugements de valeur.

bertrand duhaime douraganda

                  Aujourd’hui, je m’aime comme je suis, je suis réconcilié avec la vie, je vis dans le moment présent, je reste en communion avec Dieu, d’où je peux facilement accorder un pardon complet à tous les êtres, y compris à moi-même.  J’ai découvert que toutes les religions sont d’invention humaine, que nul n’a besoin de faire partie d’une religion pour chercher à vivre dans l’intimité de son Créateur et que ce n’est pas parce qu’on a abandonné une religion qu’on ne peut plus admettre l’existence de Dieu et vivre une vie hautement spirituelle.  Nul n’a besoin de se rendre dans un temple pour louer ou prier l’Être suprême quand il est lui-même un temple ambulant.

                  À la vérité, c’est facile de comprendre et de pardonner quand on sait que tout provient de soi et que son pire ennemi n’est autre que soi.  Après tout, rien dans la vie ne vise à punir, tout sert à faire comprendre ce qui convient et ce qui ne convient pas à chacun par rapport au plan de vie et à l’Idéal ultime qu’il poursuit à l’intérieur du Plan divin.  Dans la vie, tout est question de choix conscient ou inconscient, donc de responsabilité personnelle.  Ce n’est pas facile de l’admettre et on n’y parvient pas en un jour, mais on se rendrait un bien mauvais service de ne pas tout mettre en œuvre pour y parvenir.  Et si on y parvient, on se confirme qu’on peut devenir un sage.

DES COLLABORATEURS EXCEPTIONNELS

                  Après le départ du Maître, pour un moment, j’ai sombré dans un état d’apathie et de solitude, compliqué par des ennuis de santé.  À vrai dire, trois fois dans ma vie, pour vérifier mes potentiels, j’ai allégoriquement passé du niveau de la mer à une cime, toujours plus élevée.  Et je l’ai revécu une quatrième fois pour me prouver que, à tire de Fils de Dieu, je pouvais compter sur ma maîtrise et me créer un univers à mon image et à ma ressemblance.  Maintenant, je sais pouvoir en venir à rendre les impossibles possibles et, surtout, que j’aurai toujours tout ce dont j’aurai besoin à tous égards.  Surtout, j’ai compris que ce qui compte le plus, pour mener une vie évolutive, c’est de s’abandonner inconditionnellement à la Lumière divine qui sait mieux que quiconque le guider directement à bon port.

                  Mais, avant d’en arriver à cette conclusion, en solitaire, j’ai souvent ramé dans des eaux troubles et tumultueuses.  Un beau jour, un peu avant de dissoudre mon centre et de me retrouver au plus mal, j’ai fait la rencontre d’une dame simplement sublime, d’une compréhension étonnante, d’un support absolument généreux et inconditionnel, du moins jusqu’à ce jour.  Il s’agit de Mme Colette Lemaire, fondatrice et co-sociétaire de l’«Institut de Yoga» de Drummondville.  J’avais déjà Colette Lemairerepéré ce visage digne et affable, généralement souriant, dès mes premières incursions à l’ashram du Maître. Toutefois, jamais elle n’avait signalé d’intérêt notable ni d’attention particulière pour l’étrange personne que je suis.  Comme je n’étais pas porté à m’avancer vers le gens, je n’ai pas su m’approcher d’elle pour bien me faire connaître.  Probablement qu’il en était mieux ainsi, car, à l’époque, j’étais encore un drôle de numéro un peu pédant et arrogant, très sarcastique.  Alors, pour des années, nous nous sommes contentés de nous saluer poliment.  En fait, cela a duré jusqu’au jour où, après m’avoir acheté quelques plaquettes de textes métaphysiques, par l’intermédiaire d’une dame de ses connaissances, où je dispensais des cours, elle a commencé à s’intéresser à ce que je faisais.

                  Il faut savoir que, à plusieurs reprises, par la même dame, je lui avais fait exprimer mon désir intense de la rencontrer et de mieux la connaître.  Ce n’était pas la formule qu’il fallait employer avec elle, une personne qui n’aime pas les gens qui tentent de s’imposer, qui recourent à des tactiques audacieuses ou qui font preuve d’indiscrétion.  Aussi semblait-elle tout mettre en œuvre pour me bloquer la voie ou retarder les échéances.  Il faut dire qu’elle est très circonspecte et réservée, qu’elle aime prendre le temps de voir venir, préfère choisir d’elle-même ses amis et qu’elle partage difficilement sa vie intime.

                  N’empêche que, un beau jour, elle me convoqua et me proposa de dispenser des cours à son centre.  Ma première rencontre avec ses autres collaborateurs, autour d’un dîner, l’a un peu refroidie, à cause, paraît-il, de petits impairs de ma part.  Mais, comme elle est une personne de grande conscience, elle a su dépasser l’événement et choisir de me donner ma chance, au moment où tout allait fort mal dans ma vie.  À force de nous côtoyer, nous avons appris à nous connaître, de sorte que, aujourd’hui, nous sommes devenus de très grands amis.  Je ne veux pas me prononcer pour elle, mais, après le Maître, elle représente pour moi la personne la plus significative de ma vie.  À mes yeux, elle est plus chère que mes parents et ma famille.  Pas étonnant puisque, outre son intuition prodigieuse, elle cumule toutes les qualités humaines, toutes les vertus spirituelles et toutes les lumières de la conscience qu’on peut souhaiter d’une amie.  Pour tout dire, je la ressens comme une personne bénie que la Vie a intentionnellement placée sur ma route mais qu’elle voulait que je respecte et traite avec des égards.

                  Aujourd’hui, en quelque sorte, cette dame est devenue ma parèdre, c’est-à-dire une auxiliaire de polarité inverse à la mienne et ma collaboratrice la plus importante, comme la plus efficace.  Et je suis sûr que, bien que nous n’ayons pas d’autres liens que l’amitié et l’idéal, c’est le Maître qui l’a placée sur ma route, après avoir réalisé ma désespérance de le savoir parti pour toujours.  J’ai beau le rencontrer régulièrement dans son ashram invisible ou dans le mien, le contact physique, témoigné par une présence à point nommé, n’y est plus.  Comme son Maître lui faisait, il ne se présente pas quand on l’appelle, mais quand il sait la chose spirituellement pertinente.  Actuellement, j’ai gagné assez en estime de moi-même et en maturité psychique pour fonctionner seul, quand il le faut.  Mais, par l’appui constant, toujours indéfectible de Colette, celle-ci ranime sans cesse ma motivation de poursuivre ma mission et d’offrir le meilleur de moi au monde.  Surtout, elle m’a appris à penser à moi, à m’accorder la première place, à me choyer et à ne pas craindre d’écarter les parasites et les profiteurs.

                  Fort d’une amitié qui dépasse passablement les dix ans, je n’ai que des mots d’appréciation et de gratitude à exprimer à cette grande dame très instruite, cultivée et policée, toujours rayonnante, si accueillante, inspirée par l’amour, un modèle de simplicité, de dévouement et de détachement, qui met si bien en application les préceptes qu’elle a appris de notre Maître commun.  Je ne sais pas vraiment ce qu’elle pense de moi, car, dans notre relation, ce n’est pas ma première préoccupation, d’où je ne m’en suis jamais enquis.  Mais, pour ma part, je peux résumer l’appréciation que j’ai d’elle en disant qu’elle est et restera toujours un précieux diamant d’une extrême rareté que je tente de traiter au mieux de mes connaissances et de mes moyens.  Je peux également l’assurer qu’elle peut compter sur moi autant que je peux compter sur elle.  Aussi, au lieu de lui offrir des milliards de remerciements, j’émets régulièrement vers elle mes énergies les plus pures et les plus suaves, sachant que je ne pourrais jamais payer de retour tout ce qu’elle a fait pour moi, d’autant plus qu’elle ne le demande pas et n’en a pas besoin.

                  Au cours de mon mandat cosmique, il y a d’autres personnes qui ont tenu une place primordiale dans ma vie, dont certaines qui n’apprécieraient pas que je les nomme publiquement.  Mais, parmi ceux-là, la plupart m’ont quitté dans des circonstances assez troubles ou nébuleuses qui frôlaient la trahison ou la traîtrise.  Toutefois, je veux notamment mentionner mon frère cadet,  Richard Duhaime, et son épouse, Pierrette Lebeau, qui, avec leurs enfants, m’ont longtemps appuyé au-delà de mes espérances, surtout dans des passes difficiles.  Je veux qu’ils sachent, malgré une certaine distance que j’ai volontairement engendrée, pour leur permettre de respirer à l’aise et de mener leurs expériences à l’abri de mes observations, que je les aime tous de tout mon être et qu’ils me manquent souvent.  Je les considère comme des boules d’amour ambulantes que j’aime bénir dans la même énergie que je leur retourne.

                  Une autre personne, un jeune homme du nom de Nil Lemire, originaire de Compton,  m’a assisté dans ma tâche de tout son cœur et de tout son être pendant sept ans.  Il me faudrait des pages pour évoquer toutes les manières dont il m’a appuyé, ce que sa modestie ne tolérerait pas.  Ce pour quoi je lui voue une éternelle reconnaissance.  Et je tiens à ce qu’il sache combien j’ai apprécié son énergie christique, révélée, mieux que chez bien d‘autres, par son concours et son accompagnement sans réserve, sa sempiternelle bonne humeur, son espièglerie touchante, sa candeur désarmante, sa compréhension profonde et sa facilité à tout oublier et pardonner des aspects sombres d’autrui.

 

                  Pour des motifs de nécessité, la Vie l’a écarté de ma route, mais elle l’a promptement remplacé par un autre jeune homme d’un aussi grand dévouement, moins polyvalent, mais plus spécialisé et plus généreux en espèces.  Il s’agit de Mario Belcourt, le fils d’une dame que j’ai connu à l’ashram du Maître quand il n’était que gamin.  Par le biais de la synchronicité, après le départ de ses parents pour la capitale provinciale, il m’a demandé de partager l’immense maison que j’habitais, seul.  Avare de parole, mais d’intelligence vive, dénué de jugement, mais très déluré, d’une grande conscience, discret comme pas un, délicat comme tout, très motivé par la cause de l’évolution sous tous ses aspects, il a rapidement transformé cette cohabitation en une collaboration exceptionnelle à nombre d’égards.  À cause de sa délicatesse, de son tact, de son doigté, de son raffinement et de ses nombreux talents, je le considère comme une porcelaine fine et immensément précieuse.  Fort de tempérament, mais tendre de cœur et lumineux d’âme, il est devenu un allié difficilement remplaçable.

                  Mes étudiants et mes amis bénéficient de bien des avantages dont ils seraient privés sans son concours Mario Belcourtfidèle, loyal, minutieux, généralement empressé.  En tant que natif des Gémeaux, paradoxal, mais fier de ce qu’il est, il peut aller d’un excès à l’autre et fluctuer dans ses humeurs, mais au niveau du support à l’Œuvre, là où il a pris un engagement, il s’exécute toujours de bonne grâce de façon ponctuelle et impeccable.  Par ses doigts magiques et sa force de concentration, il peut intervenir puissamment en thérapie.  Je ne peux en dire davantage, pour révéler sa grandeur et souligner tous les services qu’il me rend depuis des années, parce que, plutôt modeste, sans attente, il me l’a interdit.  Mais il ne peut m’empêcher de lui exprimer publiquement, malgré certains petits reproches maladroits de ma part, cet hommage de gratitude sincère et d’estime profonde, avec mes sentiments les plus cordiaux.  S’il ne comprenait pas l’amour et les bonnes intentions que j’y mets, il aurait plus que raison de me reprocher d’agir un peu, à son côté, comme un grand frère… surprotecteur, et de m’envoyer promener.  La proximité m’amène parfois à oublier que, majeur et vacciné, il n’a pas besoin de mon patronage, surtout qu’il s’est toujours très bien tiré de toutes les situations par lui-même, parfois avec plus de brio que moi.

                  Cette expression publique de gratitude ne serait pas complète sans la mention d’une autre dame lumineuse, Luce Parenteau, qui, depuis des années, se charge de faire mes courses.  Lors de mes phases pénibles, en plus de me présenter un support exceptionnel, toujours gracieux et inconditionnel, de m’exprimer sa générosité proverbiale et de faire résonner dans mes parages son rire –si caractéristique par son éclat puissant et ses tons aigus, mais contagieux par sa jovialité et sa spontanéité– elle m’a longtemps servi de taxi gratuit pour me permettre de me rendre à des rendez-vous ou de continuer à dispenser mes cours à l’extérieur.  Pour le moment, je ne dispose pas de voiture, car, à cause de petits ennuis de santé, j’ai encore du mal à conduire sur une longueluce parenteau distance.  Malgré qu’elle travaille presque à plein-temps comme infirmière, elle sait toujours aménager son horaire de manière à rester très disponible, à me faciliter la vie et à favoriser la propagation de mon œuvre, sans compter les énergies que je sais que, subtilement, elle émet vers moi pour m’aider à garder ma vitalité et mon rayonnement.  Elle porte bien son prénom, car, toujours candide, se chargeant d’évoluer de son mieux, elle irradie une lumière magnifique.  À elle aussi, je dois une fière chandelle, et, dans cette mesure, je la remercie et la bénis.  Puisse-t-elle recevoir le centuple d’une implication aussi humble et prolongée.

L’ENSEIGNEMENT QUE JE DISPENSAIS

                  Pour bien situer cette portion de ma présentation, il faut savoir que, ayant atteint un âge assez avancé, j’ai pris ma retraite et mis un terme à l’enseignement.  Aussi faut-il y chercher un résumé de mes convictions ou de mes certitudes pour comprendre les documents que j’ai publiés sur ce site.

                  Hélas, dans le monde contemporain, nombre d’êtres humains passent à côté des bienfaits de la vie.  De nos jours, le commun des mortels est trop pris par le stress et les préoccupations de la vie profane, toujours lancé dans les activités trépidantes, pressé de faire ceci ou cela.  Il est toujours sollicité par le travail, les courses, les soins à la famille et aux animaux familiers, les nécessités domestiques, les jeux vidéos, les émissions de radio ou de télé, quand il n’est pas pris dans la lutte féroce de la concurrence ou dans les arguments stériles de la confrontation.  Il est toujours en quête d’argent, de plaisir, de jouissance, de sexe, de renommée, de possessions, de domination jusqu’à ce que, épuisé, il ait besoin de prendre des congés et de partir en vacances, ce qui coûte souvent, aussi, de l’argent.  Alors, il est pris dans le cercle infernal du dur labeur, appelé à survivre à la sueur de ses bras, puisqu’il ne sait pas comment cocréer à la sueur de son front pour vivre vraiment.  Comment ne pas penser à se plaindre constamment de son malheureux sort, à s’apitoyer sur soi-même, quand on n’arrive pas à joindre les deux bouts ou qu’on brûle la chandelle par les deux bouts.  Il faut bien qu’on fasse savoir à quel point on déplore de vivre dans la pénurie et les limitations et de ne pas parvenir à obtenir tout ce qu’on veut, désire, souhaite.

                  Quand on s’épuise à parer à l’essentiel et à combler ses nécessités, on n’a pas de temps à consacrer à ce que d’autres appellent les choses importantes.  On n’a pas de temps pour accumuler des biens imputrescibles.  Quand on manque de temps pour pourvoir aux contingences pratiques de la vie, on ne pense pas à accorder de l’attention aux messages de la vie, à découvrir la vérité par rapport à son existence ou à se demander si on vit de la bonne manière.  À moins qu’il s’agisse d’astuces pour remplir le temps, pour se donner l’impression de vivre intensément ou pour se sentir utile à quelque chose.  En pareil cas, si on se valorise ou se revalorise suffisamment dans l’activisme, il n’est plus nécessaire de se demander si on ne tente pas une diversion pour éviter de faire face à la vie telle qu’elle devrait être vécue.  On n’a plus à se casser la tête en se rappelant qu’il faudrait peut-être chercher à comprendre le sens réel de la vie et trouver la raison pour laquelle on est né sur cette planète.

                  Pour ma part, dans mon enseignement, j’insiste sur le fait que la première Loi cosmique, c’est celle de l’Être.  Or, Dieu est l’Être unique et total.  De ce fait, pour chaque être, ce qui importe avant tout, ce n’est pas de faire, d’avoir, de paraître ou de jouir, mais bien d’être pleinement ou de vibrer à plein cintre.  Il n’y a pas de mal à faire, à avoir, à paraître, à jouir, si cela se produit dans la modération ou le juste milieu.  Toutefois, tout cela doit servir de moyen au service de cette fin unique d’être toujours davantage soi-même, au sens de vibrer à l’unisson de son Soi réel ou de redécouvrir être son Soi réel.  Ensuite, puisque Dieu a créé le monde dans un Grand Jeu amoureux, j’apprends aux gens à redécouvrir leur Enfant intérieur de manière à retrouver le sens de l’humour et du jeu dans la Grande Pièce de Théâtre de la Vie au lieu de laisser les choses si souvent tourner à la Comédie, à la Tragédie ou à la Tragi-comédie.

                  Chacun peut y arriver en toute facilité s’il parvient à reconnaître simplement que la Vie est la trame d’une expérience de pur apprentissage visant à faire redécouvrir sa Réalité originelle, qui n’a jamais cessé d’être, mais qui a été oubliée dans l’obnubilation engendrée par la descente dans la densité, un monde de dualité.  Dieu a conclu avec chaque être une Alliance éternelle et il ne l’a jamais rompue, mais il faudrait comprendre ce que l’être humaine et l’Humanité en ont fait dans leur tentative maladroite de valider les concepts divins à un niveau très ombragé de la Conscience cosmique.  Et de fil en aiguille, j’amène les gens à repasser toutes les lois principales de la Vie pour les aider à mieux se servir de l’énergie, en provoquant le moins de courts-circuits, jusqu’à se réaliser pleinement par eux-mêmes.  Je partage également avec eux les techniques métaphysiques, les clés spirituelles, les symboles divins, les codes cosmiques, les mots de pouvoir pertinents à leur œuvre de réalisation.

                  Dans cette démarche, comme Jésus, le Maître de l’Ère des Poissons l’a enseigné, l’Amour pur, bien compris et appliqué, peut résumer tous les écrits anciens et peut mener, à lui seul, à l’Illumination suprême.  À l’heure présente, le plus grand des secrets initiatiques réside dans le fait suivant : s’initie celui qui sait s’établir fermement dans le Cœur Sacré du Créateur suprême ou s’ancrer dans le Cœur du Lotus cosmique, situé au centre de la Voie lactée, régie par Melchior, un nom voilant Melchisédech.  En se centrant sur cette réalité, il ne lui reste qu’à laisser son rayonnement lumineux, rempli d’amour, croître autour de lui, en cercles concentriques, formés des Particules diamantines de Vie, jusqu’à atteindre la Totalité divine.  Pour chaque être incarné, voilà la meilleure manière d’agrandir en toute immunité sa sphère d’influence.  Car le Pouvoir, s’il doit lui servir, doit aider l’être incarné à s’engendrer un univers à son image et à sa ressemblance, à titre de co-créateur avec Dieu, non à dominer la Nature ou à asservir autrui.

                  Pour ce qui a trait au reste de l’expérience initiatique, conformément à la loi de la Création, chacun doit formuler ses intentions dans un moule de pensée clair, net, précis et vivant, en imaginant ou en visualisant parfaitement, à l’exclusion de toute autre chose, ce qu’il désire engendrer ou manifester.  Alors, il doit affirmer cette réalité en s’alignant sur son plus grand bien et sur celui de tous les êtres.  Car, pour recevoir, il faut savoir demander;  pour découvrir, il faut chercher;  et pour être reçu, il faut frapper à une porte, et à la bonne.  D’après la loi de la Causalité (de Cause à Effet ou d’Action et  Réaction), la prière correspond à l’acte de co-création avec Dieu, non à un acte de quémandage ou de supplication.  La prière correspond à la proclamation d’une affirmation, uni intimement à son Soi intime, sur le ton doux et ferme du commandant qui sait que l’Énergie cosmique, toujours neutre, lui répondra rigoureusement selon la précision de ses vœux, désirs ou souhaits et selon sa foi.  Autrement dit, celui qui veut exprimer plus de vie n’a qu’à absorber davantage des énergies raffinées de la Lumière du Créateur suprême, mais en commençant par découvrir comment il peut y parvenir.  Toutefois, celui qui demande trop à faire et à posséder, en ce bas-monde, peut finir par se perdre dans la densité et la dualité.

                  Avec les années, j’ai compris que, avec l’aide de Dieu et l’appui de la Hiérarchie invisible, celui qui s’est engagé dans une démarche spirituelle et qui s’investit diligemment dans ses études et leur mise en application, en évitant la hâte et le découragement, voit toujours ses efforts prodigieusement bénis et se retrouve comblé.  L’aspirant à l’Initiation doit savoir qu’il lui est permis un peu de tout (loi de l’Équilibre ou du Juste Milieu) en se hâtant lentement (loi de l’Ordre et de l’Harmonie), dans la mesure où il n’inverse pas les priorités de la démarche évolutive.  Mais une fois qu’il a touché la Lumière divine, celle-ci ne le lâche plus qu’il ne se soit parfaitement réalisé en elle.  Alors, il gagne à bien y penser avant de s’engager sur la Voie royale, la Voie droite et directe de l’Évolution, qui requiert qu’on regarde droit devant soi, dans la direction de la Voie royale, jamais à droite (le sentier des illuminés désincarnés) ni à gauche (le sentier des damnés temporaires du matérialisme forcené).

                  Celui qui s’engage dans la formation métaphysique doit s’empresser de comprendre qu’il n’est jamais seul et qu’il est aimé au-delà de toute mesure.  Puisque Dieu s’exprime d’abord par l’Énergie d’Amour pur, qui engendre la Vie parfaite, il n’existe nulle part de ciel, de purgatoire, de limbes ou d’enfer et il n’existe surtout pas de damnation éternelle.  Le ciel, le purgatoire, les limbes, l’enfer, ce ne sont pas des lieux, mais des états d’être que n’importe qui peut se créer, consciemment et inconsciemment, ici-bas, mais nulle part ailleurs.  Car, en Dieu, aux niveaux supérieurs, il n’existe ni erreur, ni échec, ni faute, ni péché, il n’existe que des expériences partiellement ou complètement réussies.   Au-delà des apparences, il n’existe pas davantage de victimes du sort, de hasard, de chance, de fortune, de miracle, de prodige, il n’existe que des occasions plus ou moins bonnes et pertinentes qu’on se crée consciemment ou inconsciemment.

                  Chaque être représente une Étincelle divine qui, par le truchement d’une âme, habite temporairement un corps de matière, son instrument d’expérimentation, qui lui permet d’ouvrir sans cesse sa conscience à sa Réalité divine, telle qu’elle est au-delà des illusions et des chimères du plan de la dualité et de la densité, et de se préparer à un rôle décuplé de co-créateur avec Dieu, à des niveaux supérieurs de la Conscience cosmique, au terme de sa réalisation.  L’Étincelle divine ou l’Atome spirituel représente l’Essence divine ou le Dieu intérieur qui guide tout être humain, toujours prêt à l’assister à sa manière.  Mais le Dieu intérieur contribue à la saisie de la Vérité divine telle qu’elle est, non telle que l’aspirant veut la concevoir ou l’entendre.  En fait, chaque être humain est une Cellule divine qui vibre à l’intérieur du Cœur et de l’Esprit du Créateur suprême.  Quoi qu’il fasse, il s’élève constamment, si imperceptiblement que cela se produise, dans la Spirale de l’Évolution cosmique.

                  Surtout en ce moment, nul ne peut s’opposer sans danger au cycle évolutif qui a été récemment lancé et qui porte le nom d’Ère de l’Ascension collective.  Jamais aucun habitant de cette planète ne retrouvera l’existence comme il l’a connue jadis.  La planète change, la planète évolue, la planète ascensionne, et l’Humanité doit s’élever avec elle.  De ce fait, chacun gagne à bien s’informer sur ce qui se peut se tramer à son insu, au-delà du réchauffement de la planète et de l’extinction de certains espèces, car il pourrait avoir bientôt des surprises et être pris de court, ce qui pourrait l’entraîner dans la confusion, la panique, la folie ou dans un impossible désir d’annihilation.  Sur la Terre, personne ne peut maintenir le statu quo et feindre ignorer l’appel de la trompette du réveil des morts et des endormis que tous ont entendu, même s’ils veulent le nier.  Car ce son a retenti dans les tréfonds de la conscience de tous les êtres de la planète.  En ce moment, d’instant en instant, chacun ne peut qu’évoluer ou à régresser, préparant une scission majeure au niveau de l’ensemble de l’Humanité.  À l’heure actuelle, par décret divin, tout passe ou tout casse, ce qui élèvera les êtres dans la conscience de l’Unité et mettra un terme à la séparation, ce qui ne veut pas dire que tous accéderont au même degré de bonheur, en raison du choix personnel et du degré de résistance à la grâce divine.

                  Dans ces propos, il n’est pas question de jouer au prophète de malheur, d’annoncer une apocalypse, mais de placer chacun devant le choix qui se présente à lui, en tant qu’être libre.  Du reste, l’Apocalypse du Nouveau Testament, qui signifie révélation, n’évoque en rien les tribulations du monde, à la fin des temps.  Elle présente plutôt l’histoire de l’évolution progressive ou de l’ascension à travers les chakras (les sept sceaux) d’une âme incarnée, plongée dans l’oubli des profondes ténèbres de la densité, et qui doit redécouvrir son lieu d’origine en retrouvant la conscience d’elle-même, en redécouvrant qui elle est.  Et les données y sont mélangées comme les cartes d’un jeu qu’on aurait lancé par terre.  Pour le reste, chaque être subira simplement les conséquences de ses choix à une heure où le Créateur a  prodigieusement amplifié les Énergies cosmiques, ce qui accélère le temps et contracte l’espace, n’ayant plus rien à apprendre du drame humain tel qu’il s’est vécu au cours des derniers siècles.  Surtout qu’il a reçu de l’Humanité souffrante et de la Terre, menacée de péril, un vibrant appel auquel il a décidé de répondre diligemment après de longs siècles de silence volontaire et entendu, en raison de l’inconséquence et de l’incurie de cette espèce évolutive et des ses dirigeants orgueilleux.  Dans son amour pour la Terre, qui requiert d’échapper à tout prix et par tous les moyens aux malversations et aux mauvais traitements de nombre de membres de l’espèce humaine, soumis à l’influence sournoise d’entités extraterrestres ténébreuses, regroupées dans le Gouvernement noir, il a décidé de couper court à une expérience qui, en plus de ne plus rien lui apprendre, exposait une sainte planète voilée à un péril imminent.

                  En passant, pour ceux qui redoutent la fin du monde vers la fin de l’année 2012, ils devront se reprendre et s’exposer à craindre encore plus tard, car, en janvier de l’année suivante, la vie poursuivra son cours, donnant l’impression d’avoir peu changé, amenant progressivement le Nouveau monde à s’installer, peut-être sur une quinzaine de générations.  Mais l’humanité, avec la planète, aura changé d’ère évolutive et de dynamique, au plus profond d’elle-même, se rapprochant toujours davantage de la véritable vibration de l’Amour pur, ce qui se vérifiera par l’abolition rapide de la violence et de la ségrégation et par l’affaiblissement des hégémonies religieuses, politiques et financières.

                  Au gré des expériences quotidiennes, chaque être humain renforce le lien de vie qui l’unit à la Source divine.  De ce fait, l’appel intérieur à se lancer sur le Sentier évolutif se fait plus puissant et plus insistant, ce qui amène nombre d’âmes à s’éveiller à leur Lumière éternelle.  Présentement, tout ce qu’un être humain aime, croit, pense, dit, fait, sent et ressent, craint, même si cela est faux, devient rapidement sa réalité, pour l’aider à former son discernement et sa sagesse.  Plus il s’obstine à entretenir ces faussetés, plus elles se renforcent dans son vécu.  Pour cette raison, il presse qu’il distingue ce qui est vrai de ce qui est faux, ce qui est une croyance de ce qui est une certitude.

                  Et c’est à quoi sert principalement la métaphysique, soit à répondre aux grandes questions existentielles qu’il peut se poser en lui proposant les vérités restaurées qu’ont énoncées les Maîtres qui l’ont précédé.  Car, contrairement à ce que disent les religions, nul Maître ne peut sauver un autre être par procuration, du fait qu’il est doté du libre arbitre.  Un Maître extérieur ne peut que lui rappeler comment se sauver lui-même, puisqu’il en détient le pouvoir.  N’a-t-il pas été conçu à l’image et à la ressemblance de son Créateur, une réalité qui n’a jamais changé, mais qu’il a simplement oubliée?  L’adage fondamental de la métaphysique enjoint à chaque être humain, ce qui confirme son origine divine, son essence sublime et sa nature élevée : Connais-toi toi-même, à l’intérieur de toi-même et tu découvriras le Ciel et les Dieux, te découvrant leur égal.

                  Au fil de mon évolution, j’ai découvert que tout être humain détient le droit de vivre dans l’amour, la grâce, la santé, l’abondance, la prospérité, la beauté, la joie, la douceur, la facilité, le succès, bref dans la plénitude, et de s’accomplir parfaitement.  En un mot, pour ressembler tout à fait à son Créateur divin, il doit développer en lui tous les attributs divins.  Tôt ou tard, chaque être humain est appelé à réintégrer son état de perfection primordiale.  Et cela se produit d’autant plus rapidement et facilement qu’il ne place pas la charrue devant les bœufs, c’est-à-dire, comme nous l’avons dit plus haut, qu’il n’inverse pas les priorités de la démarche évolutive.  Alors, pourquoi ne se donne-t-il pas les moyens de profiter au maximum de son expérience en se simplifiant et en s’agrémentant la vie quotidienne?  Surtout en ce moment, alors que tant de surprises l’attendent, pour le meilleur ou pour le pire, selon ses choix.  Car, à son su ou à son insu, de grands changements planent dans l’air.  Tout changement, qui se trame d’abord dans l’invisible, au niveau causal, finit par se manifester dans le visible, tel qu’il a été conçu à ce plan, qui est celui de la véritable créativité mentale et spirituelle.

                  À bon entendeur, salut, car, présentement, plus que jamais, de gré ou de force, tout à Dieu va!  Depuis le mois d’octobre 2008, l’effet des dominos japonais a été enclenché pour éliminer de la Terre tous les paradigmes désuets, stériles, obsolètes, anachroniques afin qu’apparaisse le Nouveau Monde, le Paradis terrestre.  Et, avec le tournant de l’année 2009, l’humanité est entrée de plain-pied dans le Paradis terrestre, en fait, si ce n’est en conscience.  Mais le Paradis sur Terre pour tous pourrait encore un peu tarder.  Sauf que, puisque l’Éden n’est pas un lieu, mais un état d’être, chacun pourra rapidement l’engendrer et le maintenir, pour accéder à l’immortalité et à l’éternité, si c’est son désir.

                  Mais maintenant que j’ai pris «ma retraite», en 2008, et que j’ai franchi le cap de la septantième année, je n’enseigne plus et ne peut plus faire connaître les heures de Grâce que par le truchement de ce site, que je souhaite vous être utile et agréable, et par l’abonnement à mes textes inspirés des «Bulletins des énergies», qu’il faut défrayer annuellement.

                  Cordialement vôtre, dans l’Amour divin,

 

                                                          Bertrand Duhaime (Douraganandâ)

 

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